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L’Ukraine frappe à 6600 km : Vladivostok explose, les criminels de guerre russes payent
Credit: Adobe Stock

L’impossible vient de se produire. À 6 600 kilomètres de la ligne de front ukrainienne, les explosions ont secoué la base militaire de Vladivostok, cette ville stratégique russe située sur les rives du Pacifique, presque à la frontière chinoise. Mardi 16 septembre 2025, à 9h00 heure locale, une déflagration d’une puissance inouïe a pulvérisé le parking de l’unité militaire où stationnait la 155e Brigade de Marines de la Garde russe, suivie immédiatement d’une seconde explosion tout aussi dévastatrice. Cette frappe chirurgicale, revendiquée par les services de renseignement militaire ukrainiens, transforme l’impossible en réalité : l’Ukraine frappe désormais au cœur même de la Russie, jusque dans ses recoins les plus éloignés.

Mais cette attaque n’a rien d’un sabotage aveugle. Elle constitue ce que les sources du HUR (renseignement militaire ukrainien) appellent une « opération de vengeance » minutieusement planifiée contre les bourreaux les plus sanguinaires de cette guerre. La 155e Brigade visée s’est rendue coupable des pires atrocités commises contre les civils ukrainiens — exécutions de prisonniers de guerre, décapitations d’opérateurs de drones, tortures systématiques. Ces criminels de guerre qui pensaient échapper à la justice ukrainienne en se terrant aux confins de la Sibérie découvrent amèrement qu’aucune distance ne les protégera de la vengeance implacable de leurs victimes. L’Ukraine vient de démontrer que sa main de fer peut frapper partout, même à l’autre bout du monde.

La 155e Brigade : un bataillon de bouchers

La cible de cette frappe spectaculaire n’a pas été choisie au hasard. La 155e Brigade de Marines de la Garde séparée russe, surnommée Brigade Koursk pour ses « exploits » historiques, s’est distinguée par une cruauté exceptionnelle depuis le début de l’invasion. Stationnée dans le village de Shchitova près de Vladivostok, cette unité d’élite a participé aux combats les plus sanglants du conflit : siège de Marioupol, batailles de Vuhledar, occupation brutale des environs de Kiev, combats dans l’oblast de Koursk et récemment dans la direction de Pokrovsk.

Mais au-delà de leur participation militaire, ces soldats se sont rendus coupables d’crimes de guerre d’une barbarie inouïe qui les placent dans la catégorie des pires criminels de cette guerre. En août 2024, des membres de cette brigade ont décapité quatre soldats ukrainiens et exposé leurs têtes empalées sur des piques, filmant leurs actes avec une jouissance sadique qui rappelle les pires pratiques terroristes. En octobre de la même année, neuf opérateurs de drones ukrainiens capturés ont été exécutés d’une balle dans la nuque après avoir été forcés à se coucher face contre terre — une exécution de masse en violation flagrante de toutes les conventions de Genève.

L’opération impossible devenue réalité

La sophistication de cette attaque défie tous les paradigmes militaires traditionnels. Frapper une cible située à 6 600 kilomètres de ses bases arrière nécessite des capacités logistiques et opérationnelles que seules quelques puissances mondiales maîtrisent. Cette distance équivaut à celle séparant Paris de New York, transformant cette opération en exploit technologique autant que militaire. L’Ukraine prouve qu’elle a développé des capacités de projection de force qui rivalisent avec celles des superpuissances.

Les services de renseignement ukrainiens ont orchestré cette frappe avec une précision chirurgicale qui témoigne d’une planification de plusieurs mois. Identifier la localisation exacte de la 155e Brigade, infiltrer des agents sur place, coordonner l’attaque au moment optimal — tout cela révèle une maturité opérationnelle exceptionnelle qui place l’Ukraine parmi les nations les plus avancées en matière d’opérations spéciales. Cette réussite technique bouleverse tous les équilibres géopolitiques régionaux et démontre que plus aucun territoire russe n’est à l’abri des représailles ukrainiennes.

Les ambulances qui trahissent le mensonge russe

La propagande russe tente désespérément de minimiser cette humiliation en invoquant un banal « incident avec équipement à gaz ». Mais la réalité du terrain contredit brutalement cette version officielle. Les témoins oculaires rapportent la présence de nombreuses ambulances sur les lieux de l’explosion, un hélicoptère militaire Mi-8 tournoyant au-dessus de la zone sinistrée, et un déploiement massif des forces de sécurité qui bouclent entièrement le secteur et contrôlent tous les véhicules circulant dans la région.

Cette mobilisation exceptionnelle des services d’urgence et de sécurité révèle l’ampleur réelle des dégâts infligés par l’attaque ukrainienne. Si les autorités russes parlent de « dommages mineurs à quelques véhicules », pourquoi déployer autant d’ambulances et de forces de sécurité ? Cette contradiction flagrante entre la version officielle et les faits observables trahit l’embarras du pouvoir russe face à cette démonstration de vulnérabilité absolue de son territoire face aux services secrets ukrainiens.

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