Aller au contenu
Mozdok brûle : l’Ukraine frappe au cœur de l’arsenal nucléaire russe
Credit: Adobe Stock

L’attaque qui terrorise le Kremlin

Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2025, l’Ukraine a frappé là où ça fait le plus mal : Mozdok, cette base aérienne stratégique d’Ossétie du Nord située à plus de 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne. Cette frappe audacieuse contre le sanctuaire des MiG-31K porteurs de missiles Kinzhal révèle l’ampleur terrifiantede la capacité offensive ukrainienne, capable désormais de porter la guerre au cœur même de l’arsenal nucléaire russe. L’attaque combinée de drones et de missiles contre cette forteresse militaire marque un tournant géopolitique majeur : l’Ukraine ne subit plus, elle dicte le tempo de l’escalade.

L’impact psychologique de cette frappe dépasse largement ses dégâts matériels. Mozdok abrite les bombardiers Tu-22M3 et les chasseurs MiG-31K qui terrorisent quotidiennement les villes ukrainiennes avec leurs missiles hypersoniques Kinzhal. Que cette base, symbole de la puissance de projection russe, puisse être attaquée impunément révèle l’effondrement des défenses aériennes russes face à l’ingéniosité technologique ukrainienne. Cette humiliation stratégique transforme le prédateur russe en proie vulnérable, renversant dramatiquement la dynamique psychologique du conflit.

1000 kilomètres de haine ukrainienne

La distance séparant l’Ukraine de Mozdok — plus de 1000 kilomètres — révèle l’ampleur révolutionnaire de la capacité de frappe ukrainienne développée en trois ans de guerre totale. Cette portée stratégique transforme l’intégralité du territoire russe en terrain de chasse potentiel pour les drones ukrainiens, abolissant définitivement la notion de sanctuaire géographique pour l’armée russe. Cette révolution technologique ukrainienne redistribue fondamentalement les cartes géopolitiques du conflit.

Cette frappe illustre parfaitement la stratégie ukrainienne de « guerre longue portée » annoncée par Zelenskyy : porter systématiquement la guerre sur le territoire russe pour contraindre Poutine à négocier. Cette doctrine offensive transforme chaque base aérienne, chaque dépôt de munitions, chaque centre de commandement russe en cible légitime de la vengeance ukrainienne. Une escalade calculée qui vise à faire payer à la Russie le prix de son agression sur son propre territoire.

Les MiG-31K dans la ligne de mire

Mozdok n’est pas une cible au hasard — c’est le sanctuaire des MiG-31K Foxhound, ces intercepteurs supersoniques transformés en plateformes de lancement des redoutables missiles hypersoniques Kinzhal. Ces armes de terreur, capables d’atteindre Mach 10 et de frapper n’importe quelle ville ukrainienne en quelques minutes, incarnent la supériorité technologique que revendique Moscou. Que leur base de déploiement puisse être attaquée révèle l’obsolescence de cette prétendue invincibilité russe.

L’attaque de Mozdok vise également les bombardiers Tu-22M3 Backfire qui pilonnent quotidiennement les infrastructures civiles ukrainiennes. Ces mastodontes de l’aviation russe, symboles de la terreur aérienne exercée sur les populations ukrainiennes, découvrent amèrement qu’ils ne sont plus en sécurité même à des centaines de kilomètres des lignes de front. Cette vulnérabilité révélée transforme les chasseurs en gibier, inversant psychologiquement les rôles dans cette guerre aérienne.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content