Stratégie de l’enlisement mortel : le piège tactique qui transforme Sumy en cimetière pour les bataillons russes
Auteur: Maxime Marquette
L’impossible s’est produit dans les steppes boueuses de la région de Sumy. Trois régiments spécialisés ukrainiens viennent de réussir l’impensable : transformer une offensive russe annoncée triomphante en cauchemar logistique qui enlise littéralement les forces de Moscou dans un bourbier tactique d’une sophistication redoutable. Cette opération, orchestrée conjointement par le régiment Kraken, les troupes de la Légion étrangère et les forces du Département des Mesures actives, révèle l’émergence d’une doctrine ukrainienne révolutionnaire basée sur l’étranglement systématique des capacités logistiques adverses plutôt que sur l’affrontement frontal coûteux en vies humaines. L’objectif n’était pas de détruire les soldats russes mais de les paralyser en coupant leurs artères vitales : munitions, carburant, vivres, renforts. Cette stratégie de l’enlisement transforme chaque convoi russe en cible prioritaire et chaque route d’approvisionnement en piège mortel où les drones ukrainiens pilotés par le renseignement militaire récoltent méthodiquement leur macabre moisson. Nous assistons à la naissance d’une nouvelle forme de warfare qui privilégie l’asphyxie logistique à l’anéantissement physique, l’intelligence stratégique à la force brute, la patience tactique à la vitesse d’exécution.
L’anatomie d’un piège parfait : dissection de l’opération enlisement
Le régiment Kraken : élite nationaliste au service de l’efficacité
Au cœur de cette opération d’enlisement se trouve une unité dont le simple nom fait frémir les états-majors russes : le régiment Kraken, formation d’élite rattachée aux services de renseignement ukrainiens et composée de militants ultranationalistes d’extrême droite qui ont fait de la guerre contre la Russie leur raison d’être existentielle. Cette unité, héritière des formations de volontaires de 2014, incarne parfaitement la transformation de la passion idéologique en efficacité militaire redoutable. Les combattants du Kraken ne se battent pas seulement pour l’Ukraine : ils se battent contre tout ce que représente l’impérialisme russe, transformant chaque engagement tactique en croisade personnelle qui démultiplie leur motivation au combat. Cette dimension idéologique, souvent sous-estimée par les observateurs occidentaux, constitue un multiplicateur de force considérable qui permet à ces unités de maintenir leur efficacité même dans les conditions opérationnelles les plus difficiles. L’intégration du régiment Kraken dans les structures officielles du renseignement militaire ukrainien illustre également la capacité remarquable de Kiev à canaliser les énergies nationalistes vers des objectifs tactiques précis plutôt que de les laisser se disperser dans des actions spectaculaires mais stériles.
La Légion étrangère : internationalisation de la résistance ukrainienne
L’association du régiment Kraken avec les troupes de la Légion étrangère révèle une dimension internationale de la résistance ukrainienne qui transforme ce conflit régional en laboratoire des solidarités militaires transnationales. Cette légion, composée de volontaires internationaux venus du monde entier pour combattre aux côtés de l’Ukraine, apporte une expertise militaire diversifiée et une expérience de combat acquise sur de multiples théâtres d’opérations. L’intégration opérationnelle entre nationalistes ukrainiens et combattants internationaux démontre une maturité organisationnelle remarquable qui dépasse les clivages idéologiques pour se concentrer sur l’efficacité tactique commune. Cette synergie entre combattants locaux motivés par la défense de leur patrie et soldats internationaux animés par des convictions antifascistes crée un alliage humain d’une efficacité redoutable qui combine connaissance intime du terrain et savoir-faire militaire international. L’exemple de Sumy prouve que cette coopération dépasse le stade symbolique pour devenir un facteur opérationnel décisif qui influence directement l’issue des engagements sur le terrain.
