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Mark Carney dissimule-t-il l’équation budgétaire explosive derrière ses promesses militaires de 150 milliards ?
Credit: Adobe Stock

Le secret le mieux gardé d’Ottawa explose enfin au grand jour : Mark Carney promet 150 milliards de dollars annuels d’ici 2035 pour transformer le Canada en puissance militaire, mais cache soigneusement comment il compte financer cette révolution budgétaire pharaonique. Cette promesse tonitruante, annoncée avec l’aplomb d’un magicien politique, représente une multiplication par presque quatre des dépenses militaires actuelles de 41 milliards selon les données OTAN 2024. L’ampleur de cette transformation défie l’entendement : nous parlons d’une somme équivalente aux budgets fédéraux combinés de la santé et de l’éducation, une révolution budgétaire sans précédent dans l’histoire canadienne moderne. Pourtant, face aux questions insistantes sur le financement, Carney maintient un silence assourdissant, préférant invoquer vaguement la « croissance économique » et les « investissements déjà prévus » comme solutions magiques à cette impossible équation arithmétique. Cette omission n’est pas accidentelle : elle révèle l’impasse politique d’un Premier ministre pris entre les exigences trumpiennes de militarisation et l’impossibilité d’assumer publiquement les vrais coûts de cette soumission géopolitique. L’analyse des documents budgétaires officiels révèle un vide abyssal : aucun plan de financement crédible, aucune projection fiscale réaliste, aucune stratégie assumée de priorisation budgétaire. Cette béance révèle soit une improvisation dangereuse qui transforme l’avenir fiscal canadien en pari géopolitique, soit une manipulation électorale cynique qui sacrifie la transparence démocratique sur l’autel des ambitions atlantistes.

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