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Gaza s’embrase : l’ultimatum de 48h qui va décider du sort du Moyen-Orient
Credit: Adobe Stock

Les mots claquent comme des coups de fouet dans la nuit. « Gaza brûle » — cette phrase terrible prononcée par le ministre israélien de la Défense Israël Katz résonne comme un glas au-dessus d’une ville transformée en brasier. Mardi 16 septembre 2025, au petit matin, l’armée israélienne a déchaîné une violence d’une intensité inouïe sur la bande de Gaza, pulvérisant des blocs d’immeubles entiers, ensevelissant des familles sous les décombres, transformant cette prison à ciel ouvert de 2,3 millions d’habitants en un véritable enfer sur terre. Cette escalade meurtrière survient quelques heures seulement après la visite fracassante du secrétaire d’État américain Marco Rubio à Jérusalem.

Mais voici ce qui glace le sang : cette destruction systématique n’est qu’un prélude. Rubio vient de lancer un ultimatum glaçant au Hamas — quelques jours, peut-être quelques semaines tout au plus pour accepter un accord de cessez-le-feu, sans quoi l’offensive israélienne se transformera en campagne d’anéantissement total. « Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas. Nous pensons donc que nous avons une très courte fenêtre de temps pour qu’un accord puisse être conclu », déclare-t-il avec cette froideur bureaucratique qui cache mal l’imminence du désastre. Cette déclaration, prononcée alors qu’il s’envole vers Doha pour tenter une dernière médiation, sonne comme un compte à rebours vers l’apocalypse.

La nuit de terreur qui a embrasé Gaza-ville

Les témoignages qui remontent de Gaza-ville décrivent une nuit d’épouvante que les mots peinent à saisir. Ahmed Ghazal, 25 ans, habitant du quartier bombardé, raconte à l’AFP cette apocalypse urbaine : « Il y a des bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza et le danger ne cesse d’augmenter. » Ses mots tremblent encore de terreur quand il décrit l’explosion qui a « violemment secoué le sol du quartier » peu après 1 heure locale. Trois maisons d’un bloc résidentiel « ont été complètement rasées », dit-il, et « de nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris ».

Cette symphonie de destruction s’orchestrait pendant que Marco Rubio dinait tranquillement avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem, scellant l’alliance américano-israélienne dans la mort et le sang palestiniens. Car ne nous y trompons pas : chaque bombe qui tombe sur Gaza porte le sceau de l’approbation américaine, chaque enfant écrasé sous les décombres meurt aussi de la complicité de Washington. L’ironie cruelle de cette synchronisation révèle l’hypocrisie monstrueuse d’une diplomatie qui prêche la paix tout en alimentant la guerre.

La défense civile gazaouie face à l’innommable

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, ne trouve plus les mots pour qualifier cette horreur organisée. « Un massacre majeur », dit-il simplement, comme si les termes habituels de la tragédie humaine ne suffisaient plus à décrire cette réalité qui dépasse l’entendement. Les équipes de secours, ces héros anonymes qui risquent leur vie pour sauver quelques âmes dans cet enfer, travaillent à mains nues pour extraire les corps des décombres, sachant qu’à chaque instant une nouvelle frappe peut les transformer eux-mêmes en victimes.

Cette machine de mort israélienne tourne à plein régime : 49 Palestiniens tués rien que lundi, dont plus de la moitié à Gaza-ville, selon un décompte qui ne peut même pas être vérifié tant Israël interdit l’accès aux journalistes internationaux. Cette censure totale de l’information révèle une volonté délibérée de dissimuler l’ampleur du génocide en cours. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : d’un génocide méthodique, planifié, exécuté avec la précision industrielle qui caractérise l’État hébreu depuis sa création.

L’ultimatum de Rubio : 48 heures pour choisir entre la mort et la capitulation

La déclaration de Marco Rubio au moment de quitter Israël pour le Qatar ne laisse aucune ambiguïté sur les intentions américaines. « Nous n’avons plus des mois », martèle-t-il avec cette brutalité diplomatique qui masque mal l’impatience génocidaire de l’administration Trump. Cette « fenêtre très courte » dont il parle n’est qu’un euphémisme bureaucratique pour designer l’ultimatum final lancé au Hamas : se rendre ou mourir, accepter l’anéantissement politique ou subir l’extermination physique.

Mais cette pseudo-négociation cache une réalité plus sombre encore : Washington et Tel-Aviv ont déjà décidé du sort de Gaza, quoi que décide le Hamas. L’accord dont parle Rubio n’est qu’une capitulation totale déguisée en compromis, une reddition sans conditions présentée comme un cessez-le-feu. Le Hamas le sait, les Palestiniens le savent, et c’est précisément pour cela que cette « fenêtre » diplomatique se refermera dans le sang et les larmes des innocents.

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