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Xi Jinping cajole l’Iran mais prépare secrètement son abandon : le double-jeu chinois qui bouleverse le Moyen-Orient
Credit: Adobe Stock

« Nous nous opposons à l’usage de la force », le mensonge diplomatique du siècle

Dans les salons feutrés du Palais du Peuple à Beijing, Xi Jinping vient de servir à Masoud Pezeshkian la plus hypocrite des déclarations diplomatiques contemporaines. En affirmant s’opposer à « l’usage de la force » pour résoudre les différends internationaux, le président chinois délivre un double message d’une perversité stratégique saisissante : rassurer publiquement son « allié » iranien tout en préparant discrètement son lâchage face aux pressions américaines croissantes. Cette comédie diplomatique, jouée devant les caméras du monde entier, dissimule l’une des plus grandes trahisons géopolitiques de notre époque.

Cette rencontre sino-iranienne intervient dans un contexte explosif où l’Iran fait face aux menaces militaires israélo-américaines les plus graves depuis 1979, tandis que la Chine navigue entre ses intérêts énergétiques vitaux et sa peur panique d’une confrontation avec Washington. Cette gymnastique diplomatique chinoise révèle l’ampleur de la duplicité de Beijing qui instrumentalise l’Iran comme monnaie d’échange dans sa guerre commerciale avec l’Amérique de Trump, tout en maintenant les apparences d’une solidarité anti-occidentale de façade.

Pezeshkian, l’homme seul face au piège chinois

Le président iranien Masoud Pezeshkian découvre amèrement à Beijing que son « partenaire stratégique » chinois manie l’art de la promesse creuse avec un cynisme consommé. Cette visite présidentielle iranienne, présentée comme un sommet de l’alliance sino-iranienne, se transforme progressivement en exercice d’humiliation diplomatique où Pezeshkian mendie des garanties que Xi refuse de donner. Cette asymétrie révèle la nature coloniale de la relation sino-iranienne où Tehran devient le fournisseur captif d’un Beijing qui dicte ses conditions.

Cette dépendance iranienne vis-à-vis de la Chine transforme Pezeshkian en suppliant géopolitique contraint d’accepter les conditions chinoises pour survivre économiquement face aux sanctions occidentales. Cette inversion des rapports de force révèle comment Beijing transforme progressivement l’Iran en État-client totalement dépendant de ses achats pétroliers et de ses investissements industriels, créant une relation de vassalité déguisée en partenariat stratégique.

Beijing joue sur tous les tableaux simultanément

Cette déclaration pacifiste de Xi intervient exactement 48 heures après la signature du méga-contrat gazier avec la Russie de Poutine, révélant la stratégie chinoise de diversification énergétique qui vise à réduire sa dépendance iranienne. Cette synchronisation révèle que Beijing prépare méthodiquement son émancipation énergétique vis-à-vis de Tehran tout en maintenant les apparences d’une alliance stratégique. Cette duplicité chinoise transforme l’Iran en variable d’ajustement de la géopolitique énergétique mondiale.

Cette stratégie de diversification géopolitique révèle aussi la volonté chinoise de ménager Washington en cas d’escalade militaire au Moyen-Orient. En multipliant les sources d’approvisionnement énergétique — Russie, Iran, Arabie Saoudite, Venezuela — Beijing se donne les moyens de sacrifier l’Iran sans compromettre sa sécurité énergétique nationale. Cette prévoyance stratégique transforme chaque déclaration d’amitié sino-iranienne en mensonge calculé.

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