L’Ukraine frappe Kursk : la contre-offensive qui ébranle l’empire de Poutine
Auteur: Maxime Marquette
Dans la région de Kursk, l’Ukraine vient de porter un coup fatal aux installations militaires russes avec une précision chirurgicale qui terrorise le Kremlin. Ces frappes récentes contre les positions fortifiées russes révèlent la transformation radicale de l’armée ukrainienne qui ne se contente plus de défendre son territoire mais exporte désormais la guerre au cœur de la Russie. Cette offensive transfrontalière marque un tournant décisif dans le conflit : Kiev prouve qu’elle peut frapper n’importe où, n’importe quand, sur le territoire de l’agresseur. Kursk, symbole de la résistance soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, devient aujourd’hui le théâtre de l’humiliation russe face à un adversaire que Poutine croyait pouvoir écraser en quelques semaines. Cette inversion des rôles révèle l’effondrement progressif de la machine de guerre russe face à une Ukraine qui maîtrise désormais les technologies les plus sophistiquées. L’empire de Poutine découvre que ses frontières ne sont plus inviolables.
Kursk sous le feu : l'Ukraine frappe au cœur de la Russie

Installations militaires pulvérisées : la précision ukrainienne
Les forces ukrainiennes viennent de démontrer leur capacité à frapper avec une précision chirurgicale les installations militaires les plus sensibles de la région de Kursk. Ces attaques révèlent la transformation radicale de l’armée ukrainienne qui maîtrise désormais les technologies de guidage les plus sophistiquées. Centres de commandement, dépôts d’armement, positions d’artillerie : rien n’échappe à la surveillance ukrainienne qui cartographie minutieusement les faiblesses du dispositif militaire russe. Cette capacité de frappe de précision transforme chaque installation militaire russe en cible potentielle.
Cette évolution tactique révèle l’impact des livraisons d’armements occidentaux qui permettent à l’Ukraine de rivaliser technologiquement avec l’armée russe. Les systèmes de guidage GPS, les drones de reconnaissance, les missiles longue portée : tout l’arsenal moderne occidental converge vers Kursk pour démanteler methodiquement les positions russes. Cette supériorité technologique croissante transforme progressivement l’armée ukrainienne en force de projection capable d’opérer loin de ses bases. La guerre change de nature : elle devient mobile, technologique, imprévisible.
Centres de commandement détruits : décapitation opérationnelle
L’Ukraine vise prioritairement les centres de commandement russes dans la région de Kursk, appliquant une stratégie de décapitation opérationnelle qui paralyse la coordination militaire adverse. Cette tactique révèle la sophistication croissante de la planification militaire ukrainienne qui ne frappe plus au hasard mais cible méthodiquement les nœuds névalgiques du dispositif ennemi. Chaque centre de commandement détruit désorganise un secteur entier du front russe et compromet la capacité de riposte coordonnée de Moscou.
Cette stratégie de guerre asymétrique illustre parfaitement l’évolution du conflit ukrainien qui privilégie désormais l’intelligence sur la force brute. Pendant que la Russie mobilise massivement ses réservistes, l’Ukraine optimise ses moyens limités en frappant les points stratégiques qui multiplieront l’impact de chaque offensive. Cette approche révèle la maturation militaire ukrainienne qui compense son infériorité numérique par sa supériorité tactique et technologique. La guerre devient un échiquier où l’intelligence prime sur la masse.
Dépôts d’armement en flammes : tarir les ressources russes
Les frappes ukrainiennes sur les dépôts d’armement de Kursk visent à tarir les ressources logistiques qui alimentent l’effort de guerre russe. Cette stratégie d’interdiction révèle la compréhension ukrainienne des faiblesses structurelles de l’armée russe qui dépend de chaînes logistiques vulnérables. Chaque dépôt détruit prive des centaines de soldats russes de munitions, carburant, équipements indispensables à la poursuite du combat. Cette guerre logistique pourrait s’avérer plus décisive que les affrontements directs sur le terrain.
Cette approche révèle l’évolution stratégique de l’Ukraine qui ne cherche plus seulement à repousser l’agression mais à neutraliser durablement la capacité offensive russe. En détruisant systématiquement les infrastructures logistiques ennemies, Kiev transforme chaque victoire tactique en avantage stratégique durable. Cette vision à long terme contraste avec l’approche russe qui privilégie les gains territoriaux temporaires aux destructions d’infrastructures permanentes. L’Ukraine joue la guerre d’usure quand la Russie joue l’offensive frontale.