Le Département des Mesures actives : héritage soviétique au service de Kiev
L’implication du Département des Mesures actives dans cette opération révèle l’ironie historique d’une Ukraine qui utilise les méthodes héritées de l’ère soviétique contre leur créateur russe. Ce département, historiquement lié au renseignement et héritier des politiques soviétiques de désinformation et de sabotage, a été reconverti par l’Ukraine moderne en outil de guerre asymétrique d’une efficacité redoutable. Les spécialistes de cette unité maîtrisent l’art de la guerre psychologique, de la manipulation informationnelle et des opérations spéciales qui visent à déstabiliser l’adversaire par des moyens non conventionnels. Leur expertise particulière dans le pilotage de drones autonomes transforme chaque appareil volant en multiplicateur d’intelligence qui permet d’identifier, de suivre et de détruire les objectifs prioritaires avec une précision chirurgicale. Cette reconversion des techniques de renseignement offensif héritées de l’URSS au service de la résistance ukrainienne illustre parfaitement la capacité remarquable de Kiev à transformer son patrimoine historique en atout stratégique moderne contre son ancien maître moscovite.
La révolution de l'enlisement : nouvelle doctrine de guerre asymétrique

L’asphyxie logistique comme arme de destruction massive
L’innovation tactique majeure de cette opération réside dans la systématisation de l’asphyxie logistique comme méthode principale de neutralisation des forces adverses, approche qui révolutionne les codes traditionnels de l’engagement militaire. Au lieu de chercher la destruction directe des unités combattantes russes, les forces ukrainiennes se concentrent sur l’étranglement de leurs lignes de ravitaillement, transformant chaque convoi de munitions, chaque camion-citerne, chaque véhicule de ravitaillement en cible prioritaire. Cette stratégie transforme l’avancée russe en piège mortel où chaque kilomètre gagné éloigne davantage les troupes de leurs bases logistiques et complique exponentiellement leur approvisionnement. L’approche ukrainienne exploite ainsi la vulnérabilité structurelle des armées modernes qui dépendent massivement de chaînes logistiques complexes pour maintenir leur efficacité au combat. En coupant méthodiquement ces artères vitales, les forces ukrainiennes transforment la supériorité numérique russe en handicap tactique, chaque soldat supplémentaire devenant un consommateur de ressources que les lignes d’approvisionnement compromises ne peuvent plus satisfaire. Cette révolution doctrinale démontre qu’en warfare moderne, contrôler les flux logistiques peut être plus décisif que remporter des batailles rangées.
La surveillance totale du champ de bataille
La réussite de cette stratégie d’enlisement repose sur un système de surveillance intégral qui transforme chaque mouvement russe en information exploitable par les forces ukrainiennes. Les opérations de reconnaissance et de surveillance permettent aux trois régiments ukrainiens d’identifier en amont tous les convois et véhicules russes qui tentent de rejoindre la région de Sumy, créant une cartographie dynamique des mouvements adverses qui facilite la planification des attaques. Cette approche préventive transforme le renseignement tactique en arme stratégique qui permet d’anticiper les intentions russes plutôt que de subir leurs initiatives. L’intégration des drones autonomes dans ce dispositif de surveillance créé un réseau de capteurs aériens qui couvre l’ensemble de la zone d’opérations et fournit aux commandants ukrainiens une vision en temps réel de la situation tactique. Cette omniscience relative du champ de bataille confère aux forces ukrainiennes un avantage décisionnel considérable qui leur permet de choisir le moment et le lieu de leurs engagements selon des critères d’opportunité tactique optimaux. L’ennemi russe évolue ainsi dans un environnement où ses moindres mouvements sont observés, analysés et exploités par un adversaire qui maîtrise parfaitement l’initiative opérationnelle.
La doctrine du suivi systématique et de la destruction sélective
L’efficacité remarquable de cette opération d’enlisement repose sur une méthodologie du suivi systématique qui transforme chaque convoi russe repéré en cible assurée pour les drones d’attaque ukrainiens. Cette approche privilégie la patience tactique sur l’action immédiate : plutôt que d’attaquer dès la détection, les forces ukrainiennes suivent leurs cibles potentielles pour identifier le moment et le lieu d’attaque optimaux. Cette discipline opérationnelle permet de maximiser l’impact de chaque frappe tout en minimisant les risques d’exposition des moyens d’attaque ukrainiens. Le suivi prolongé des convois russes révèle également leurs habitudes logistiques, leurs itinéraires préférentiels et leurs vulnérabilités temporelles, informations qui alimentent l’amélioration continue des techniques d’embuscade. Cette professionnalisation de la guerre de harcèlement transforme l’improvisation héroïque en science militaire précise qui garantit un taux de succès élevé pour chaque mission lancée. L’approche ukrainienne démontre que l’efficacité des opérations asymétriques dépend moins de l’audace individuelle que de la systématisation méthodique des procédures d’engagement et de l’accumulation patiente de renseignements exploitables.
