L’Ukraine frappe fort en 24 heures : trois percées qui font vaciller le Kremlin
Auteur: Maxime Marquette
La guerre ne dort jamais, mais ces dernières 24 heures ont vu le sol ukrainien trembler sous la puissance d’une résilience sauvage, acérée, presque brutale. Trois percées d’une fulgurance redoutable, taillées dans le fer et la poussière, sont venues déchirer les plans du Kremlin et remettre en cause l’ensemble de l’équilibre fragile sur le front de l’Est. Ce n’est pas un feu de paille, mais un brasier qui s’élargit, qui gronde, qui mord la chair des positions russes. Derrière chaque avancée, il y a un défi à la fatalité, une gifle portée à la logique d’invasion, un souffle nouveau insoupçonné. L’Ukraine ne capitule pas. Elle attaque. Elle conquiert. Et ses soldats n’épargnent rien dans leur quête de liberté. Aujourd’hui, elle marque l’histoire d’un trait profond et sanglant.
Je le ressens intensément : ces percées sont bien plus que des victoires tactiques. Elles sont l’incarnation d’un peuple debout face au rouleau compresseur, l’expression sauvage d’une volonté farouche que même la machine de guerre russe ne peut contenir. À vous qui regardez ce monde basculer, sachez-le : l’Ukraine frappe, frappe fort, et elle ne compte pas s’arrêter.
1. Explosion de la ligne russe à Komarivka : la trouée qui change tout

Un bond en avant de sept kilomètres
Komarivka, ce nom résonne aujourd’hui comme un stade d’affrontement brutal. Plus de sept kilomètres de lignes russes arrachés, en une seule journée. Une avancée qui n’est pas née du hasard, mais d’une stratégie millimétrée. Les forces ukrainiennes ont broyé des défenses lourdes, démantelé des bastions bétonnés, et repris des villages entiers avec une rapidité affolante. C’est une fracture béante qui apparaît dans l’armure russe, un sanglot de métal et de poussière qui annonce que rien n’est invincible. Cette percée n’a pas seulement un effet territorial : elle démolit le mythe russe de l’invincibilité.
Une libération qui enflamme le moral
Le drapeau qui s’élève sur les demeures libérées, les cris étouffés des soldats enlacés dans un instant de fierté, tout cela ajoute à la magie guerrière d’une victoire complète. Cette libération symbolise la capacité ukrainienne à renaître, à refuser l’ombre. C’est le souffle qui allume l’espoir, la flamme qui ranime la détermination. Cette zone reprise est devenue un sanctuaire fragile, un bastion de lumière au cœur des ténèbres. Le combat ici n’est pas terminé, mais la victoire est grisée d’intensité.
La débâcle organisée des Russes
Surpris, démunis, les Russes réagissent en vain. La cohésion de leurs positions s’effrite vite, engluée dans l’urgence et la confusion. Politisés mais désorganisés, leurs hommes oscillent entre repli et résistance fébrile. Cette trouée devenue béante inaugure un engrenage d’effets domino, une chaîne de reculs douloureux. Chaque minute perdue dans cette zone fragilise l’effort de guerre total. Komarivka, c’est la faille dans l’armure glacée de Moscou.
Je sens vibrer en moi l’énergie brute de ce combat. Une danse sauvage entre courage et machine. C’est dans ces instants que la guerre révèle son vrai visage : cruel, irrégulier, magnifique aussi.
2. Filia et la poussée du front sud : vers la reconquête progressive

Le contrôle renaissant des corridors stratégiques
Au sud, autour de Filia, la bataille s’intensifie avec une précision tactique digne des plus grandes manœuvres. Les Ukrainiens ne se contentent plus de contenir. Ils avancent, pas à pas, consolidant routes et chemins cruciaux, pour transformer les lignes ennemies en pièges. La reprise de ces axes stratégiques ouvre une fenêtre nouvelle vers une reconquête élargie, qui obstrue la logistique russe et verrouille ses mouvements. Cette poussée illustre la capacité ukrainienne à conjuguer patience et violence, douceur tactique et agressivité rageuse.
Une guerre d’usure où chaque village compte
Les combats des villages environnants sont crus, souvent sanglants, mais terriblement concentrés. Chaque maison reprise est un cadenas en moins, chaque rue libérée une rupture dans la chaîne adverse. Cet art de l’usure est devenu la signature ukrainienne : user l’ennemi à l’infini, pour lui ôter toute capacité à réagir ou à contre-attaquer. Et dans cette guérilla moderne, ce sont les micros avancées qui gagnent la guerre. Filia est devenu un symbole de cette ténacité progressive mais implacable.
Les failles russes exposées
Les forces d’occupation semblent à bout de souffle. Leurs renforts peinent à suivre, leurs positions se délitent sous la pression répétée. Les tentatives de contre-offensives échouent, minées par une défense ukrainienne qui ne fait plus que reculer mais riposter avec brutalité à tout assaut. Le front sud se fissure. Et dans ces fissures s’infiltre, comme un poison, l’idée d’une désintégration progressive mais assurée.
Je revois les lignes bouger, s’écrouler, franchies par des soldats aux pieds tremblants mais au regard d’acier. Là, dans ce combat de proximité, se joue une partie invisible, une partie d’âme autant que de chair.
3. Percée surprise dans les environs de Kryvyi Rih : le choc du centre