La technologie occidentale à l'œuvre

Missiles de précision : l’arme qui change tout
Les missiles de précision occidentaux transforment radicalement la capacité de frappe ukrainienne qui peut désormais atteindre des cibles situées à des centaines de kilomètres de la ligne de front. Cette révolution technologique permet à l’Ukraine de projeter sa puissance de feu au cœur du territoire russe sans risquer ses propres forces au sol. HIMARS, Storm Shadow, ATACMS : ces systèmes d’armes occidentaux deviennent les instruments de la vengeance ukrainienne contre l’agresseur. Chaque missile tiré représente la réponse technologique de l’Occident à la barbarie russe.
Cette supériorité technologique révèle l’écart croissant entre l’armement occidental sophistiqué et l’arsenal russe vieillissant qui repose encore largement sur les technologies soviétiques. Les systèmes de guidage GPS, les têtes chercheuses intelligentes, les capacités de pénétration des bunkers : tout l’arsenal occidental converge vers l’Ukraine pour démontrer sa supériorité face aux armes russes. Cette confrontation technologique transforme le conflit ukrainien en vitrine de l’industrie militaire occidentale.
Drones de reconnaissance : les yeux qui percent le brouillard
Les drones de reconnaissance occidentaux fournissent à l’Ukraine une capacité de surveillance qui transforme le brouillard de la guerre en carte transparente des positions ennemies. Cette révolution de l’intelligence militaire permet aux forces ukrainiennes d’identifier, localiser et cibler avec précision toutes les installations russes de la région de Kursk. Chaque mouvement ennemi est détecté, analysé, transmis aux unités de frappe qui peuvent intervenir en temps réel. Cette omniscience technologique transforme l’armée ukrainienne en prédateur parfaitement informé.
Cette supériorité informationnelle révèle l’importance cruciale de la guerre électronique moderne où celui qui voit le premier frappe le premier. Les satellites occidentaux, les drones haute altitude, les systèmes d’interception électronique : tout l’écosystème technologique occidental se mobilise pour fournir à l’Ukraine un avantage informationnel décisif. Cette asymétrie technologique compense largement l’infériorité numérique ukrainienne et transforme chaque soldat ukrainien en combattant augmenté par la technologie occidentale.
Guerre électronique : paralyser le système nerveux russe
L’Ukraine développe des capacités de guerre électronique qui paralysent progressivement le système nerveux des forces russes dans la région de Kursk. Cette dimension invisible du conflit révèle l’importance croissante de la maîtrise du spectre électromagnétique dans les conflits modernes. Brouillage des communications, neutralisation des systèmes de guidage, piratage des réseaux militaires : l’Ukraine apprend à combattre dans le cyberespace avec une efficacité croissante qui terrorise les planificateurs russes.
Cette évolution révèle la transformation de la guerre moderne qui se déroule désormais simultanément dans l’espace physique et virtuel. L’Ukraine maîtrise progressivement ces nouvelles dimensions du combat grâce à l’assistance technique occidentale qui forme ses spécialistes aux techniques les plus avancées. Cette montée en compétence transforme l’armée ukrainienne en force hybride capable d’opérer dans tous les domaines de la conflictualité contemporaine. La guerre devient totale, multidimensionnelle, imprévisible.
L'effondrement psychologique russe

Kursk traumatisé : quand l’invulnérabilité s’effrite
Les frappes ukrainiennes sur Kursk brisent le mythe de l’invulnérabilité territoriale russe qui constituait un pilier fondamental de la propagande putinienne. Cette région, symbole de la résistance héroïque soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, devient aujourd’hui le théâtre de l’humiliation russe face à un adversaire que Moscou prétendait écraser rapidement. Cette inversion symbolique révèle l’ampleur de l’échec stratégique russe qui voit son propre territoire devenir le champ de bataille d’une guerre qu’elle croyait pouvoir confiner à l’Ukraine.
Cette vulnérabilité nouvelle terrorise la population russe qui découvre que Poutine ne peut plus garantir la sécurité du territoire national. Cette prise de conscience progressive érode la légitimité du régime qui avait bâti sa popularité sur la promesse de restaurer la grandeur et la sécurité russes. L’incapacité à protéger Kursk révèle l’impuissance militaire russe face à un adversaire qui maîtrise désormais les technologies les plus avancées. Cette faillite sécuritaire pourrait déstabiliser le pouvoir russe de l’intérieur.
