Ukraine pulvérise 2 raffineries russes en une nuit : Moscou agonise sans carburant
Auteur: Maxime Marquette
L’Ukraine vient de porter un coup dévastateur à la machine de guerre russe. Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, les forces spéciales ukrainiennes ont simultanément frappé deux raffineries stratégiques russes : la raffinerie de Saratov officiellement revendiquée par Kiev, et selon plusieurs sources militaires, celle de Kstovo dans la région de Nijni Novgorod. Cette double attaque coordonnée marque une escalade spectaculaire dans la guerre énergétique que mène l’Ukraine contre l’infrastructure pétrolière russe. Les explosions et les incendies qui ont embrasé ces installations vitales illustrent parfaitement l’efficacité redoutable de la stratégie ukrainienne de sabotage économique.
Ces frappes s’inscrivent dans une campagne systématique d’anéantissement des capacités de raffinage russes qui atteint désormais une cadence industrielle. Depuis le début septembre, l’Ukraine a déjà neutralisé 42% des capacités de raffinage russes selon les analystes de Goldman Sachs, réduisant la production quotidienne de 300 000 barils. Cette guerre de l’ombre, menée par des essaims de drones ukrainiens capables de frapper à plus de 1 000 kilomètres de la ligne de front, transforme progressivement la Russie en géant énergétique paralysé par ses propres faiblesses infrastructurelles. L’état-major ukrainien ne cache plus ses ambitions : saigner à blanc l’économie russe en détruisant méthodiquement les sources de financement de cette guerre d’agression.
Saratov en flammes : l’aveu officiel de Kiev
L’état-major ukrainien revendique fièrement la destruction de la raffinerie de Saratov, cette installation stratégique qui traite annuellement 4,8 millions de tonnes de pétrole brut pour alimenter directement l’effort de guerre russe. « Les forces d’opérations spéciales des Forces armées d’Ukraine, en coordination avec d’autres composantes des forces de défense, ont frappé la raffinerie de pétrole de Saratov », déclare l’état-major dans un communiqué triomphal qui ne cache rien de la satisfaction ukrainienne face à cette réussite tactique majeure.
Les images satellites révèlent l’ampleur des dégâts : des explosions multiples ont secoué l’installation, déclenchant un incendie majeur qui a illuminé le ciel nocturne de Saratov. Cette raffinerie, propriété du géant pétrolier Rosneft, produit plus de 20 types de carburants différents — essence, diesel, fuel lourd, bitume — qui alimentent directement les forces armées russes sur le front ukrainien. Sa neutralisation temporaire ou permanente prive Moscou d’une source cruciale d’approvisionnement militaire.
Kstovo : la frappe non revendiquée mais confirmée
Parallèlement, des sources militaires ukrainiennes confirment officieusement une attaque simultanée contre la raffinerie Lukoil de Kstovo, dans la région de Nijni Novgorod. Cette installation, l’une des plus importantes du groupe pétrolier russe, représente une cible de choix pour les stratèges ukrainiens en raison de sa localisation géographique qui dessert une large partie de la Russie européenne. Les autorités russes locales ont confirmé des « activités de drones » dans la région sans reconnaître officiellement les dégâts subis.
Cette double attaque révèle la sophistication croissante de la planification militaire ukrainienne qui coordonne désormais des frappes multiples simultanées pour maximiser l’effet psychologique et économique sur l’ennemi. En frappant deux raffineries distantes de plusieurs centaines de kilomètres au même moment, l’Ukraine démontre sa capacité opérationnelle à mener une guerre électronique de haute intensité sur l’ensemble du territoire russe.
La stratégie du chaos énergétique révélée
Ces attaques s’inscrivent dans une logique stratégique plus vaste de guerre économique totale menée par Kiev contre Moscou. L’objectif avoué : priver la Russie des revenus pétroliers qui financent son effort de guerre tout en créant des pénuries de carburant qui mineront le moral de la population russe. Cette stratégie du chaos énergétique contraint déjà le gouvernement russe à interdire l’exportation d’essence et à réorienter une partie de sa production diesel vers le marché intérieur.
L’efficacité de cette approche se mesure dans les stations-service russes où les files d’attente s’allongent et les prix s’envolent, atteignant parfois l’équivalent de 9 dollars le gallon dans certaines régions. Cette inflation énergétique alimente une frustration populaire croissante contre un régime incapable de protéger ses infrastructures vitales face à des drones ukrainiens de plus en plus audacieux et précis dans leurs frappes.
