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Ils l’appellent “président de l’Europe” : quand Trump jubile d’un surnom offert par Macron, Meloni, von der Leyen et consorts
Credit: Adobe Stock

Le 24 août 2025, Donald Trump n’a pas inventé l’expression. Devant un parterre de journalistes à Washington, il s’est contenté de savourer, un sourire carnassier aux lèvres : « Ils m’appellent le président de l’Europe ». Ces “ils” ? Rien de moins que les dirigeants européens les plus influents du moment : Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Alexander Stubb, Ursula von der Leyen et même le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Tous s’étaient rendus, une semaine plus tôt, dans la capitale américaine pour soutenir Volodymyr Zelensky et coordonner une énième réponse commune face à Moscou. Et Trump, lui, s’en amuse. « C’est un honneur, j’aime ces gens, ce sont des gens bien, de grands dirigeants », ajoute-t-il, avec cette ironie ambiguë qui le caractérise. Le monde retient surtout la première phrase, parce qu’elle sonne comme une gifle diplomatique.

Car le message sous-jacent est limpide : si l’Europe appelle Trump “son président”, c’est qu’elle accepte sa domination. Trump jubile, ses partisans applaudissent, et l’opinion européenne, elle, s’étrangle entre colère, humiliation et résignation. Cette révélation n’est pas anodine. Elle claque comme une vérité nue : le vieux continent, incapable de parler d’une seule voix en temps normal, a fini par se regrouper… mais autour d’un président américain.

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