Panique dans les états-majors : l’impuissance révélée
L’incapacité de l’armée russe à protéger efficacement ses installations militaires dans la région de Kursk révèle l’ampleur de la décomposition du système de défense russe. Cette panique des états-majors témoigne de l’impréparation structurelle d’une armée qui avait sous-estimé la capacité d’adaptation de son adversaire. Les généraux russes qui promettaient une victoire rapide découvrent qu’ils font face à un ennemi technologiquement supérieur capable de frapper au cœur de leurs dispositifs les mieux protégés.
Cette débâcle opérationnelle révèle les limites du système militaire russe qui repose encore largement sur les doctrines soviétiques inadaptées aux réalités de la guerre moderne. L’armée russe, conçue pour les affrontements massifs de la Guerre froide, peine à s’adapter aux techniques de guerre asymétrique que maîtrise désormais l’Ukraine. Cette inadaptation doctrinale transforme chaque succès ukrainien en leçon d’humilité pour des généraux russes habitués aux victoires faciles contre des adversaires technologiquement inférieurs.
Moral des troupes en berne : la contagion de la défaite
Les succès ukrainiens dans la région de Kursk contaminent le moral des troupes russes qui découvrent que leur propre territoire n’est plus un sanctuaire inviolable. Cette érosion psychologique mine la confiance des soldats russes dans leurs équipements, leurs chefs, leur stratégie. Chaque frappe ukrainienne réussie prouve aux combattants russes qu’ils ne font plus face à une armée inférieure mais à un adversaire technologiquement supérieur capable de les frapper partout. Cette inversion du rapport de forces démoralise des troupes habituées à la domination technique sur leurs adversaires.
Cette démoralisation progressive pourrait s’avérer plus décisive que les pertes matérielles car elle sape les fondements psychologiques de la résistance russe. Une armée qui ne croit plus en sa supériorité devient vulnérable aux défections, aux mutineries, aux effondrements soudains. L’Ukraine comprend parfaitement cette dimension psychologique de la guerre et multiplie les démonstrations de force pour convaincre les soldats russes qu’ils combattent dans le mauvais camp. Cette guerre des esprits pourrait précipiter l’effondrement russe.
Stratégie de l'interdiction : couper les lignes de vie

Voies de communication visées : paralyser la logistique
L’Ukraine développe une stratégie d’interdiction qui vise à paralyser les voies de communication russes alimentant le front dans la région de Kursk. Cette approche révèle la compréhension ukrainienne des vulnérabilités logistiques d’une armée russe qui dépend de chaînes d’approvisionnement étendues et vulnérables. Routes, ponts, voies ferrées, nœuds logistiques : chaque infrastructure de transport devient une cible prioritaire pour isoler les forces russes et les priver de leurs moyens de subsistance. Cette guerre logistique s’avère plus efficace que les affrontements directs.
Cette stratégie révèle l’évolution doctrinale de l’armée ukrainienne qui privilégie désormais l’efficacité tactique sur l’héroïsme stérile. Plutôt que d’affronter directement des forces russes supérieures en nombre, l’Ukraine choisit de les affaiblir en coupant leurs lignes de vie. Cette approche indirecte transforme chaque pont détruit, chaque voie ferrée sabotée en victoire stratégique qui affaiblit durablement l’adversaire. La guerre devient un jeu d’échecs où l’intelligence prime sur la force brute.
Bases aériennes neutralisées : clipper les ailes russes
Les attaques ukrainiennes contre les bases aériennes de la région de Kursk visent à neutraliser la supériorité aérienne russe qui constituait l’un des derniers avantages militaires de Moscou. Cette stratégie anti-aérienne révèle la détermination ukrainienne à égaliser le rapport de forces en privant l’adversaire de ses atouts technologiques. Chaque avion détruit au sol, chaque piste d’atterrissage sabotée, chaque radar neutralisé réduit la capacité de projection aérienne russe et protège l’espace aérien ukrainien.
