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Le mystère explosif de l’article I disparu sur le site de la Bibliothèque du Congrès
Credit: Adobe Stock

le cœur battant de la législation effacé sans crier gare

Au début du mois d’août 2025, un détail bouleversant a glissé dans l’ombre, sans que beaucoup ne le remarquent au premier abord : des sections entières de l’article I de la Constitution américaine ont disparu du site officiel de la Bibliothèque du Congrès, qui consacre une page dédiée à la Constitution annotée. Pas juste un oubli mineur mais une coupure drastique, effaçant des centaines de mots, couvrant notamment la section 9 avec la fameuse clause d’habeas corpus et la section 10, qui limite les pouvoirs des États. Une suppression technique, disent-ils. Un « bug » informatique. Mais affectant précisément les paragraphes les plus sensibles à l’heure où la politique nationale est au bord du chaos.

une erreur de codage ou une suppression ciblée ?

La Bibliothèque du Congrès a répondu très rapidement à la découverte, greffant un bandeau d’alerte sur son site : « Nous sommes conscients que certaines sections de l’article 1 manquent actuellement, dû à une erreur de codage, nous travaillons à corriger cela. » Une explication officielle qui calme temporairement les esprits, mais suscite une tempête d’interrogations. Comment une simple erreur technique aurait-elle pu retirer précisément les passages les moins aimés de l’ère Trump — notamment le droit de contester une détention, suspendu par certains discours politiques radicaux ? La coïncidence est pour le moins troublante. Certains agents fédéraux eux-mêmes expriment leur scepticisme face à cette « coïncidence » d’une erreur touchant les protections-clés.

des répercussions mieux que symboliques

Car au-delà de l’erreur informatique, c’est une alerte criante qui éclate sur la fiabilité de nos ressources légales numériques. La suppression temporaire de textes aussi fondamentaux questionne la sécurité des documents fondateurs devant un monde de plus en plus numérique, mais aussi politiquement instable. L’idée que la version officielle accessible à tous puisse être manipulée, même par accident, ébranle la confiance publique en la sauvegarde intangible de la démocratie américaine. Oui, la Constitution ne change pas parce qu’un site web bug. Mais si cette plateforme de référence devient vulnérable ou manipulable, qui garantit désormais la véracité des connaissances ?

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