Macron dénonce : entre Poutine et l’Ukraine, la paix n’est qu’un leurre, la capitulation seule est recherchée
Auteur: Jacques Pj Provost
En off, ça parle sec, ça cogne sous la table diplomatique : Emmanuel Macron n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il le lâche, il ose, presque à contre-sens du ronron international : Poutine ne veut pas la paix, il veut l’abandon pur et simple de l’Ukraine. L’instant est grave. On vit dans une époque où les petites phrases peuvent écraser des millions de vies sous leur poids symbolique. Oui : « La paix », ce mot valise, ce mot trop souvent galvaudé, il est brandi comme une arme, détourné par les belligérants pour imposer leur propre vision, mais derrière, y a personne qui croit à une vraie fin douce entre la Russie et l’Ukraine. Moi, j’en doute aussi, sérieusement. Ce texte plonge dans la réalité crue des intentions russes, le dilemme européen, et l’attitude sans filtre d’un président français qui prend enfin le risque de nommer la brutalité des prochains jours.
Macron face au miroir russe : intentions révélées

La prise de parole : crue, vive, sans gants
Emmanuel Macron vient tout juste de prendre la parole depuis sa résidence estivale, le Fort de Brégançon, alors que les chefs des pays alliés en faveur de Kiev s’agitaient en visioconférence. Macron lâche son intime conviction : Poutine veut une capitulation, pas une paix. Ce n’est pas rien. Un chef d’État qui balance ce constat entre deux réunions, sans arrondir les angles, c’est rare. Il veut, carrément, que l’Ukraine abandonne, plie les genoux devant Moscou, alors que la communauté internationale continue d’envoyer des messages ambigus et des invitations à la négociation. On n’est plus dans l’époque des braves poignées de main, mais dans le règne des ultimatums et de la violence politique à peine masquée.
L’Europe se cherche : unité ou fragilité ?
La phrase de Macron résonne comme une alarme dans les couloirs européens : Si nous sommes faibles face à la Russie aujourd’hui, nous préparons les conflits de demain. Voilà le ton. Il le dit, il le martèle : la France, l’Europe, ne peuvent pas se permettre de baisser les bras. L’Europe n’est plus un sanctuaire de paix. Le continent a glissé dans une zone grise, un no man’s land où les anciens réflexes diplomatiques ne suffisent plus. C’est brutal, car on pensait encore il y a peu que l’Union européenne pouvait jouer la carte du dialogue. Mais face à un pouvoir russe qualifié d’« impérialiste » et de « révisionniste », la diplomatie classique vacille.
La coalition des volontaires : nouveaux garants de la sécurité ukrainienne
Côté coulisses, ça discute fort : coalition des volontaires, garanties de sécurité, nouvelles lignes rouges à ne pas franchir. Macron ne veut pas d’un accord fantôme – un de ces traités qu’on signe dans l’euphorie et qu’on oublie sitôt que les caméras sont éteintes. Ce qu’il réclame, c’est du concret, du durable, une souveraineté respectée, une intégrité territoriale protégée. Les garanties de sécurité deviennent le nouveau nerf de la guerre diplomatique – et, là-dessus, il met tout le monde au défi : États-Unis, Européens, Ukrainiens, même les abstentionnistes traditionnels.
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Le masque tombe : la rhétorique du Kremlin
Côté russe, le ton est tout autre. Vladimir Poutine ne fait pas grand secret de sa stratégie : il affirme, il répète, que la crise ukrainienne, c’est d’abord la faute des Occidentaux, leur volonté d’encercler la Russie. Son discours, c’est celui de la diplomatie de la force : tout accord de paix doit non seulement être global, mais tenir compte des « nouvelles réalités territoriales ». Autrement dit : la Russie n’a aucune intention de rendre les territoires pris de force. C’est l’antithèse de ce que prône Macron. Et, pour Poutine, la paix, c’est une paix à la mesure de ses succès militaires, jamais au bénéfice de Kiev.
La guerre comme outil diplomatique
C’est dur à entendre, mais il faut le dire franchement : la guerre reste, pour Poutine, l’outil diplomatique privilégié. Un analyste glisse même que la négociation, pour le Kremlin, c’est secondaire, un gadget pour divertir la galerie – la réalité, c’est que le rapport de force militaire dicte l’agenda russe. Les Ukrainiens, eux, n’ont rien d’autre à attendre qu’une pression croissante, alors que la Russie refuse de dialoguer tant que ses conditions ne sont pas acceptées.
L’Ukraine prise en étau : des alliés, mais aucun répit

