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L’europe devance les États-unis dans l’aide militaire à l’ukraine : puissance retrouvée ou faiblesse consentie ?
Credit: Adobe Stock

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, un fait inattendu bouleverse l’équilibre habituel de l’Occident : c’est l’Europe, et non plus les États-Unis, qui fournit désormais la plus grande part de l’aide militaire à Kiev. Les chiffres sont vertigineux : plus de 100 milliards d’euros engagés par les pays européens sous forme d’armements, de munitions, d’équipements et d’appuis logistiques, là où Washington, autrefois moteur incontesté, commence à ralentir sa cadence, freinée par des divisions internes et par le spectre d’un Donald Trump qui promet de “mettre fin à la guerre par la diplomatie”. Cette inversion historique pose une question essentielle : l’Europe se libère-t-elle enfin de sa dépendance militaire envers les États-Unis ou, au contraire, paie-t-elle le prix d’un retrait américain qui la laisse seule face à Moscou ? Ce basculement, largement commenté à Bruxelles, à Berlin et à Washington, marque un tournant. Car il n’exprime pas seulement des choix budgétaires : il redessine en profondeur l’architecture des rapports de force transatlantiques. L’Europe avance, mais avance-t-elle par courage ou par contrainte ?

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