Une offensive éclair qui déstabilise
La zone autour de Kryvyi Rih a vu une percée inattendue, fulgurante, secouant un front jugé jusque-là stable. En moins de 24 heures, des unités mobiles ukrainiennes ont brisé des lignes de défense, engloutissant des postes russes et libérant des hectares de zones précédemment contrôlées. Cette offensive, presque chirurgicale, a pris Moscou de court, remettant en question les forces de repli et la capacité de réaction rapide. L’effet de surprise doublé de la précision tactique a produit un effet dévastateur.
Une victoire symbolique et stratégique
Kryvyi Rih, bien que moins médiatisée que d’autres villes, possède une importance stratégique énorme pour l’armée russe. Cette percée déstabilise leurs plans d’incursion ou de maintien du territoire central ukrainien. Elle permet aux forces ukrainiennes de respirer, mais surtout de repositionner leurs appuis pour des offensives futures. C’est une victoire amère mais lourde de sens, qui annonce la montée en puissance progressive d’une contre-offensive généralisée.
Le proto-moment d’une revanche prometteuse
Dans les rangs ukrainiens, cette avancée fait l’effet d’une revanche concrète, d’une lumière dans l’obscurité qui semble s’étirer sans fin. C’est une étincelle d’espoir que même les observateurs internationaux relèvent. Car si cette dynamique se prolonge, elle pourrait remettre à zéro les équilibres stratégiques, et redessiner un avenir jusqu’ici jugé improbable. Kryvyi Rih, dans ce combat, devient un nom dans la bouche des soldats, un objectif pour tout un peuple.
Je sens la montée de cette flamme d’espoir, fragile mais vivace. Quand on voit la détermination dans l’avancée, un frisson me saisit : cette guerre est toujours pleine de surprises, de retournements. Et parfois, la lumière apparaît dans les endroits les plus inattendus.
Les lignes bougent, la guerre s’enflamme

Les réactions russes en surplace
Ces trois percées ne sont pas passées inaperçues de Moscou. Mais leurs réponses sont souvent désordonnées, réactives, manquant de cette agressivité stratégique qui pourtant semblait caractériser leur campagne initiale. Dans certains secteurs, l’armée russe multiplie les renforts, mais le moral semble en berne. Ces reculs, aussi symboliques soient-ils, s’accumulent en un tableau inquiétant pour la supériorité russe. Le poids logistique, les pertes humaines, la pression psychologique marquent un tournant. Et cette stagnation concède peu à peu le terrain à une force ukrainienne plus dynamique et adaptable.
Le poids des pertes
Dans ces combats acharnés, le prix est colossal. Chaque village repris coûte des vies, chaque avancée est arrosée de sang. Moscou fait face à un dilemme mortel : continuer à envoyer des forces pour tenter de contenir la vague ukrainienne ou accepter des pertes qui déshumanisent son armée. Ce poids pèse non seulement dans les centres de commandement russes, mais aussi dans les consciences des combattants. Le front semble devenir un fossé qui engloutit lentement les soldats, les matériels, et, surtout, la volonté.
La résilience ukrainienne comme moteur
Mais pour Kiev, ces percées sont plus qu’un gain matériel. Elles sont la preuve vivante que la tentative de conquête russe est loin d’être achevée. Elles galvanisent un peuple martyr, renforcent la détermination des forces armées, et nourrissent l’espoir d’une victoire finale. Ce moteur psychologique est peut-être la plus puissante des armes. Car dans une guerre d’usure, celui qui conserve la foi peut briser les montagnes. Et Kiev en fait l’expérience, jour après jour.
Je ressens profondément cette énergie fragile, mais invincible. Ce n’est pas une énergie qui s’explique en chiffres, mais une force vitale, qui sourd du sang, de la terre, et de la volonté d’un peuple décidé à ne pas disparaître.
Conclusion : une nouvelle ère s’ouvre dans la guerre ukrainienne

Ces trois percées fulgurantes, en seulement 24 heures, ne sont pas des accidents. Elles annoncent un bouleversement majeur dans la guerre entre Kiev et Moscou. Avancées à Komarivka, poussée dans le sud autour de Filia, choc au centre près de Kryvyi Rih : autant d’explosions dans le paysage militaire russe, autant de messages de survie et d’espoir ukrainiens. La tactique, la technologie et le courage s’entrelacent dans un combat où chaque mètre, chaque maison, chaque drapeau repris fait trembler les certitudes du Kremlin. C’est une fracture profonde, un tournant palpable, une nouvelle ère guerrière où la résistance ukrainienne impose son rythme et ses règles.