La Chine dit à l’UE qu’elle ne peut accepter que la Russie perde sa guerre contre l’Ukraine
Auteur: Maxime Marquette
Dans les couloirs feutrés du pouvoir chinois, une vérité inavouable vient d’éclater au grand jour. Le 4 juillet 2025, lors d’un entretien à huis clos avec la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a lâché une phrase qui révèle la stratégie secrète de Pékin : « La Chine ne peut accepter que la Russie perde sa guerre contre l’Ukraine ». Cette confession brutale pulvérise l’illusion de neutralité chinoise et dévoile le plan machiavélique orchestré par Xi Jinping depuis le début du conflit.
Cette déclaration explosive — confirmée par des sources diplomatiques européennes — révèle que la Chine joue un double jeu mortel avec l’Europe. Pendant que Xi Jinping affiche publiquement sa « position objective et cohérente » en faveur de négociations et d’un cessez-le-feu, ses diplomates avouent en privé que Pékin a tout intérêt à voir l’Ukraine saigner indéfiniment. Cette hypocrisie stratégique transforme la guerre ukrainienne en instrument géopolitique chinois contre l’Occident, révélant l’ampleur de la manipulation dont l’Europe est victime depuis trois ans.
La confession qui ébranle la diplomatie mondiale
L’aveu de Wang Yi lors de cette réunion marathon de quatre heures à Bruxelles constitue un séisme diplomatique dont les répercussions se font encore sentir dans toutes les capitales occidentales. Ce responsable chinois, l’un des plus proches collaborateurs de Xi Jinping, a explicitement reconnu que la défaite russe permettrait aux États-Unis de « concentrer toute leur attention » sur la rivalité avec la Chine. Cette logique cynique transforme l’Ukraine en variable d’ajustement dans la compétition sino-américaine.
Cette révélation détruit méthodiquement tous les efforts diplomatiques chinois des trois dernières années. Les multiples propositions de paix de Pékin, les appels au dialogue, les rencontres avec Zelensky : tout cela apparaît désormais comme une mascarade soigneusement orchestrée pour maintenir les apparences tout en prolongeant secrètement le conflit. La Chine ne cherche pas la paix en Ukraine — elle instrumentalise la guerre pour affaiblir l’Occident.
Kaja Kallas face à la duplicité chinoise
La cheffe de la diplomatie européenne découvre brutalement l’ampleur de la manipulation chinoise dont l’Union européenne est victime depuis le début du conflit. Cette femme, habituée aux subtilités diplomatiques baltes face à la Russie, se retrouve confrontée à une duplicité d’une sophistication redoutable : celle d’un empire qui maîtrise l’art de dire une chose et de penser exactement l’inverse.
Cette confrontation de quatre heures révèle également la frustration croissante des diplomates européens face à l’attitude chinoise. Cybersécurité, déséquilibres commerciaux, terres rares, Taïwan, Moyen-Orient : sur tous les dossiers, la Chine adopte la même stratégie de double langage qui consiste à afficher une coopération de façade tout en poursuivant des objectifs contraires aux intérêts européens.
L’Europe dans le piège de l’enlisement
L’aveu chinois révèle que l’Europe est tombée dans un piège stratégique minutieusement conçu par Pékin. En prolongeant artificiellement le conflit ukrainien, la Chine force l’Union européenne à consacrer l’essentiel de ses ressources politiques, économiques et militaires à sa périphérie orientale. Cette fixation ukrainienne empêche l’Europe de développer une stratégie cohérente face à la montée en puissance chinoise dans l’Indo-Pacifique.
Cette instrumentalisation révèle la dimension planétaire de la stratégie chinoise : transformer chaque conflit régional en levier de pression contre l’ordre occidental. L’Ukraine ne constitue que le premier maillon d’une chaîne de crises que la Chine pourrait activer — Taïwan, mer de Chine méridionale, tensions sino-indiennes — pour maintenir l’Occident en état de dispersion stratégique permanente.
La stratégie du chaos contrôlé

Xi Jinping et l’art de la guerre prolongée
La philosophie stratégique de Xi Jinping puise directement dans les classiques militaires chinois qui prônent la victoire sans combat en épuisant l’adversaire par des conflits périphériques. Cette approche, héritée de Sun Tzu et de Mao Zedong, transforme la guerre ukrainienne en guerre d’usure contre l’ensemble du système occidental. Pendant que l’Europe et les États-Unis s’épuisent à soutenir l’Ukraine, la Chine accumule tranquillement sa puissance économique et militaire.