Des garanties européennes, une solidarité à l’épreuve
Côté ukrainien, ça ne se fait pas d’illusions : les alliés promettent, proposent, discutent jour et nuit sur la meilleure manière d’aider Kiev. Mais, dans les faits, la guerre s’éternise, les pertes s’aggravent, et la question centrale, celle des garanties de sécurité, patine sous des considérations politiques. La coalition des volontaires se veut active, volontaire, mais la réalité, c’est qu’aucune force militaire étrangère ne se déploie en Ukraine sans risques majeurs. Pour chaque avancée sur le terrain, il y a deux retours de flammes diplomatiques à gérer.
Pas d’accord sans les Ukrainiens
Macron insiste : il ne saurait y avoir de discussions territoriales ou de sécurité sans les dirigeants ukrainiens à la table. Un message fort, destiné à couper court à tout marchandage en coulisses. Parce que, soyons lucides, rien ne résiste à la prise militaire : tout accord imposé de l’extérieur sans l’aval de Kiev est voué à l’échec. Que ce soit dans les réunions de la coalition des volontaires ou dans les briefings européens, cette règle est maintenant posée comme un dogme. Moi, je crois que c’est capital : on ne négocie pas sur la tête des autres, et, surtout, pas sur celle d’un peuple qui subit la guerre au quotidien.
Entre Trump, Macron et Zelensky : tensions, espoirs et impasses

L’enjeu des garanties américaines
Grande question du moment : jusqu’où les États-Unis veulent s’engager dans les garanties à offrir à l’Ukraine ? Une rencontre est prévue à Washington entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, avec Macron et les Européens en observateurs actifs. Personne ne sait vraiment si des protections proches de celles de l’OTAN seront proposées, sans pour autant ouvrir la porte à un véritable élargissement à l’Alliance. Macron, sceptique, demande : « Un article théorique n’est pas suffisant. La question, c’est la substance ». Rien n’est acquis, tout se joue, parfois sur des subtilités diplomatiques qui peuvent faire ou défaire la paix.
Des compromis qui font peur
Ce qui inquiète, c’est justement la tentation du compromis – le vrai, celui qui sauve la face des belligérants sans garantir grand-chose à l’Ukraine. Un accord qui reposerait sur une réduction de l’armée ukrainienne ou la limitation de sa coopération internationale serait, selon Macron, un accord insincère, et donc condamné. Le président français pose la question de fond : comment construire une sécurité collective qui ne sacrifie personne, ni société ukrainienne, ni stabilité européenne ? Moi, ce genre de débat, je trouve ça vertigineux. Rarement on a vu une guerre reposer autant sur des nuances juridiques et diplomatiques – mais tout se joue là, dans l’équilibre des garanties et des pressions.
Ma position, mon ressenti : impossible d’être neutre

Entre brutalité et espoir
Je dois le dire ici sans faux-semblant : la déclaration de Macron fait enfin exploser le vernis. À force de tourner en rond sur les mots, les concepts de paix et de dialogue, on oublie la tragédie réelle vécue par l’Ukraine et, par ricochet, par l’Europe entière. Oui, il faut oser. Oui, il faut nommer la pression et l’agressivité du Kremlin sans faux-semblant. Macron aurait pu se taire, composer avec les formules convenues, mais il choisit de s’aligner du côté de la lucidité. Cela, je trouve, mérite d’être salué, même si c’est anxiogène, même si ça bouscule nos vieilles habitudes diplomatiques. À un moment, la vérité brute compte plus que la beauté du geste.
Conclusion : capituler ou résister, le nouveau dilemme européen

Ce qu’il faut retenir de cette séquence, c’est l’urgence. L’Europe toute entière se retrouve sommée de choisir : résister ou capituler, faire front ou composer. Derrière les éclats de langage, derrière les grandes phrases, il y a l’impératif de garantir – vraiment – la sécurité de l’Ukraine, la stabilité du continent, et l’indépendance face à une Russie qui ne lâche rien. Le temps des tergiversations paraît révolu : la parole de Macron claque comme un avertissement, un appel à la vigilance. Moi, ce que j’espère, c’est qu’on aura la décence – politique, morale, collective – de prendre ce cri au sérieux. Parce qu’ici, il ne s’agit pas juste de conflits lointains, mais de l’avenir immédiat de toute notre zone géopolitique. Résister, c’est aussi accepter de voir les choses en face, sans filtre, sans excuses.