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L’Occident doit apprendre à rugir ou périr : fin de la diplomatie du sourire face aux prédateurs
Credit: Adobe Stock

L’heure n’est plus aux salamalecs diplomatiques ni aux courbettes protocolaires devant des dirigeants qui, dans l’intimité de leurs palais autoritaires, se moquent ouvertement de notre naïveté occidentale et planifient méthodiquement notre effacement géopolitique. Vladimir Poutine ricane à chaque fois qu’un dirigeant européen tend la main vers un « dialogue constructif », Xi Jinping savoure chaque concession économique comme une victoire dans sa guerre froide silencieuse, et les ayatollahs iraniens transforment chaque ouverture diplomatique en opportunité d’expansion régionale. Cette complaisance, cette gentillesse pathologique, cette obsession occidentale pour le « soft power » et les « solutions négociées » nous mène inexorablement vers l’abîme géostratégique. Pendant que nos démocraties débattent, hésitent, consultent leurs opinions publiques et respectent scrupuleusement le droit international, nos adversaires agissent, conquièrent, annexent et redessinent les frontières selon leurs appétits impériaux. L’Ukraine brûle, Taiwan tremble, et l’Europe découvre que ses valeurs humanistes peuvent devenir des faiblesses exploitables face à des prédateurs qui ne connaissent que le langage de la force. Cette schizophrénie occidentale entre nos principes démocratiques et les réalités brutales de la géopolitique contemporaine nous condamne à subir l’histoire plutôt qu’à la façonner. Le temps de la diplomatie du sourire est révolu : soit l’Occident apprend à rugir comme le lion qu’il devrait être, soit il disparaîtra dévoré par des hyènes qui n’attendaient que sa faiblesse.

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