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L’Otan déclenche l’Opération Eastern Sentry : la guerre secrète contre la Russie commence aux portes de l’Europe
Credit: Adobe Stock

12 septembre 2025, Bruxelles. Mark Rutte vient de déclencher l’irréversible : l’opération Eastern Sentry, la plus massive mobilisation militaire de l’OTAN depuis la Guerre froide. Cette annonce, prononcée d’une voix blanche par le secrétaire général de l’Alliance atlantique, marque le basculement définitif de l’Europe dans l’ère de la guerre hybride permanente contre la Russie. « C’est imprudent et inacceptable. Nous ne pouvons pas permettre aux drones russes de pénétrer dans l’espace aérien allié », déclare-t-il en révélant une opération qui transforme de facto l’Europe orientale en zone de guerre.

Cette mobilisation militaire d’urgence fait suite à l’incident du 10 septembre qui a vu 19 drones russes violer massivement l’espace aérien polonais, forçant l’OTAN à ouvrir le feu pour la première fois depuis le début de la guerre ukrainienne. Mais Eastern Sentry dépasse largement une simple réaction défensive : cette opération « multi-domaines » intègre forces aériennes et terrestres dans un dispositif permanent qui transforme l’Europe orientale en glacis militaire avancé. Danemark, France, Royaume-Uni, Allemagne mobilisent déjà chasseurs et frégates dans ce qui ressemble davantage à un déploiement de guerre qu’à un exercice dissuasif.

La réponse éclair qui révèle la préparation secrète

La rapidité foudroyante du déclenchement d’Eastern Sentry — moins de 48 heures après l’incident polonais — révèle une préparation militaire secrète de longue date. Cette réactivité opérationnelle exceptionnelle ne s’improvise pas : elle suppose des mois de planification clandestine, de pré-positionnement d’équipements, de coordination interalliés préalable. L’OTAN attendait visiblement cette provocation russe pour déclencher un dispositif militaire déjà prêt.

Cette anticipation stratégique révèle une Alliance atlantique qui a secrètement basculé depuis des mois dans une logique de guerre imminente contre la Russie. Eastern Sentry n’improvise rien : elle active un plan de bataille préexistant qui transforme l’incident polonais en prétexte à une militarisation massive de l’Europe orientale. Cette préparation clandestine révèle un niveau de tension militaire bien supérieur à ce que les opinions publiques occidentales imaginent.

Les forces déployées révèlent l’ampleur de l’escalade

L’inventaire des forces déjà engagées dans Eastern Sentry révèle une mobilisation de guerre plutôt qu’un simple renforcement défensif. Deux F-16 danois et une frégate anti-aérienne, trois Rafale français, quatre Eurofighter allemands, sans compter les contributions britanniques « volontaires » — cet arsenal représente une force de frappe considérable capable d’opérations offensives autant que défensives.

Cette montée en puissance militaire s’accompagne d’une intégration « air-sol » qui révèle des ambitions opérationnelles dépassant largement la simple interception de drones. Les « assets multi-domaines » annoncés par Rutte suggèrent un dispositif capable d’opérations terrestres dans la profondeur, transformant Eastern Sentry en instrument de projection de force plutôt qu’en simple bouclier défensif.

Le commandement américain qui assume la direction

La présence du général américain Alexus Grynkewich, commandant suprême allié en Europe, aux côtés de Rutte révèle l’engagement direct de Washington dans cette escalade malgré les réticences publiques de Donald Trump. Cette implication du commandement militaire américain contourne habilement les hésitations politiques trumpistes pour engager les États-Unis dans une logique de confrontation avec la Russie.

La déclaration martiale de Grynkewich — « l’alliance défendra chaque pouce de son territoire » — révèle une détermination militaire qui contraste cruellement avec l’ambiguïté politique de Trump suggérant que l’incident polonais « pourrait être une erreur ». Cette divergence civil-militaire américaine révèle une administration divisée entre prudence politique et logique militaire offensive.

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