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Désarmement du Hezbollah : Washington hausse le ton et exige des preuves, Beyrouth tremble et Téhéran ricane
Credit: Adobe Stock

Les mots claquent, secs, sans appel. Une émissaire américaine s’est rendue à Beyrouth avec un message brutal : “Nous voulons des actes, pas des discours”. Derrière ces propos, une exigence inflexible : le désarmement du Hezbollah. Une requête répétée depuis des décennies mais rarement exprimée avec autant de sécheresse, de menace, de condescendance aussi. À l’ombre des bombes qui pourraient enflammer la région, les États-Unis durcissent le ton. Et cette phrase, en apparence diplomatique, résonne déjà comme un ultimatum qui secoue le Liban et qui renforce, par contraste, le sourire cynique de Téhéran.

Car derrière cette exigence américaine se cache bien plus qu’une simple question militaire. Elle dévoile les fractures régionales, la faiblesse du Liban, l’arrogance américaine, et surtout l’ambiguïté infernale qui entoure le Hezbollah : mouvement politique, milice armée, proxy de l’Iran. En un mot : une bombe vivante au cœur du Proche-Orient. Quand Washington exige des actes, il ne demande pas. Il menace. Et chaque Libanais, chaque observateur, comprend que si rien ne bouge, l’étincelle pourrait transformer le pays en brasier. Nous entrons dans un moment où l’Histoire accélère, où un mot américain devient une possible apocalypse libanaise.

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