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La guerre secrète qui fait trembler Moscou : comment l’Ukraine pulvérise les blindages de Poutine en territoire ennemi
Credit: Adobe Stock

Dans l’obscurité complète de la nuit du 9 au 10 août, quelque chose d’extraordinaire s’est produit. Quelque chose qui va changer la donne de cette guerre. Les Forces Spéciales ukrainiennes viennent de réussir l’impensable : détruire en territoire occupé l’un des systèmes radar les plus sophistiqués de l’arsenal russe. Nous ne parlons pas ici d’une simple escarmouche, mais d’une opération chirurgicale qui révèle la nouvelle doctrine militaire de l’Ukraine. Le radar TRLK-10 « Skala-M » qui surveillait l’espace aérien crimé depuis Abrykosivka n’est plus qu’un amas de ferraille fumante. Cette frappe, menée par les unités du Mouvement de Résistance sous l’égide des forces spéciales, marque un tournant dans la capacité ukrainienne à frapper au cœur même du dispositif militaire russe. Avec une portée opérationnelle de 350 kilomètres, ce radar constituait l’un des piliers du contrôle aérien russe sur la péninsule. Sa destruction ouvre une brèche béante dans le bouclier défensif de Moscou.

Le nouveau visage de la guerre : précision chirurgicale et frappes profondes

La révolution tactique des opérations spéciales

Ce qui se joue actuellement en Crimée dépasse largement le cadre d’une simple guerre territoriale. L’Ukraine a révolutionné sa doctrine militaire, passant d’une stratégie défensive à une approche offensive basée sur des frappes de précision en territoire ennemi. L’élimination du radar Skala-M n’est que la partie visible de l’iceberg. Quelques jours plus tôt, le 7 août, les forces ukrainiennes avaient déjà frappé fort en détruisant l’un des radars les plus rares et sophistiqués de l’arsenal russe : le 98L6 Yenisei, composant crucial du système de défense aérienne S-500 « Prometey ». Cette frappe, réalisée par l’unité spéciale « Prymary » (les Fantômes), a été effectuée avec une précision chirurgicale grâce à des drones guidés capables de pénétrer les défenses les mieux gardées. La perte de ce système, dont seulement quelques exemplaires existent dans l’armée russe, constitue un coup psychologique autant que tactique pour Moscou.

L’arsenal technologique de demain déjà à l’œuvre

Les détails de ces opérations révèlent un niveau de sophistication qui redéfinit les codes de la guerre moderne. Les unités ukrainiennes utilisent désormais des drones FPV (First Person View) lancés depuis des bateaux autonomes, créant une synergie air-mer inédite. Ces appareils, filmant en temps réel leurs attaques, ont réussi à éviter les tirs des systèmes Pantsir-S1 russes avant de frapper leurs cibles avec une précision millimétrique. La séquence d’attaque contre le mont Ai-Petri, point culminant stratégique de 1200 mètres dominant la côte sud de la Crimée, illustre parfaitement cette nouvelle approche. Les opérateurs ukrainiens ont utilisé une attaque en couches : les premiers drones perforent les dômes de protection, les suivants détruisent le matériel à l’intérieur. Cette tactique révèle une compréhension fine des vulnérabilités russes et une capacité d’adaptation remarquable.

La guerre des nerfs : quand chaque frappe compte double

Au-delà de l’aspect purement militaire, ces opérations s’inscrivent dans une guerre psychologique de haute intensité. Chaque système détruit représente des années de développement, des milliards de roubles investis, et surtout une expertise irremplaçable. Le radar Nebo-SVU touché lors des récentes attaques était capable de détecter des aéronefs et missiles balistiques sur de longues distances. Sa destruction force la Russie à redéployer ses assets défensifs, créant des zones d’ombre exploitables. Cette stratégie d’usure par frappes ciblées contraint Moscou à disperser ses forces plutôt qu’à les concentrer sur le front principal. Les Russes ont d’ailleurs commencé à dissimuler leurs équipements coûteux sous des structures en dôme, aveu tacite de leur vulnérabilité. Mais même ces précautions s’avèrent insuffisantes face à la détermination et l’ingéniosité ukrainiennes.

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