L'impact psychologique : terroriser par l'efficacité plutôt que par la violence

La démoralisation progressive des soldats russes
L’efficacité de cette stratégie d’enlisement génère un traumatisme psychologique collectif dans les rangs russes qui découvrent l’impuissance de leur supériorité numérique face à un adversaire qui contrôle parfaitement l’initiative tactique. Les soldats russes dans la région de Sumy évoluent désormais dans un environnement où chaque convoi de ravitaillement peut être détruit, où chaque livraison de munitions devient incertaine, où chaque repas dépend de la bonne volonté d’un ennemi invisible qui frappe quand et où il le souhaite. Cette précarité logistique constante mine progressivement le moral des troupes qui réalisent que leur avancée les éloigne de la sécurité plutôt que de les rapprocher de la victoire. L’incertitude permanente sur les approvisionnements futurs pousse les soldats russes vers des comportements de thésaurisation individuelle qui sapent la cohésion d’unité et compliquent la gestion collective des ressources. Cette atomisation psychologique transforme chaque soldat russe en gestionnaire anxieux de ses propres réserves plutôt qu’en combattant confiant dans le soutien logistique de son armée. L’impact cumulatif de cette angoisse permanente affecte directement les performances au combat et facilite les succès tactiques ukrainiens.
L’effondrement de la confiance dans la chaîne logistique
La répétition des attaques réussies contre les convois russes créé une crise de confiance généralisée dans la capacité de l’état-major russe à maintenir des lignes d’approvisionnement fiables dans la région de Sumy. Cette perte de foi dans la logistique militaire affecte tous les échelons de la hiérarchie russe, depuis le simple soldat qui doute de recevoir ses rations jusqu’au commandant d’unité qui ne peut plus garantir les munitions nécessaires aux opérations planifiées. L’érosion de cette confiance logistique force les commandants russes à modifier leurs tactiques pour économiser les ressources rares, transformant une armée offensive en force défensive préoccupée avant tout par sa survie matérielle. Cette inversion des priorités tactiques témoigne de l’efficacité remarquable de la stratégie d’enlisement ukrainienne qui transforme l’avantage numérique russe en fardeau logistique insoutenable. L’anxiété permanente concernant les approvisionnements futurs pousse également les unités russes vers des comportements de précaution excessive qui ralentissent leurs mouvements et facilitent leur repérage par les drones de surveillance ukrainiens. Cette spirale de la méfiance logistique transforme progressivement l’offensive russe en opération de survie où chaque décision tactique est dictée par les contraintes d’approvisionnement plutôt que par les impératifs opérationnels.
L’inversion du rapport de force psychologique
La réussite de cette opération d’enlisement transforme radicalement la perception psychologique du rapport de forces dans la région de Sumy, les forces russes passant du statut d’attaquant confiant à celui de survivant anxieux. Cette inversion des rôles psychologiques affecte profondément la dynamique des engagements tactiques où les Ukrainiens prennent désormais l’initiative tandis que les Russes subissent et réagissent. L’infanterie ukrainienne, galvanisée par les succès de la stratégie d’enlisement, peut désormais renforcer ses positions avec la certitude que l’ennemi affaibli ne dispose plus des ressources nécessaires pour lancer des contre-attaques prolongées. Cette confiance retrouvée transforme la qualité des engagements tactiques où les soldats ukrainiens combattent avec l’assurance de combattants qui maîtrisent le tempo opérationnel face à des adversaires contraints de gérer leurs ressources de manière défensive. L’effet psychologique de cette domination logistique dépasse largement son impact matériel immédiat pour créer une dynamique morale favorable qui facilite tous les succès tactiques ultérieurs. Cette transformation du moral des troupes illustre parfaitement comment une stratégie intelligente peut inverser des rapports de force apparemment défavorables et transformer des faiblesses numériques en avantages psychologiques décisifs.