Cette stratégie du chaos contrôlé révèle la sophistication géopolitique chinoise qui dépasse largement les analyses occidentales traditionnelles. Xi Jinping ne se contente pas de soutenir la Russie : il orchestre un enlisement européen qui sert ses intérêts à long terme. Chaque mois de guerre ukrainienne supplémentaire affaiblit l’Europe, distrait les États-Unis et renforce relativement la position chinoise sur l’échiquier mondial.
Le soutien matériel déguisé à la Russie
Derrière les démentis officiels se cache une réalité industrielle implacable : la Chine alimente massivement l’effort de guerre russe tout en maintenant une façade de neutralité. Les révélations de juillet 2025 montrent que des entreprises chinoises livrent des moteurs de drones camouflés en « unités de réfrigération industrielle » directement aux usines d’assemblage russes. Cette supercherie industrielle permet à Moscou de maintenir sa production de drones Shahed malgré les sanctions occidentales.
Cette assistance technique chinoise ne s’arrête pas aux drones : obus d’artillerie, poudre explosive, composants électroniques, terres rares. Tout l’arsenal industriel chinois travaille discrètement pour prolonger la capacité militaire russe. Cette contradiction flagrante entre les déclarations chinoises en faveur de la paix et le soutien matériel à la guerre révèle l’hypocrisie systémique de la diplomatie de Pékin.
L’alliance énergétique russo-chinoise
Pendant que l’Europe se sevrage douloureusement du gaz russe au prix de milliards d’euros de surcoûts énergétiques, la Chine devient le sauveur économique de Poutine en absorbant massivement les hydrocarbures russes à prix cassés. Cette redistribution énergétique mondiale profite doublement à Pékin : accès à l’énergie bon marché et affaiblissement concurrentiel de l’industrie européenne frappée par des coûts énergétiques explosifs.
Le nouvel accord gazier sino-russe, signé sous les yeux de Xi Jinping, prévoit la livraison de 50 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz russe à la Chine. Cette bouée de sauvetage énergétique garantit à la Russie des revenus suffisants pour financer indéfiniment sa guerre contre l’Ukraine, transformant la Chine en complice économique direct de l’agression russe malgré ses protestations de neutralité.
La diplomatie de la division
La stratégie chinoise exploite méthodiquement les fractures internes occidentales pour affaiblir la cohésion de la riposte à l’agression russe. En multipliant les propositions de médiation bidon, en organisant des sommets de paix sans substance, en pressant certains pays asiatiques de boycotter les initiatives ukrainiennes, Pékin sème systématiquement la confusion dans les rangs occidentaux.
Cette diplomatie de la division atteint son paroxysme avec les tentatives chinoises d’organiser des pourparlers Trump-Poutine sous patronage chinois. En se positionnant comme médiateur indispensable, Xi Jinping cherche à marginaliser l’Europe dans le règlement du conflit ukrainien tout en s’imposant comme acteur géopolitique incontournable. Cette ambition révèle que la Chine ne veut pas arrêter la guerre ukrainienne — elle veut la contrôler.
L'Europe dans l'étau de la dépendance

Le chantage économique silencieux
Derrière les sourires diplomatiques se cache un rapport de force économique impitoyable que la Chine exploite avec une efficacité redoutable. L’Union européenne, dépendante des chaînes d’approvisionnement chinoises pour ses industries stratégiques, découvre progressivement l’ampleur de sa vulnérabilité face à un partenaire qui n’hésite pas à instrumentaliser cette dépendance pour servir ses objectifs géopolitiques.
Cette dépendance économique transforme chaque position européenne critique envers la politique chinoise en risque de rétorsion commerciale. Terres rares, composants électroniques, produits pharmaceutiques, panneaux solaires : la Chine contrôle des segments entiers de l’économie européenne et peut à tout moment actionner ces leviers de pression pour contraindre l’Europe à modérer ses critiques sur l’Ukraine ou d’autres dossiers sensibles.
