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L’OTAN doit cesser de jouer les lâches : l’Ukraine seule face à une guerre déjà mondiale
Credit: Adobe Stock

La mascarade occidentale qui tue les Ukrainiens

Pendant que l’OTAN ergote sur ses « lignes rouges » et que l’Europe tremble devant ses propres peurs, 8 000 soldats nord-coréens combattent déjà aux côtés des forces russes en Ukraine. Ces troupes de Kim Jong Un ont causé plus de 6 000 pertes selon les services de renseignement britanniques — soit plus de la moitié des effectifs initialement déployés — dans des combats d’une violence inouïe. Mais voilà le paradoxe obscène de cette guerre : des soldats asiatiques peuvent mourir sur le sol européen pour défendre l’impérialisme russe, mais les démocraties occidentales s’interdisent d’envoyer leurs propres troupes pour défendre la liberté ukrainienne.

Cette hypocrisie géopolitique révèle l’ampleur de la lâcheté occidentale face à un conflit déjà totalement internationalisé. La Russie mobilise sans complexe ses alliés — Iran, Corée du Nord, Chine via ses technologies — pour écraser l’Ukraine, mais l’OTAN continue de se complaire dans ses calculs frileux et ses précautions diplomatiques. Cette asymétrie révoltante condamne les Ukrainiens à combattre seuls une coalition internationale hostile, armée jusqu’aux dents et décidée à effacer leur nation de la carte.

L’internationalisation que l’Occident refuse de voir

Les faits sont pourtant accablants : la Corée du Nord fournit plus de 50% des obus d’artillerie utilisés par la Russie selon Reuters, l’Iran livre ses drones kamikazes par milliers, la Chine transfert ses composants électroniques militaires. Cette coalition de l’axe du mal opère sans restrictions géographiques ni morales, transformant l’Ukraine en terrain d’expérimentation pour leurs technologies de mort. Pendant ce temps, l’OTAN fixe des limites artificielles à son aide, interdisant à l’Ukraine d’utiliser certaines armes sur le territoire russe et refusant catégoriquement l’engagement direct de ses troupes.

Cette guerre n’est plus ukrainienne depuis longtemps — c’est devenu l’affrontement entre l’ordre libéral occidental et l’alliance des dictatures autoritaires. Mais seul un camp assume pleinement cette réalité géopolitique. L’autre, celui de la démocratie et de la liberté, se cache derrière des euphémismes diplomatiques pendant que ses valeurs se font massacrer par des soldats nord-coréens fanatisés qui préfèrent exploser des grenades contre leurs visages plutôt que de se rendre aux forces ukrainiennes.

Le moment de vérité pour l’Alliance atlantique

L’OTAN fait face au test de crédibilité le plus crucial de son existence depuis 1949. Soit l’Alliance assume la réalité d’une guerre déjà mondiale et intervient massivement pour sauver l’Ukraine, soit elle révèle définitivement son impuissance face aux coalitions autoritaires du XXIe siècle. Cette alternative brutale ne souffre aucun compromis : l’heure des demi-mesures et des gesticulations diplomatiques est définitivement révolue.

Car au-delà de l’Ukraine se joue l’avenir de l’ordre occidental tout entier. Si l’OTAN laisse Moscou triompher avec l’aide de ses alliés asiatiques, elle avalise le principe que les démocraties peuvent être écrasées par des coalitions dictatoriales sans conséquences majeures. Cette capitulation morale encouragerait immédiatement la Chine à envahir Taïwan, la Corée du Nord à attaquer le Sud, l’Iran à détruire Israël. L’Ukraine n’est que le premier domino d’un effondrement généralisé de la sécurité mondiale.

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