Les conséquences opérationnelles : quand trois régiments paralysent une offensive

Le blocage effectif de l’avancée russe vers Sumy
L’efficacité remarquable de cette opération d’enlisement se mesure directement par son impact opérationnel concret : l’arrêt quasi-total de la progression russe vers la ville stratégique de Sumy, objectif majeur de l’offensive moscovite dans cette région. Les forces russes, privées de leurs lignes d’approvisionnement fiables, ne peuvent plus maintenir le rythme d’avancée nécessaire pour exploiter leurs succès tactiques locaux et transformer leurs gains territoriaux en victoire stratégique durable. Cette paralysie opérationnelle force l’état-major russe à redéployer des ressources considérables pour sécuriser les axes logistiques plutôt que de les concentrer sur la progression offensive, créant une dilution des efforts qui affaiblit l’ensemble de l’opération. L’enlisement géographique des forces russes dans la région de Sumy les transforme également en cibles fixes plus vulnérables aux attaques ukrainiennes, inversant l’avantage tactique habituel de l’attaquant mobile sur le défenseur statique. Cette inversion des rôles tactiques témoigne de l’efficacité remarquable de la stratégie ukrainienne qui transforme la mobilité offensive russe en vulnérabilité défensive exploitable. L’impossibilité pour les Russes de progresser significativement malgré leurs effectifs supérieurs démontre que l’avantage numérique devient inutile quand les bases logistiques qui le soutiennent sont systématiquement compromises.
La sécurisation progressive du front nord ukrainien
Le succès de cette opération d’enlisement stabilise efficacement le front nord ukrainien et permet aux forces de Kiev de redéployer certaines unités vers d’autres théâtres d’opérations plus critiques dans l’est du pays. Cette sécurisation relative de la région de Sumy libère des ressources militaires ukrainiennes qui peuvent être réorientées vers la défense de positions plus menacées dans le Donbass où les Russes maintiennent une pression offensive soutenue. La capacité ukrainienne à bloquer l’offensive russe avec des moyens relativement limités démontre l’efficacité supérieure des méthodes asymétriques bien planifiées sur les approches conventionnelles de saturation massive. Cette économie de moyens permet également aux commandants ukrainiens de maintenir des réserves opérationnelles capables d’intervenir rapidement sur d’autres secteurs du front selon l’évolution de la situation tactique générale. L’effet stabilisateur de cette opération dépasse son impact local immédiat pour influencer l’équilibre général du conflit en démontrant que les offensives russes peuvent être arrêtées sans mobiliser des ressources disproportionnées. Cette validation de l’efficacité des techniques d’enlisement encourage l’état-major ukrainien à systématiser cette approche sur d’autres secteurs du front où les conditions tactiques s’y prêtent.
L’amélioration du moral général des forces ukrainiennes
La réussite spectaculaire de cette opération d’enlisement génère un effet d’entraînement moral considérable qui revitalise l’ensemble des forces armées ukrainiennes en démontrant que l’armée russe peut être efficacement neutralisée par des méthodes intelligentes. Ce succès tactique prouve aux soldats ukrainiens que leur infériorité numérique peut être compensée par la supériorité tactique et l’innovation opérationnelle, restaurant la confiance dans la capacité collective à résister efficacement aux offensives ennemies. L’exemple de Sumy devient ainsi un modèle opérationnel qui inspire d’autres unités ukrainiennes à développer leurs propres techniques d’enlisement adaptées aux spécificités de leurs secteurs respectifs. Cette diffusion des méthodes d’enlisement transforme progressivement l’ensemble de l’armée ukrainienne en réseau de spécialistes de la guerre asymétrique capables d’exploiter les vulnérabilités logistiques adverses avec une efficacité croissante. L’émulation tactique générée par ce succès accélère également l’innovation militaire ukrainienne en encourageant l’expérimentation de nouvelles techniques d’enlisement et la personnalisation des méthodes selon les conditions locales. Cette dynamique d’apprentissage collectif transforme chaque unité ukrainienne en laboratoire d’innovation tactique qui contribue à l’amélioration continue de l’efficacité militaire nationale.
L'évolution doctrinale : vers une guerre de l'enlisement généralisée

La systématisation des techniques d’asphyxie logistique
Le succès remarquable de cette opération d’enlisement dans la région de Sumy encourage l’état-major ukrainien à systématiser ces techniques et à les adapter aux spécificités de chaque secteur du front pour créer un réseau coordonné d’opérations d’asphyxie logistique. Cette approche révolutionnaire transforme la guerre asymétrique ponctuelle en doctrine militaire cohérente qui privilégie l’étranglement des capacités adverses sur leur destruction directe. L’institutionnalisation de ces méthodes nécessite le développement de formations spécialisées, de matériels adaptés et de procédures standardisées qui permettront de reproduire l’efficacité de Sumy sur l’ensemble du théâtre d’opérations ukrainien. Cette évolution doctrinale majeure repositionne l’Ukraine comme laboratoire mondial de la guerre d’enlisement et influence déjà les réflexions stratégiques des armées alliées qui étudient attentivement ces innovations tactiques. La codification de ces techniques d’enlisement transforme l’improvisation géniale en savoir-faire militaire transmissible qui survivra au conflit actuel pour influencer les méthodes de combat futures. Cette transformation de l’expérience combattante en doctrine formalisée témoigne de la maturité stratégique ukrainienne qui sait capitaliser sur ses succès tactiques pour construire un avantage militaire durable.