La corruption des élites européennes
L’influence chinoise en Europe ne se limite pas aux rapports commerciaux : elle pénètre insidieusement les cercles décisionnels européens par le biais d’investissements stratégiques, de partenariats universitaires, d’instituts Confucius et de programmes d’échange qui créent des réseaux d’influence durables. Cette stratégie de soft power génère des dépendances intellectuelles et économiques qui compliquent la formulation d’une réponse européenne cohérente face à la manipulation chinoise.
Ces liens d’influence expliquent en partie l’hésitation européenne à sanctionner massivement les entreprises chinoises qui alimentent l’effort de guerre russe. Certaines capitales européennes, économiquement dépendantes des investissements chinois, rechignent à adopter des mesures qui pourraient compromettre leurs relations bilatérales avec Pékin, révélant la fragmentation européenne face à la stratégie chinoise de division.
L’affaiblissement de la défense européenne
La prolongation artificielle du conflit ukrainien épuise progressivement les stocks militaires européens sans que l’industrie de défense continentale puisse compenser ces transferts au rythme nécessaire. Cette hémorragie d’armements profite directement à la Chine qui observe l’affaiblissement des capacités militaires européennes sans avoir à engager la moindre ressource militaire directe.
Cette guerre d’usure militaire révèle la faiblesse structurelle de l’industrie de défense européenne, incapable de produire rapidement les quantités de munitions nécessaires pour compenser les livraisons ukrainiennes. Cette déficience industrielle, amplifiée par la stratégie chinoise de prolongation du conflit, pourrait laisser l’Europe militairement vulnérable face aux ambitions futures de Pékin dans l’Indo-Pacifique ou ailleurs.
La division géographique de l’Europe
La stratégie chinoise exploite habilement les divergences géographiques européennes face au conflit ukrainien. L’Europe de l’Est, traumatisée par l’histoire soviétique, adopte une position intransigeante envers la Russie, tandis que certains pays d’Europe occidentale privilégient une approche plus nuancée qui ménage leurs intérêts économiques avec la Russie et la Chine.
Cette fragmentation européenne sert parfaitement les intérêts chinois qui peuvent moduler leurs pressions économiques selon les pays pour empêcher l’émergence d’une position européenne unifiée. En maintenant ces divisions internes, la Chine s’assure que l’Europe ne pourra jamais développer une stratégie cohérente face à la manipulation chinoise du conflit ukrainien.
La manipulation de l'opinion mondiale

La guerre narrative sino-russe
La Chine déploie une stratégie narrative sophistiquée qui présente systématiquement la Russie comme victime de l’expansionnisme occidental plutôt que comme agresseur de l’Ukraine. Cette inversion de la réalité, relayée par les médias chinois et les réseaux sociaux sous contrôle pékinois, contamine progressivement l’opinion publique mondiale, particulièrement dans les pays du Sud global qui constituent les cibles privilégiées de cette propagande.
Cette guerre informationnelle transforme le conflit ukrainien en affrontement civilisationnel entre un Occident décadent et expansionniste face à un axe sino-russe défenseur de la multipolarité et de la souveraineté nationale. Cette rhétorique séduit de nombreux pays africains, latino-américains et asiatiques qui y retrouvent leurs propres griefs historiques contre l’impérialisme occidental.
L’instrumentalisation du Sud global
Xi Jinping exploite habilement les ressentiments post-coloniaux du Sud global pour construire une coalition anti-occidentale qui légitime indirectement l’agression russe contre l’Ukraine. Cette stratégie transforme un conflit européen régional en symbole d’une résistance mondiale contre l’hégémonie américano-européenne, permettant à la Chine de se positionner comme leader naturel de cette révolution géopolitique.
Cette instrumentalisation passe par des investissements massifs dans les infrastructures africaines et latino-américaines, des prêts conditionnés, des transferts technologiques sélectifs qui créent des dépendances économiques exploitables politiquement. Ces pays, redevables envers la Chine, adoptent progressivement des positions favorables à Pékin sur la scène internationale, y compris sur le dossier ukrainien.
La neutralisation des institutions internationales
La stratégie chinoise vise à paralyser les institutions internationales pour empêcher toute condamnation efficace de l’agression russe. Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine use systématiquement de son droit de veto pour protéger la Russie, transformant cette instance en chambre d’enregistrement impuissante face aux violations du droit international.
