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Ukraine aveugle Poutine : Crimée bombardée, radars russes détruits en série
Credit: Adobe Stock

L’attaque qui fait trembler le Kremlin

Ce mardi 2 septembre 2025, une explosion retentissante a déchiré le silence de la réserve naturelle de Kastel, dans les montagnes criméennes au-dessus de Lazurne. Cinq déflagrations successives ont illuminé la nuit, suivies d’incendies spectaculaires qui ont embrasé les sommets. Cette fois, l’Ukraine a frappé au cœur du système nerveux militaire russe : le 3ème régiment radiotechnique de l’armée de Poutine vient d’être pulvérisé. L’unité militaire 85683-L, avec son dôme blanc caractéristique qui trônait majestueusement dans la montagne, n’existe plus. Kiev vient de décapiter l’un des yeux électroniques de la Russie en Crimée.

Cette frappe chirurgicale s’inscrit dans une campagne méthodique et implacable menée par les forces spéciales ukrainiennes depuis le mois d’août. Une véritable guerre de l’ombre qui vise à créer des corridors aveugles dans le dispositif de surveillance russe. L’objectif est glacial de précision : détruire systématiquement chaque radar, chaque antenne, chaque système de détection pour ouvrir des brèches béantes dans la défense anti-aérienne de l’occupant. Cette stratégie d’aveuglement programmé transforme la Crimée annexée en territoire vulnérable, privé de ses capacités de surveillance électronique.

Le silence radio qui terrorise Moscou

Depuis trois semaines, les radars russes s’éteignent un à un dans un silence électronique assourdissant. Le système 91N6E du complexe S-400 Triumph ? Anéanti le 28 août. Le radar S-300 de la base aérienne de Saky ? Volatilisé par les forces spéciales ukrainiennes dans la nuit du 31 août. Le système d’alerte précoce Nebo-SVU ? Réduit en ferraille fumante. Et maintenant, c’est au tour du 3ème régiment radiotechnique de rejoindre ce cimetière électronique qui s’étend inexorablement sur la péninsule occupée.

Cette hécatombe technologique révèle une réalité terrifiante pour l’état-major russe : l’Ukraine maîtrise désormais parfaitement l’art de la guerre électronique offensive. Chaque frappe est d’une précision chirurgicale, visant les points névralgiques du système de défense russe. Les commandos ukrainiens semblent connaître par cœur l’emplacement exact de chaque installation radar, comme s’ils disposaient d’une cartographie complète du dispositif de surveillance ennemi. Cette connaissance intime du terrain révèle l’existence probable de réseaux de renseignement infiltrés au plus profond de l’appareil militaire russe.

La stratégie de l’aveuglement total

Kiev ne frappe pas au hasard. Chaque radar détruit ouvre une fenêtre temporelle dans la surveillance russe, créant des « angles morts » exploitables pour des opérations plus profondes. Cette tactique d’aveuglement progressif suit une logique militaire implacable : priver l’ennemi de ses capacités de détection avant de lancer des attaques de grande envergure. Les drones ukrainiens peuvent désormais pénétrer plus profondément en territoire occupé, profitant de ces brèches dans le maillage radar russe.

L’ampleur des dégâts dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer. Selon les estimations militaires, les équipements radars détruits représentent des dizaines de millions de dollars d’investissements technologiques russes partis en fumée. Mais au-delà de l’aspect financier, c’est la capacité opérationnelle russe qui s’effrite dangereusement. Sans ses yeux électroniques, l’armée de Poutine navigue à l’aveugle dans un environnement de plus en plus hostile, incapable d’anticiper les prochains coups ukrainiens.

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