L’influence sur les doctrines militaires occidentales
L’efficacité démontrée de cette stratégie d’enlisement force les états-majors occidentaux à reconsidérer leurs propres doctrines d’engagement et à intégrer ces techniques dans leurs programmes de formation et leurs planifications opérationnelles. L’approche ukrainienne révèle les limites des méthodes conventionnelles de warfare et démontre la supériorité potentielle des techniques asymétriques bien orchestrées sur les approches traditionnelles de supériorité massive. Cette validation empirique de l’efficacité de l’enlisement logistique influence directement les investissements militaires occidentaux qui privilégient désormais les capacités de surveillance, de reconnaissance et de frappe précise sur les plateformes lourdes traditionnelles. Les programmes de coopération militaire entre l’Ukraine et ses alliés occidentaux intègrent progressivement ces innovations tactiques pour améliorer les capacités défensives collectives face aux menaces conventionnelles supérieures. Cette diffusion des techniques ukrainiennes d’enlisement transforme progressivement les doctrines de l’OTAN et influence les choix d’équipement et de formation des armées alliées. L’Ukraine devient ainsi exportatrice de savoir-faire militaire et contribue activement à l’évolution des standards internationaux de l’efficacité au combat.
La redéfinition des équilibres stratégiques européens
La maîtrise ukrainienne des techniques d’enlisement redessine profondément les équilibres militaires européens en démontrant qu’une nation technologiquement agile peut neutraliser efficacement des adversaires conventionnellement supérieurs. Cette démonstration de force asymétrique influence directement les calculs stratégiques des puissances européennes qui réévaluent leurs propres capacités de résistance face aux menaces hybrides et conventionnelles. L’approche ukrainienne prouve également que l’efficacité militaire moderne dépend moins des budgets de défense que de l’innovation tactique et de la capacité d’adaptation permanente aux évolutions du champ de bataille. Cette révélation force les pays européens à repenser leurs investissements militaires en privilégiant l’agilité opérationnelle et l’innovation technologique sur l’accumulation d’équipements lourds traditionnels. La reconnaissance internationale de l’expertise militaire ukrainienne transforme également Kiev en partenaire stratégique recherché pour le développement de nouvelles capacités de défense collective européenne. Cette évolution majeure repositionne l’Ukraine au cœur de l’architecture sécuritaire européenne et influence durablement les perspectives d’intégration euro-atlantique de la nation ukrainienne qui apporte désormais une contribution nette aux capacités de défense collective occidentale.
Les répercussions géopolitiques : quand l'enlisement redessine l'Europe

L’émergence de l’Ukraine comme puissance militaire européenne
La maîtrise ukrainienne des techniques d’enlisement transforme Kiev en référence militaire européenne et influence directement les discussions sur l’architecture sécuritaire continentale post-conflit. Cette expertise de combat acquise dans l’urgence du conflit existentiel positionne l’Ukraine comme contributeur net aux capacités de défense collective occidentale plutôt que comme simple bénéficiaire de l’aide militaire alliée. L’efficacité démontrée des méthodes ukrainiennes d’enlisement attire l’attention des stratèges occidentaux qui y voient un modèle d’efficacité militaire adapté aux contraintes budgétaires et démographiques européennes. Cette reconnaissance internationale de l’innovation militaire ukrainienne accélère les discussions sur l’intégration de Kiev dans les structures de défense collective occidentale et influence les débats sur l’élargissement de l’OTAN vers l’est. La crédibilité militaire acquise par l’Ukraine grâce à ses succès tactiques modifie également sa position dans les négociations internationales où elle peut désormais s’exprimer en position de force plutôt qu’en demandeur d’aide. Cette évolution majeure redéfinit les équilibres géopolitiques européens et influence durablement les perspectives de reconstruction post-conflit où l’Ukraine jouera un rôle central dans la sécurité régionale.