Cette paralysie institutionnelle s’étend aux organisations économiques internationales où la Chine mobilise ses alliés pour bloquer les sanctions contre la Russie ou pour diluer leur efficacité. Cette stratégie révèle l’ambition chinoise de détruire l’ordre international existant pour le remplacer par un système multipolaire sous leadership chinois.
La séduction des intellectuels occidentaux
La Chine déploie également une stratégie de séduction ciblée envers les intellectuels et universitaires occidentaux par le biais de bourses d’étude, d’invitations prestigieuses, de chaires financées qui créent des réseaux d’influence dans les milieux académiques et médiatiques. Ces intellectuels, souvent inconsciemment, relaient ensuite des analyses favorables à la position chinoise sur l’Ukraine.
Cette influence intellectuelle génère un brouillard idéologique qui complique la compréhension occidentale des enjeux ukrainiens. Quand des universitaires respectés légitiment la rhétorique chinoise sur la « responsabilité occidentale » dans le déclenchement du conflit, ils alimentent involontairement la stratégie de manipulation narrative orchestrée par Pékin.
Les conséquences économiques de la manipulation

Le coût de l’aveuglement européen
La manipulation chinoise coûte déjà des centaines de milliards d’euros à l’économie européenne contrainte de financer l’effort de guerre ukrainien, de gérer les flux de réfugiés, de compenser les surcoûts énergétiques et de reconstituer ses stocks militaires épuisés. Ces dépenses extraordinaires, prolongées artificiellement par la stratégie chinoise d’enlisement, détournent des ressources massives des investissements productifs européens.
Cette hémorragie financière affaiblit la compétitivité européenne face à une Chine qui, elle, peut investir tranquillement dans sa modernisation technologique et industrielle pendant que l’Europe s’épuise dans le conflit ukrainien. Cette asymétrie des coûts transforme progressivement l’avantage économique européen en handicap structurel face à la puissance industrielle chinoise.
La redistribution énergétique mondiale
La stratégie chinoise génère une redistribution énergétique planétaire qui profite massivement à Pékin au détriment de l’Europe. Pendant que les Européens paient leur gaz et leur pétrole au prix fort sur les marchés mondiaux, la Chine bénéficie des hydrocarbures russes bradés, créant un avantage concurrentiel industriel considérable pour les entreprises chinoises.
Cette redistribution énergétique transforme la géographie économique mondiale : les industries européennes, frappées par des coûts énergétiques prohibitifs, perdent leur compétitivité face aux producteurs asiatiques alimentés par l’énergie russe bon marché transitant par la Chine. Cette désindustrialisation relative de l’Europe sert directement les intérêts économiques chinois.
L’inflation comme arme géopolitique
La prolongation artificielle du conflit ukrainien alimente l’inflation européenne par le biais des coûts énergétiques, des perturbations logistiques et des pénuries alimentaires. Cette inflation pèse sur le pouvoir d’achat européen et génère des tensions sociales que la Chine observe avec satisfaction, y voyant un affaiblissement de la cohésion occidentale.
Cette guerre économique par procuration révèle la sophistication de la stratégie chinoise qui exploite tous les effets collatéraux du conflit ukrainien pour affaiblir l’Europe sans engager directement ses propres ressources. Chaque point d’inflation supplémentaire en Europe renforce relativement la position économique chinoise sur les marchés mondiaux.
La fuite des capitaux vers l’Asie
L’instabilité géopolitique européenne, entretenue par la manipulation chinoise du conflit ukrainien, génère une fuite des capitaux vers les marchés asiatiques perçus comme plus stables et plus rentables. Cette réallocation financière mondiale prive l’Europe des investissements nécessaires à sa transformation technologique et industrielle.
Cette hémorragie financière profite directement à la Chine qui attire massivement les capitaux internationaux en quête de stabilité et de rendement. Cette redistribution des flux financiers mondiaux accélère le basculement du centre de gravité économique mondial de l’Atlantique vers le Pacifique, conformément aux ambitions géopolitiques chinoises.
L'alliance de facto sino-russe

Le partenariat sans limites révélé
La déclaration de « partenariat sans limites » entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, annoncée quelques semaines avant l’invasion de l’Ukraine, révèle aujourd’hui sa vraie dimension stratégique. Cette alliance ne se contente pas de coordonner les positions diplomatiques : elle organise méthodiquement la division du travail géopolitique entre les deux puissances pour maximiser l’affaiblissement occidental.
