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Trump abat ses cartes empoisonnées : ériger un « patriote » là où il n’y a qu’un fauteur de chaos
Credit: Adobe Stock

Les États-Unis, déjà fracturés comme jamais, n’avaient pas besoin d’un nouvel incendie. Pourtant, Donald Trump, aujourd’hui président en exercice, choisit délibérément de jeter une torche enflammée dans une société déjà saturée de tensions. En proclamant qu’un homme condamné pour avoir sapé l’intégrité électorale n’est pas un criminel mais un « patriote », il pulvérise la frontière entre justice et imposture, entre dissidence et trahison. Ce geste est plus qu’un soutien : c’est une provocation, une proclamation stratégique, une manipulation avide qui vise à galvaniser ses partisans. Trump ne se contente jamais de pousser le chaos : il le sanctifie.

Ce renversement des valeurs est d’une brutalité inouïe. Dans son récit, la loi étouffe, le juge trahit, le coupable se sacralise. Ce qui devait rejeter, il l’élève. Ce qui devait inspirer honte, il l’érige en gloire. Et dans ce théâtre noir, ce sont les fondations de la démocratie américaine qui vacillent. Car ce n’est pas un simple discours de campagne : c’est une guerre totale contre la perception de la vérité. À mesure que ses mots frappent, l’Amérique se fragilise, chaque verdict se relativise, et chaque citoyen hésite : où se trouve encore le réel ?

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