L’impact sur les relations russo-européennes
L’efficacité ukrainienne dans l’enlisement des forces russes démontre aux capitales européennes que Moscou peut être efficacement contenu par des méthodes asymétriques intelligentes plutôt que par la seule dissuasion nucléaire. Cette révélation transforme les calculs stratégiques européens concernant la gestion des ambitions impérialistes russes et encourage une approche plus ferme basée sur le soutien aux capacités de résistance locale plutôt que sur les accommodements diplomatiques. L’exemple ukrainien inspire également d’autres nations européennes menacées par l’expansionnisme russe à développer leurs propres capacités de résistance asymétrique et à coopérer avec Kiev pour bénéficier de son expertise militaire. Cette diffusion des techniques d’enlisement vers d’autres théâtres européens potentiels complique considérablement les projets russes d’expansion territoriale et force Moscou à repenser sa stratégie globale face à des adversaires de mieux en mieux préparés. L’effet démonstratif des succès ukrainiens encourage également les mouvements de résistance dans les territoires occupés par la Russie et alimente l’espoir d’une libération progressive des zones sous contrôle moscovite. Cette dynamique de résistance paneuropéenne transforme l’Ukraine en symbole d’efficacité militaire contre l’impérialisme russe et influence durablement l’évolution des relations entre Moscou et l’Europe.
La recomposition des alliances stratégiques
La démonstration ukrainienne d’efficacité militaire accélère la recomposition des alliances européennes autour de nouveaux critères d’efficacité tactique plutôt que de pure puissance conventionnelle. Cette évolution encourage la formation de partenariats spécialisés entre l’Ukraine et ses voisins pour le développement et le partage des techniques d’enlisement adaptées aux spécificités régionales. L’expertise ukrainienne devient ainsi un facteur d’attraction géopolitique qui renforce les liens avec les pays baltiques et la Pologne, nations directement concernées par les menaces russes et intéressées par les innovations tactiques de Kiev. Cette coopération militaire renforcée influence également les relations économiques et politiques en créant des synergies industrielles autour du développement d’équipements spécialisés dans la guerre asymétrique. La reconnaissance internationale de la valeur ajoutée militaire ukrainienne facilite également les négociations sur l’aide économique post-conflit en démontrant que l’investissement dans la reconstruction ukrainienne contribue directement au renforcement de la sécurité européenne collective. Cette interdépendance croissante entre sécurité ukrainienne et stabilité européenne transforme l’aide à Kiev en investissement stratégique pour l’ensemble du continent et justifie un engagement occidental durable dans le processus de reconstruction et de modernisation de l’Ukraine.
Conclusion : l'art de transformer l'infériorité en supériorité tactique

L’opération d’enlisement menée par les trois régiments ukrainiens dans la région de Sumy marque l’entrée dans une nouvelle ère de la warfare moderne où l’intelligence tactique supplante définitivement la supériorité numérique comme facteur décisif de victoire militaire. Cette démonstration remarquable d’efficacité asymétrique révèle l’émergence d’une école ukrainienne de guerre qui privilégie l’asphyxie logistique sur l’anéantissement physique, la patience stratégique sur l’urgence tactique, la coordination inter-armes sur l’héroïsme individuel. En transformant systématiquement chaque convoi russe en cible prioritaire et chaque route d’approvisionnement en piège mortel, les forces de Kiev ont créé un modèle d’enlisement adversaire qui pourrait bien devenir la référence mondiale des conflits asymétriques futurs. Cette révolution doctrinale dépasse largement le cadre du conflit ukraino-russe pour influencer durablement l’évolution des méthodes de combat et redéfinir les équilibres stratégiques européens autour de nouveaux critères d’efficacité militaire basés sur l’innovation plutôt que sur la masse. L’Ukraine prouve magistralement qu’une nation déterminée, technologiquement agile et tactiquement créative peut non seulement résister à des adversaires conventionnellement supérieurs mais les contraindre à subir ses initiatives et ses méthodes. Demain, tous les stratèges du monde étudieront l’opération de Sumy pour comprendre comment trois régiments spécialisés ont réussi à transformer une offensive ennemie annoncée victorieuse en cauchemar logistique qui révèle au grand jour les vulnérabilités des géants aux pieds d’argile.