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6000 km de vengeance : l’Ukraine frappe au cœur de l’Extrême-Orient russe
Credit: Adobe Stock

Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, l’impossible est devenu réalité : l’Ukraine a frappé au cœur de l’Extrême-Orient russe, à plus de 6 000 kilomètres de ses frontières. Cette opération baptisée « revenge » par les services secrets ukrainiens a visé Vladivostok, cette ville portuaire mythique qui borde la mer du Japon, transformant ce qui semblait être le sanctuaire inviolable de Poutine en champ de bataille. L’attaque a ciblé le 47e Bataillon d’assaut aéroporté de la 155e Brigade de marines, une unité d’élite accusée de crimes de guerre atroces en Ukraine. Cette frappe représente l’opération la plus audacieuse jamais menée par Kiev sur le territoire russe, démontrant une capacité opérationnelle qui défie toutes les lois de la géographie militaire.

À 9 heures du matin, heure locale, des explosions d’une violence inouïe ont retenti dans le parking de la base militaire de Shchitovaya, suivies d’un second souffle dévastateur. Les images qui filtrent révèlent une dévastation méthodique : véhicules militaires pulvérisés, bâtiments administratifs éventrés, hélicoptères de secours tournoyant dans un ciel chargé de fumée noire. Pendant que Moscou tente pathétiquement d’expliquer ces explosions par un « dysfonctionnement d’équipement à gaz », les sources ukrainiennes revendiquent fièrement cette opération de justice menée contre des bourreaux identifiés et traqués jusqu’dans leur dernier refuge. Cette frappe marque un tournant historique : l’Ukraine ne se contente plus de résister — elle chasse ses tortionnaires aux quatre coins de l’empire russe.

L’opération impossible devenue réalité

Vladivostok — ce nom résonne comme un défi géographique impossible pour une Ukraine assiégée et bombardée quotidiennement depuis 685 jours. Cette ville de 600 000 habitants, située à l’extrémité orientale de la Russie, près des frontières chinoise et nord-coréenne, semblait hors de portée de toute capacité militaire ukrainienne. Pourtant, dans la nuit du 15 au 16 septembre, les services de renseignement militaire ukrainiens (HUR) ont réussi l’impensable : projeter leur force de frappe à travers onze fuseaux horaires pour atteindre cette cible symbolique.

Cette prouesse opérationnelle révèle la mutation profonde des capacités militaires ukrainiennes. En moins de trois ans, ce pays que beaucoup considéraient comme une puissance régionale de second rang a développé des moyens de projection qui rivalisent avec ceux des plus grandes puissances mondiales. L’opération Vladivostok démontre que l’Ukraine dispose désormais de réseaux de saboteurs, de technologies d’infiltration et d’une intelligence opérationnelle qui lui permettent de frapper n’importe où sur le territoire russe, transformant ce conflit régional en guerre globale à l’échelle de l’Eurasie.

La cible : des criminels de guerre identifiés et traqués

Le choix de la cible révèle la sophistication implacable de la stratégie ukrainienne de vengeance. Le 47e Bataillon d’assaut aéroporté de la 155e Brigade de marines n’a pas été sélectionné au hasard : cette unité d’élite russe traîne derrière elle un palmarès sanglant de crimes contre l’humanité commis sur le sol ukrainien. Déployée successivement près de Kiev, à Marioupol, Vuhledar, dans la région de Kursk et à Pokrovsk, cette brigade s’est rendue coupable d’une brutalité exceptionnelle envers les populations civiles et d’exécutions systématiques de prisonniers de guerre ukrainiens.

Les archives du HUR documentent méticuleusement les atrocités perpétrées par cette unité : exécutions sommaires de soldats ukrainiens ayant tenté de se rendre, torture de civils, destructions gratuites d’infrastructures humanitaires. Cette brigade incarne l’essence même de la machine de guerre génocidaire russe, celle qui transforme chaque bataille en boucherie et chaque occupation en cauchemar. En la frappant à Vladivostok, l’Ukraine envoie un message cristallin à tous les bourreaux : aucune distance ne vous protégera, aucun refuge ne vous sauvera, la justice ukrainienne vous retrouvera partout.

Moscou pris au dépourvu et humilié

La réaction russe à cette frappe révèle l’ampleur de la surprise et de l’humiliation infligées à l’appareil sécuritaire de Poutine. Déploiement massif des services de secours, hélicoptères militaires, cordon sanitaire autour de la zone d’impact, contrôles de véhicules : toute la panoplie de la panique officielle était visible sur les réseaux sociaux avant que la censure ne prenne le relais. L’explication officielle d’un « incident impliquant un équipement à gaz » ne trompe personne et révèle l’embarras profond des autorités russes face à cette pénétration de leur territoire le plus protégé.

Cette incapacité russe à protéger ses propres forces sur son territoire national constitue un camouflet stratégique majeur pour Poutine. Vladivostok n’est pas n’importe quelle ville : c’est le terminus du Transsibérien, la base de la flotte du Pacifique, le symbole de la puissance russe en Extrême-Orient. Y subir une attaque ukrainienne révèle que l’empire russe, malgré ses 17 millions de kilomètres carrés, ne parvient plus à protéger ses propres soldats de la vengeance ukrainienne. Cette faille béante dans l’architecture sécuritaire russe ouvre des perspectives terrifiantes pour le Kremlin : si l’Ukraine peut frapper à Vladivostok, où ne peut-elle pas frapper ?

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