Cette répartition des rôles transforme la Russie en bélier militaire chargé d’épuiser l’Europe par la guerre directe, tandis que la Chine joue le rôle du soutien économique et diplomatique discret qui prolonge artificiellement les capacités russes. Cette complémentarité stratégique révèle une sophistication géopolitique qui dépasse largement les alliances traditionnelles.
La coordination militaire secrète
Les parades militaires chinoises de septembre 2025, où Xi Jinping apparaît flanqué de Poutine et de Kim Jong-un, révèlent l’émergence d’un axe militaire anti-occidental qui dépasse les simples déclarations diplomatiques. Cette démonstration de force coordonnée envoie un message clair aux Occidentaux : l’alliance sino-russe dispose désormais d’une dimension militaire opérationnelle.
Cette coordination militaire s’étend aux exercices navals conjoints en mer de Chine méridionale, aux échanges technologiques sur les systèmes d’armes hypersoniques, au partage des renseignements militaires qui créent une synergie opérationnelle inquiétante pour la sécurité occidentale. Cette intégration militaire progressive révèle l’ambition sino-russe de défier directement la suprématie militaire américaine.
Le partage des sphères d’influence
L’alliance sino-russe organise également un partage géographique des sphères d’influence mondiale : la Russie concentre ses ambitions sur l’Europe orientale et l’Asie centrale, tandis que la Chine privilégie l’Indo-Pacifique et l’Afrique. Cette répartition évite les conflits d’intérêts entre les deux puissances tout en maximisant leur pression collective sur l’ordre occidental.
Cette division géographique révèle la planification stratégique à long terme de l’alliance sino-russe qui ne se contente pas de réactions tactiques aux initiatives occidentales : elle développe une vision alternative de l’ordre mondial où l’Occident serait marginalisé au profit d’un condominium sino-russe sur l’Eurasie et au-delà.
La complémentarité technologique
L’alliance sino-russe développe également une complémentarité technologique qui combine les capacités militaires russes traditionnelles avec l’innovation technologique chinoise. Cette synergie produit des systèmes d’armes hybrides qui exploitent les savoir-faire des deux pays pour défier la supériorité technologique occidentale.
Cette collaboration technologique s’étend aux domaines civils stratégiques : intelligence artificielle, semi-conducteurs, technologies spatiales, énergies renouvelables. Cette intégration technologique crée un bloc eurasiatique capable de rivaliser avec l’innovation occidentale tout en échappant aux sanctions et aux contrôles d’exportation américains et européens.
Les réponses occidentales inadéquates

L’aveuglement stratégique européen
L’Europe peine à comprendre la dimension géopolitique de la manipulation chinoise du conflit ukrainien, continuant de traiter Pékin comme un partenaire économique normal plutôt que comme un adversaire systémique. Cette cécité stratégique empêche l’Union européenne de développer une riposte cohérente face à l’instrumentalisation chinoise de la guerre ukrainienne.
Cette incapacité européenne à saisir la réalité géopolitique chinoise s’explique par des décennies de dépendance économique qui ont créé des œillères mentales chez les dirigeants européens. Habitués à considérer la Chine comme un marché lucratif plutôt que comme une puissance géopolitique rivale, ils peinent à ajuster leur grille de lecture face aux nouvelles réalités du rapport de force sino-occidental.
La dispersion américaine
Les États-Unis, conscients de la manipulation chinoise, se trouvent contraints de disperser leurs efforts entre le soutien à l’Ukraine, la dissuasion face à la Chine dans l’Indo-Pacifique et la gestion de multiples crises mondiales. Cette dispersion stratégique correspond exactement aux objectifs chinois de surextension américaine qui affaiblit l’efficacité de la riposte occidentale.
Cette surextension américaine révèle les limites de la puissance hégémonique face à des défis géopolitiques multiples orchestrés par des adversaires coordinés. La stratégie chinoise de multiplication des crises réussit à épuiser les ressources américaines et à réduire leur efficacité sur chacun des théâtres d’opération.
