Aller au contenu
Sumy sauvée : l’Ukraine pulvérise l’offensive russe et transforme l’envahisseur en proie
Credit: Adobe Stock

12 septembre 2025, Kiev. Les mots de Volodymyr Zelensky résonnent comme un glas pour les ambitions russes : « L’offensive russe sur Sumy a été complètement déjouée par nos forces ». Cette déclaration présidentielle, prononcée après le rapport du commandant en chef Oleksandr Syrskyi, scelle l’effondrement d’une opération militaire que Poutine considérait comme cruciale pour établir sa « zone tampon » le long de la frontière ukrainienne. Les forces russes qui menaçaient la capitale régionale — à seulement 12 kilomètres — viennent de subir une déroute tactique qui transforme l’agresseur en proie.

Cette victoire ukrainienne pulvérise six mois d’efforts russes acharnés pour percer les défenses de Sumy et révèle l’effondrement de la machine militaire de Poutine face à la détermination ukrainienne. Depuis janvier 2025, 53 000 soldats russes massés dans cette région tentaient désespérément d’ouvrir un second front pour soulager la pression sur le Donbass. Leur échec cuisant — abandonner 210 kilomètres carrés conquis au prix de milliers de morts — révèle une armée russe incapable d’exploiter ses avantages numériques face à la supériorité tactique ukrainienne.

Le groupe russe qui a perdu ses capacités offensives

L’aveu de Zelensky — « le groupe russe dans cette zone a perdu ses capacités offensives suite aux pertes subies » — révèle l’ampleur de la saignée infligée aux forces d’invasion. Ces 53 000 hommes que Poutine avait concentrés pour cette offensive majeure viennent de subir des pertes si massives qu’ils ne peuvent plus attaquer, contraints à une posture défensive qui révèle leur effondrement moral et matériel.

Cette décomposition révèle également l’inefficacité croissante de la stratégie russe qui mise tout sur la supériorité numérique sans parvenir à compenser son infériorité tactique et technologique. Face aux drones ukrainiens, à l’artillerie de précision occidentale, aux renseignements satellites, la masse humaine russe devient un handicap plutôt qu’un atout.

Les 12 kilomètres de Sumy qui ont résisté à l’empire

La proximité terrifiante des forces russes — à seulement 12 kilomètres de Sumy selon les cartes de bataille — révèle l’ampleur du danger écarté par la résistance ukrainienne héroïque. Cette capitale régionale de 250 000 habitants, hub logistique crucial pour l’approvisionnement du front oriental, aurait pu tomber et déstabiliser l’ensemble du dispositif défensif ukrainien.

Cette résistance révèle également la transformation de l’armée ukrainienne en force militaire mature capable de tenir tête à l’une des plus puissantes armées du monde. Cette métamorphose — de force défensive en machine de guerre offensive — illustre l’évolution spectaculaire d’une nation forgée dans l’acier de la résistance.

Les combats qui se poursuivent malgré la défaite russe

L’affirmation de Zelensky — « les combats se poursuivent dans la zone frontalière de la région de Sumy » — révèle une Ukraine qui ne se contente plus de repousser l’agresseur mais entreprend de le chasser définitivement de son territoire. Ces opérations de « nettoyage » transforment la victoire défensive en conquête offensive qui peut déboucher sur la libération totale de la région.

Cette persistance révèle également l’évolution psychologique d’une Ukraine qui refuse désormais tout compromis territorial et vise la restauration intégrale de ses frontières internationalement reconnues. Cette radicalisation des objectifs de guerre transforme chaque victoire tactique en tremplin vers la victoire stratégique finale.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content