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La grève chez Air Canada a semé une telle pagaille dans les aéroports que le gouvernement est forcé d’intervenir
Credit: Adobe Stock

Le mois d’août 2025, un été déjà saturé de défis logistiques pour l’aviation mondiale, s’est vu subitement traversé par un raz-de-marée social dont même les gestionnaires les plus aguerris n’auraient su prévoir l’intensité. La grève d’Air Canada, initiée par les agents de bord et attisée par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a provoqué un séisme sans précédent dans les aéroports du pays. En une nuit, l’épicentre du conflit s’est propagé : des vols suspendus, des passagers bloqués, des familles éparpillées, mais aussi une chaîne de conséquences qui ne cesse de s’allonger.

Ce n’est pas juste une histoire de transport perturbé. C’est la chronique d’une crise imminente, l’irruption soudaine d’une dimension humaine faite d’espoir, d’épuisement et de tensions. Et surtout, c’est le récit d’un bras de fer où le gouvernement fédéral, forcé à sortir de sa neutralité, intervient pour soigner l’hémorragie. Alors, oui, ici, on ne tourne pas autour des mots : l’enjeu, immense, c’est l’équilibre du droit social, la sauvegarde d’une industrie, et la protection des 130 000 clients quotidiens pris au piège de la paralysie aérienne.

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