L’insuffisance des sanctions
Les sanctions occidentales contre les entreprises chinoises qui soutiennent l’effort de guerre russe restent largement symboliques et inefficaces face à l’ampleur du soutien chinois à la Russie. Cette timidité sanctionnatrice révèle la réticence européenne à assumer les coûts économiques d’une confrontation directe avec la Chine.
Cette pusillanimité occidentale encourage la Chine à intensifier son soutien à la Russie, percevant cette faiblesse de la riposte comme un encouragement à persévérer dans sa stratégie de manipulation. L’absence de coûts significiefs pour la politique chinoise transforme l’Ukraine en laboratoire d’expérimentation géopolitique aux dépens de l’Europe.
La fragmentation de la riposte occidentale
L’absence de coordination entre les États-Unis et l’Europe face à la manipulation chinoise révèle la fragmentation stratégique occidentale que Pékin exploite habilement. Cette désunion permet à la Chine de moduler ses pressions selon les interlocuteurs et d’éviter une riposte occidentale coordonnée qui pourrait compromettre ses objectifs géopolitiques.
Cette fragmentation s’étend aux divergences transatlantiques sur la gestion de la Chine : les Américains privilégient la confrontation directe tandis que les Européens maintiennent l’illusion d’un « découplage sélectif » qui préserverait leurs intérêts économiques avec la Chine. Cette incohérence stratégique occidentale sert parfaitement les intérêts chinois de division de leurs adversaires.
Conclusion

La confession explosive de Wang Yi le 4 juillet 2025 révèle l’ampleur de la manipulation géopolitique chinoise dont l’Europe est victime depuis le début du conflit ukrainien. Cette reconnaissance que « la Chine ne peut accepter que la Russie perde sa guerre » pulvérise définitivement l’illusion de neutralité chinoise et dévoile la stratégie machiavélique orchestrée par Xi Jinping pour affaiblir l’Occident par l’enlisement européen.
Cette révélation transforme notre compréhension du conflit ukrainien qui cesse d’être une guerre régionale pour devenir l’instrument d’une stratégie globale chinoise visant à redistribuer les équilibres de puissance mondiaux. Pendant que l’Europe s’épuise à soutenir l’Ukraine, la Chine accumule tranquillement sa puissance économique et militaire, transformant chaque mois de conflit supplémentaire en avantage géopolitique relatif.
La sophistication de la stratégie chinoise — soutien matériel déguisé à la Russie, guerre narrative mondiale, instrumentalisation du Sud global, paralysie des institutions internationales — révèle une maîtrise géopolitique qui dépasse largement les capacités d’analyse et de riposte occidentales. Cette asymétrie cognitive pourrait déterminer l’issue de la confrontation sino-occidentale autant que les rapports de force militaires ou économiques traditionnels.
L’alliance de facto sino-russe, matérialisée par le « partenariat sans limites » et la coordination militaire croissante, dessine les contours d’un bloc géopolitique alternatif capable de défier durablement l’hégémonie occidentale. Cette bipolarisation progressive du monde redéfinit tous les équilibres planétaires et annonce une ère de confrontation géopolitique généralisée.
L’inadéquation des réponses occidentales — aveuglement stratégique européen, dispersion américaine, sanctions symboliques, fragmentation transatlantique — révèle l’impréparation démocratique face à des adversaires autoritaires capables de planification géopolitique à long terme. Cette faiblesse structurelle des démocraties face aux autocraties coordonnées constitue peut-être le défi existentiel majeur du XXIe siècle.
La guerre ukrainienne, prolongée artificiellement par la stratégie chinoise, pourrait ainsi devenir le tombeau de la puissance européenne si l’Union européenne ne prend pas conscience de l’ampleur de la manipulation dont elle est victime. Cette prise de conscience tardive pourrait déterminer l’avenir de la démocratie occidentale face à l’axe autoritaire sino-russe qui exploite méthodiquement chaque faiblesse occidentale pour imposer son ordre géopolitique alternatif.
L’Europe se trouve aujourd’hui face à un choix historique : continuer à subir passivement la manipulation chinoise en s’épuisant dans le conflit ukrainien, ou développer enfin une stratégie géopolitique autonome capable de contrer l’instrumentalisation chinoise de ses vulnérabilités. Ce choix déterminera non seulement l’avenir européen, mais l’équilibre géopolitique mondial pour les décennies à venir.