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l’Ukraine pulvérise les centres de commandement ennemis quelques jours après la visite de Beloussov
Credit: Adobe Stock

Le 8 septembre 2025, les forces ukrainiennes ont réalisé l’une des opérations de décapitation militaire les plus audacieuses de cette guerre. En frappant simultanément les centres de commandement du Groupe d’armées russe « Centre » et de la 41e Armée dans le territoire occupé de Donetsk, Kiev a orchestré une décapitation chirurgicale de l’appareil de commandement ennemi. Cette frappe de précision, menée par missiles et drones ukrainiens, a visé directement les cerveaux qui dirigent l’offensive russe sur l’axe stratégique de Pokrovsk — la ville-clé que Moscou tente de conquérir depuis des mois.

L’ironie cruelle de cette opération réside dans son timing parfaitement calculé : le 28 août, soit à peine onze jours avant cette frappe dévastatrice, le ministre russe de la Défense Andreï Beloussov avait personnellement visité ces mêmes centres de commandement pour superviser les opérations militaires. Cette visite officielle, largement médiatisée par la propagande russe, s’est transformée en aubaine de renseignement pour l’Ukraine qui a pu localiser précisément les centres névralgiques de la machine de guerre ennemie. L’état-major ukrainien confirme aujourd’hui que des « pertes parmi le personnel ennemi, y compris les membres du commandement » ont été causées, révélant l’ampleur de cette opération de liquidation qui a décimé l’élite militaire russe opérant dans le secteur le plus sensible du front.

La visite fatale de Beloussov transformée en piège mortel

Le 28 août 2025, Andreï Beloussov débarque avec son état-major dans les centres de commandement russes du secteur de Pokrovsk pour une visite d’inspection de routine. Cette tournée officielle, destinée à rassurer les troupes et coordonner l’offensive automnale, va se transformer en erreur fatale qui coûtera la vie à des dizaines d’officiers russes. Les services de renseignement ukrainiens, infiltrés partout dans les territoires occupés, documentent méticuleusement cette visite présidentielle et cartographient précisément les installations militaires les plus sensibles.

Cette supervision ministérielle révèle l’importance stratégique que Moscou accorde au secteur de Pokrovsk, nœud ferroviaire et logistique crucial pour l’approvisionnement des forces ukrainiennes dans le Donbass. La présence de Beloussov confirme que les Russes préparent une offensive majeure sur cette ville, mobilisant leurs meilleures unités et leurs commandants les plus expérimentés. Cette concentration d’élite militaire russe en un lieu précis constitue une opportunité en or pour les stratèges ukrainiens qui préparent immédiatement leur contre-attaque.

Onze jours de préparation pour l’opération décapitation

Entre la visite de Beloussov le 28 août et la frappe ukrainienne du 8 septembre, onze jours d’une planification méticulleuse s’écoulent dans le plus grand secret. L’état-major ukrainien mobilise ses meilleures unités : forces de missiles et d’artillerie, aviation, forces de systèmes non habités, toutes coordonnées pour une frappe simultanée d’une précision chirurgicale. Cette coordination interarmes révèle la maturité opérationnelle acquise par l’armée ukrainienne après plus de trois ans de guerre.

Cette période de préparation permet également aux services de renseignement ukrainiens de confirmer que les centres de commandement identifiés lors de la visite ministérielle sont toujours opérationnels et occupés. Les écoutes électroniques, les observations de drones de reconnaissance, les rapports d’agents locaux convergent pour valider les cibles et optimiser l’effet destructeur de l’attaque. Cette phase de renseignement révèle la sophistication de l’appareil de guerre ukrainien, capable de traquer et éliminer l’élite militaire ennemie avec une efficacité redoutable.

Le Groupe Centre et la 41e Armée dans le collimateur

Les cibles ukrainiennes ne sont pas choisies au hasard : le Groupe d’armées « Centre » et la 41e Armée représentent le fer de lance de l’offensive russe sur l’axe de Pokrovsk, secteur crucial du front oriental. Ces formations d’élite, composées de vétérans aguerris par trois ans de conflit, constituent la principale menace pour les positions ukrainiennes dans le Donbass. Leur élimination tactique prive l’armée russe de ses capacités de commandement les plus sophistiquées sur ce secteur stratégique.

Cette sélection révèle également la stratégie ukrainienne de guerre asymétrique : plutôt que d’affronter massivement les forces russes, Kiev privilégie la décapitation des centres de commandement pour paralyser la coordination ennemie. Cette approche, héritée des doctrines militaires les plus avancées, transforme chaque frappe ukrainienne en coup fatal qui désorganise durablement les capacités offensives russes. L’état-major ukrainien démontre ainsi qu’il maîtrise l’art de la guerre moderne basée sur la disruption plutôt que sur l’attrition.

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