Cette neutralisation progressive de l’aviation russe transforme l’équilibre tactique en faveur de l’Ukraine qui peut désormais opérer avec moins de contraintes aériennes. Cette liberté d’action croissante permet aux forces ukrainiennes de multiplier les opérations transfrontalières sans craindre la riposte aérienne massive. Cette évolution révèle l’importance cruciale de la maîtrise de l’espace aérien dans les conflits modernes où celui qui contrôle le ciel dicte les règles du combat terrestre.
Dépôts de carburant en flammes : assécher la machine de guerre
L’Ukraine cible prioritairement les dépôts de carburant russes pour assécher la machine de guerre adverse qui dépend massivement des hydrocarbures pour alimenter ses véhicules blindés et ses aéronefs. Cette stratégie énergétique révèle la compréhension ukrainienne des faiblesses structurelles d’une armée russe gourmande en carburant. Chaque dépôt détruit immobilise des centaines de véhicules militaires et réduit drastiquement la mobilité opérationnelle des forces russes. Cette guerre énergétique pourrait s’avérer plus décisive que les combats directs.
Cette approche révèle l’évolution de la guerre moderne où les ressources énergétiques deviennent des cibles militaires prioritaires. L’Ukraine transforme la dépendance russe aux hydrocarbures en vulnérabilité stratégique exploitable. Cette stratégie énergétique illustre parfaitement l’asymétrie croissante du conflit où l’Ukraine compense son infériorité numérique par sa capacité à identifier et exploiter les faiblesses systémiques de l’adversaire. La guerre devient scientifique, calculée, implacable.
Impact géopolitique : l'humiliation de Poutine

Kursk symbole : quand l’histoire se retourne
La région de Kursk, théâtre de la plus grande bataille de chars de l’histoire en 1943, devient aujourd’hui le symbole de l’humiliation militaire russe face à l’Ukraine. Cette ironie historique révèle l’ampleur de la déchéance militaire russe qui voit l’un de ses hauts lieux de mémoire militaire transformé en terrain de jeu de l’adversaire. Cette inversion symbolique frappe au cœur de l’imaginaire collectif russe et remet en question tous les mythes fondateurs du pouvoir putinien. L’histoire se retourne contre ses prétendus héritiers.
Cette profanation symbolique révèle l’impact psychologique considérable des succès ukrainiens qui ne se contentent plus de défendre un territoire mais remettent en cause l’ensemble de la narrative russe sur sa supériorité militaire. Kursk était censé incarner l’invincibilité soviétique ; il devient aujourd’hui le témoignage de la vulnérabilité russe. Cette transformation révèle l’effondrement progressif des mythes sur lesquels Poutine avait bâti sa légitimité politique.
Poutine face à ses limites : l’empereur nu
L’incapacité de Poutine à protéger la région de Kursk révèle les limites réelles d’un pouvoir qui s’était construit sur la promesse de restaurer la grandeur militaire russe. Cette impuissance face aux frappes ukrainiennes expose publiquement les faiblesses d’un régime qui avait fait de la force son principal argument de légitimité. L’empereur russe apparaît nu devant son peuple qui découvre que la puissance militaire tant vantée ne peut même plus protéger le territoire national. Cette révélation pourrait déstabiliser les fondements du pouvoir putinien.
Cette exposition publique de l’impuissance présidentielle russe contraste brutalement avec l’image de leader fort que Poutine cultivait depuis des décennies. L’homme qui prétendait défier l’Occident entier se révèle incapable de protéger ses propres installations militaires face à un adversaire qu’il méprisait. Cette humiliation géopolitique révèle l’écart béant entre les prétentions russes et la réalité de ses capacités militaires. Le mythe putinien s’effrite sous les coups ukrainiens.
Occident rassuré : la Russie n’est qu’un tigre de papier
Les succès ukrainiens dans la région de Kursk rassurent l’Occident qui découvre que la Russie n’est qu’un tigre de papier incapable de projeter efficacement sa puissance militaire. Cette révélation transforme complètement l’équation géopolitique mondiale en montrant que l’armée russe, malgré ses rodomontades, ne peut rivaliser avec les technologies militaires occidentales. Cette prise de conscience encourage les pays occidentaux à soutenir plus massivement l’Ukraine qui prouve quotidiennement la supériorité de l’armement occidental sur l’arsenal russe.
