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Texas et Californie redessinent leurs cartes électorales : quand la démocratie devient un champ de guerre invisible
Credit: Adobe Stock

Ce n’est pas un simple ajustement administratif, ni un geste bureaucratique anodin. Non. Ce qui se joue aujourd’hui entre le Texas et la Californie, c’est une bataille sanglante mais invisible, un duel silencieux où les crayons rouges valent des fusils et où chaque trait tiré sur une carte électorale peut décider du futur politique des États-Unis. En redessinant leurs cartes électorales, ces deux géants de la démographie se livrent à une manœuvre brutale : contrôler non seulement les prochaines élections de mi-mandat, mais aussi la voix de millions de citoyens pour les dix prochaines années. Ce n’est pas un ajustement technique, c’est un cambriolage démocratique. Une manipulation froide de la géométrie pour fabriquer des victoires artificielles.

Je le dis clairement : le redécoupage électoral est une arme. Une arme légale, acceptée, institutionnalisée, et pourtant plus dangereuse que certains coups d’État militaires. Car ici, le peuple croit toujours voter librement, alors que la carte est déjà truquée. Et au Texas comme en Californie, derrière des arguments de croissance démographique et d’équilibre représentatif, ce sont des ambitions partisanes démesurées qui se cachent, prêtes à dynamiter la confiance fragile d’une démocratie déjà érodée.

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