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Le dessin qui pourrait faire tomber Trump : ce que le Congrès vient de découvrir dans les archives d’Epstein
Credit: Adobe Stock

Une bombe vient d’exploser au cœur de Washington ce lundi 8 septembre 2025. Le Congrès américain a mis la main sur le document que Donald Trump jurait ne pas exister : un dessin sexuellement explicite accompagné d’un message d’anniversaire pour Jeffrey Epstein, apparemment signé de sa main. Cette révélation, extraite du fameux « livre d’anniversaire » d’Epstein pour ses 50 ans en 2003, pulvérise les dénégations présidentielles et ouvre une brèche béante dans la muraille de secrets qui entoure les relations entre l’ancien président et le prédateur sexuel décédé.

L’image est saisissante, troublante, accablante. Un contour de femme nue tracé à l’encre noire, avec le prénom « Donald » inscrit sous sa taille, accompagné d’un message glaçant : « Joyeux anniversaire — et que chaque jour soit un autre merveilleux secret. » En bas de cette composition scandaleuse : la signature griffonnée et reconnaissable de Trump. Ce document, que le président avait qualifié de « faux complet » et qui lui avait valu d’intenter un procès de 10 milliards de dollars contre le Wall Street Journal, existe bel et bien. Il est là, authentifié, subpoena par les avocats de la succession Epstein.

La révélation qui ébranle la présidence

Les démocrates de la Commission de surveillance de la Chambre ont frappé fort en publiant cette image sur leurs réseaux sociaux officiels. « Nous avons obtenu le tristement célèbre ‘Livre d’anniversaire’ qui contient une note du président Trump qu’il prétendait ne pas exister », a déclaré le représentant Robert Garcia de Californie. Cette phrase résonne comme un glas pour la crédibilité présidentielle. Car comment expliquer l’inexplicable ? Comment justifier l’existence d’un document que l’on a nié avec tant de véhémence ?

La stratégie de déni total s’effondre face à la réalité documentaire. Trump avait pourtant été catégorique : « Je n’ai jamais écrit une image de ma vie. Je ne dessine pas de photos de femmes. Ce n’est pas mon langage. Ce ne sont pas mes mots. » Ces protestations résonnent aujourd’hui comme les derniers soubresauts d’un mensonge qui se meurt. La vérité, nue et cru comme ce dessin maudit, vient de rattraper celui qui pensait pouvoir l’enterrer à jamais.

L’arsenal documentaire de la succession Epstein

Ce dessin n’est que la partie émergée de l’iceberg. La succession d’Epstein a livré au Congrès un véritable trésor de guerre documentaire : le livre d’anniversaire complet, confectionné par Ghislaine Maxwell pour les 50 ans d’Epstein, contenant des lettres et dessins de dizaines de personnalités. Parmi elles, l’ancien président Bill Clinton et le milliardaire Leon Black. Un Who’s Who du pouvoir américain pris au piège de sa proximité avec le prédateur de Palm Beach.

Cette livraison documentaire répond à une assignation à comparaître (subpoena) émise par la Commission de surveillance le mois dernier. Les enquêteurs réclamaient une gamme étendue de documents : le livre d’anniversaire, le testament d’Epstein, son accord de non-poursuite de 2008 avec les procureurs fédéraux de Floride, et une multitude de documents financiers. Un arsenal juridique qui pourrait bien faire exploser en vol la présidence Trump.

Le contexte explosif de 2003

L’année 2003 revêt une signification particulière dans cette chronologie de la honte. C’est à cette époque que Trump et Epstein évoluaient dans les mêmes cercles mondains de Palm Beach, fréquentant assidûment le club privé Mar-a-Lago. Leurs relations semblaient alors au beau fixe, loin de la rupture que Trump prétendra plus tard avoir orchestrée 15 ans avant l’arrestation d’Epstein en 2019. Ce livre d’anniversaire témoigne d’une intimité troublante entre les deux hommes, une complicité que le futur président s’évertuera à nier.

Les journaux de vol révèlent que Trump a emprunté au moins une fois l’avion privé d’Epstein. Une proximité géographique et sociale qui prend aujourd’hui des allures de compromission morale. Car comment expliquer qu’un homme d’affaires respecté puisse entretenir de telles relations avec un individu dont les penchants pédophiles étaient déjà suspectés dans certains cercles ? Cette question lancinante hante désormais la présidence américaine.

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