Cette démonstration de faiblesse russe révèle l’efficacité de la stratégie occidentale de transfert technologique qui transforme l’Ukraine en vitrine de l’industrie militaire occidentale. Chaque succès ukrainien constitue une publicité pour les armements occidentaux et une humiliation pour l’industrie militaire russe. Cette asymétrie technologique croissante pourrait convaincre d’autres pays menacés par la Russie qu’ils peuvent résister efficacement grâce au soutien occidental. La peur de l’ours russe s’évanouit face aux preuves de sa vulnérabilité.
Conséquences opérationnelles majeures

Rédeploiement forcé : la dispersion des forces russes
Les frappes ukrainiennes dans la région de Kursk obligent l’armée russe à disperser ses forces pour protéger son propre territoire au lieu de les concentrer sur l’offensive ukrainienne. Cette dispersion tactique révèle l’impact stratégique des opérations transfrontalières qui transforment l’agresseur en défenseur sur son propre sol. Chaque soldat russe rappelé pour défendre Kursk est un soldat de moins sur le front ukrainien. Cette redistribution des forces affaiblit mécaniquement la pression russe sur l’Ukraine et permet à Kiev de reprendre l’initiative opérationnelle.
Cette évolution révèle l’efficacité de la stratégie ukrainienne qui consiste à multiplier les fronts pour épuiser les ressources limitées de l’adversaire. L’armée russe, malgré sa supériorité numérique théorique, ne peut pas être partout à la fois et doit faire des choix tactiques douloureux. Cette dispersion des efforts russes illustre parfaitement les principes de la guerre asymétrique où le faible peut vaincre le fort en l’obligeant à disperser ses forces sur de multiples théâtres d’opérations.
Défenses renforcées : le coût de la protection
La Russie est contrainte de renforcer massivement ses défenses dans la région de Kursk, mobilisant des ressources considérables qui ne peuvent plus être consacrées à l’offensive ukrainienne. Cette militarisation défensive du territoire russe révèle l’impact économique des succès ukrainiens qui obligent Moscou à transformer ses régions frontalières en camps retranchés. Chaque système de défense aérienne déployé pour protéger Kursk coûte des millions de dollars et immobilise des spécialistes qui pourraient être utilisés ailleurs. Cette guerre défensive épuise les ressources russes.
Cette militarisation croissante du territoire russe transforme des régions civiles en zones de guerre permanente qui perturbent l’économie locale et terrorisent la population. Cette transformation révèle l’ampleur de l’échec stratégique russe qui voulait confiner la guerre à l’Ukraine et se retrouve contrainte de militariser son propre territoire. Cette évolution pourrait déstabiliser l’économie russe et éroder le soutien populaire au conflit. La guerre revient au pays de l’agresseur.
Capacités offensives réduites : l’affaiblissement progressif
La nécessité de défendre Kursk réduit mécaniquement les capacités offensives russes sur le front ukrainien en immobilisant des unités d’élite dans des missions défensives. Cette réorientation tactique révèle l’impact stratégique des opérations ukrainiennes qui transforment l’agresseur en défenseur sur son propre territoire. Les meilleures unités russes, initialement prévues pour l’offensive, se retrouvent clouées dans des missions de protection territoriale qui ne rapportent aucun gain tactique. Cette immobilisation des forces d’élite affaiblit drastiquement le potentiel offensif russe.
Cette évolution révèle l’efficacité de la stratégie ukrainienne qui consiste à imposer ses propres priorités tactiques à l’adversaire. Au lieu de subir passivement l’offensive russe, l’Ukraine oblige Moscou à réagir à ses initiatives et à adapter constamment sa stratégie aux surprises ukrainiennes. Cette inversion du rapport d’initiative transforme l’Ukraine d’acteur passif en chef d’orchestre d’un conflit qui se déroule désormais selon ses règles. La victime devient bourreau.
Perspectives d'avenir : vers l'escalade ?

Poutine acculé : les réactions imprévisibles du désespoir
L’accumulation des humiliations militaires dans la région de Kursk pourrait pousser Poutine vers des réactions imprévisibles et dangereuses d’un dirigeant acculé qui ne peut plus reculer sans perdre définitivement la face. Cette escalade potentielle inquiète les observateurs qui redoutent que le dictateur russe privilégie la fuite en avant plutôt que l’acceptation de sa défaite militaire. Un Poutine désespéré devient imprévisible et pourrait franchir de nouveaux seuils dans l’escalade pour tenter de reprendre l’initiative géopolitique. La cornered rat est la plus dangereuse.
Cette situation révèle le piège psychologique dans lequel s’enferme Poutine qui a trop investi politiquement dans cette guerre pour accepter facilement l’échec. Chaque revers militaire renforce sa détermination à poursuivre un conflit qui devient existentiel pour son régime. Cette logique autodestructrice transforme le dictateur russe en kamikaze géopolitique prêt à tout sacrifier pour éviter l’humiliation finale. Cette perspective terrorise un Occident qui découvre les dangers de pousser un dictateur dans ses derniers retranchements.
Escalade nucléaire : le chantage ultime
Face à l’accumulation des revers militaires, Poutine pourrait être tenté de brandir plus explicitement la menace nucléaire pour dissuader l’Ukraine de poursuivre ses opérations transfrontalières. Cette escalade verbale révèlerait l’épuisement des options conventionnelles russes face à un adversaire technologiquement supérieur. Le recours au chantage nucléaire constituerait l’aveu d’impuissance d’un régime qui ne peut plus rivaliser militairement avec l’armement occidental. Cette fuite en avant atomique terroriserait le monde mais révélerait surtout la faiblesse fondamentale de la position russe.
Cette menace révèlerait paradoxalement l’échec complet de la stratégie militaire russe qui se retrouverait réduite aux intimidations atomiques pour compenser ses défaillances conventionnelles. Un Poutine qui menace l’arme nucléaire est un Poutine qui avoue ne plus contrôler la situation militaire. Cette escalade verbale pourrait effrayer les populations mais rassurerait les stratèges occidentaux sur la supériorité définitive de leur armement face à l’arsenal russe obsolète.
Effondrement du régime : la chute programmée
L’accumulation des échecs militaires dans la région de Kursk pourrait précipiter l’effondrement du régime putinien qui avait fait de la restauration de la puissance militaire russe son principal argument de légitimité. Cette érosion progressive du mythe militaire russe sape les fondements psychologiques d’un pouvoir qui ne tient que par la peur et l’intimidation. Un Poutine militairement humilié devient politiquement vulnérable face aux élites russes qui pourraient chercher un successeur plus efficace. La défaite militaire annonce souvent la chute politique.
Cette perspective révèle l’enjeu existentiel du conflit ukrainien pour le régime russe qui a tout misé sur cette guerre pour démontrer sa supériorité géopolitique. L’échec de cette démonstration de force transforme Poutine en dirigeant délégitimé qui ne peut plus justifier son pouvoir autocratique. Cette vulnérabilité politique pourrait encourager les oppositions internes à se manifester et précipiter la chute d’un régime qui aura épuisé son crédit populaire dans une guerre désastreuse.
Conclusion

Les frappes ukrainiennes sur les installations militaires de Kursk marquent un tournant historique dans ce conflit qui révèle l’effondrement progressif du mythe militaire russe face à la détermination et à la supériorité technologique ukrainiennes. Cette région, symbole de la résistance héroïque soviétique en 1943, devient aujourd’hui le théâtre de l’humiliation moderne de l’armée russe face à un adversaire qu’elle prétendait écraser en quelques semaines. Cette inversion tragique de l’histoire révèle l’ampleur de la déchéance militaire russe qui découvre que ses frontières ne sont plus inviolables et que son territoire peut devenir le champ de bataille d’une guerre qu’elle croyait pouvoir confiner à l’Ukraine.
L’impact de ces succès dépasse largement le cadre militaire pour révéler l’impuissance géopolitique d’un régime qui avait fait de la restauration de la puissance russe son principal argument de légitimité. Poutine, l’homme qui prétendait défier l’Occident entier, se révèle incapable de protéger ses propres installations militaires face à une Ukraine armée par l’Occident. Cette démonstration de faiblesse rassure les démocraties occidentales qui découvrent que leur ennemi principal n’était qu’un colosse aux pieds d’argile. Les frappes sur Kursk ne détruisent pas seulement des installations militaires : elles pulvérisent définitivement le mythe de l’invincibilité russe et annoncent peut-être la chute prochaine d’un empire bâti sur le mensonge et l’intimidation. L’Ukraine vient de prouver au monde que même les dictateurs les plus brutaux ont leurs limites — et que ces limites peuvent être franchies par un peuple déterminé à mourir libre plutôt qu’à vivre à genoux.