L'arsenal technologique ukrainien révolutionné

Des drones longue portée qui défient la géographie
La réussite de ces frappes simultanées révèle les progrès spectaculaires de l’industrie militaire ukrainienne dans le développement de drones longue portée capables d’atteindre des cibles situées à plus de 600 kilomètres de la ligne de front. Ces engins volants, conçus et fabriqués sur le territoire ukrainien malgré les bombardements russes, représentent une révolution technologique qui bouleverse les paradigmes traditionnels de la guerre moderne.
L’autonomie exceptionnelle de ces drones ukrainiens — certains modèles peuvent voler pendant plus de 1 000 kilomètres — transforme l’ensemble du territoire russe en zone d’opération potentielle. Cette capacité de projection de puissance à très longue distance annule l’avantage géographique traditionnel de la Russie et contraint Moscou à disperser ses moyens de défense antiaérienne sur un territoire immense, affaiblissant ainsi la protection de chaque installation stratégique.
La précision chirurgicale qui stupéfie les experts
L’efficacité de ces attaques témoigne également de la précision chirurgicale atteinte par les systèmes de guidage ukrainiens. Frapper simultanément deux raffineries situées dans des régions différentes nécessite une coordination temporelle parfaite et une capacité de navigation autonome qui rivalise avec les technologies militaires les plus avancées au monde. Cette maîtrise technique place l’Ukraine dans le cercle très fermé des nations capables de mener des opérations de sabotage à très longue distance.
Cette précision révèle également l’excellence du renseignement ukrainien qui identifie les points névralgiques de chaque installation pour maximiser les dégâts avec un minimum de moyens engagés. Chaque drone ukrainien frappe exactement là où il faut pour paralyser l’ensemble du processus de raffinage, transformant ces engins relativement bon marché en multiplicateurs de force d’une efficacité redoutable.
La production de masse qui inquiète Moscou
La capacité ukrainienne à mener des attaques multiples simultanées révèle une montée en puissance industrielle considérable dans la production de drones militaires. L’Ukraine revendique désormais une capacité de production de plusieurs milliers de drones par mois, permettant de maintenir une pression constante sur l’infrastructure russe. Cette industrialisation de la guerre des drones transforme le conflit en bataille d’usure technologique où l’innovation prime sur la force brute.
Cette escalade quantitative dans la production de drones ukrainiens contraint la Russie à une course aux armements défensifs qu’elle peine à suivre. Chaque nouveau système de défense antiaérienne russe doit faire face à des essaims de drones ukrainiens de plus en plus nombreux et sophistiqués, créant une spirale technologique qui épuise progressivement les ressources militaires russes consacrées à la protection du territoire national.
L'effondrement programmé du système énergétique russe

42% des capacités de raffinage neutralisées
Les analystes de Goldman Sachs confirment l’efficacité dévastatrice de la campagne ukrainienne : 42% des capacités de raffinage russes sont désormais hors service ou fonctionnent en mode dégradé suite aux attaques répétées depuis août. Cette proportion catastrophique pour l’économie russe représente une réduction de plus de 300 000 barils par jour de production de carburants raffinés, soit l’équivalent de la consommation énergétique d’un pays européen moyen.
Cette hémorragie industrielle massive transforme la Russie, premier exportateur mondial de pétrole brut, en pays déficitaire pour ses propres besoins en carburants raffinés. Cette situation paradoxale — posséder d’immenses réserves pétrolières mais manquer d’essence — illustre parfaitement l’efficacité de la stratégie ukrainienne qui frappe les maillons les plus vulnérables de la chaîne énergétique russe.
La pénurie qui paralyse l’économie civile
Les conséquences de ces sabotages se répercutent directement sur la vie quotidienne des Russes ordinaires qui découvrent avec amertume les files d’attente devant les stations-service et l’explosion des prix du carburant. Dans certaines régions éloignées de Moscou, le prix de l’essence atteint désormais l’équivalent de 9 dollars le gallon, un niveau prohibitif pour une population habituée aux carburants bon marché subventionnés par l’État.
Cette crise énergétique domestique mine progressivement le soutien populaire au régime de Poutine en révélant l’incapacité du pouvoir à protéger les intérêts économiques de base de ses citoyens. L’image d’une Russie forte et indépendante s’effrite face à la réalité d’un pays paralysé par des drones ukrainiens qui frappent impunément ses infrastructures vitales. Cette érosion du prestige intérieur accompagne et amplifie les difficultés militaires rencontrées sur le front ukrainien.
L’interdiction d’exportation : aveu d’échec
L’interdiction décrétée par Moscou d’exporter de l’essence vers l’étranger constitue un aveu d’échec retentissant face à la pression ukrainienne. Cette mesure d’urgence, censée préserver les stocks nationaux, prive la Russie de revenus d’exportation considérables tout en révélant au monde entier l’ampleur de la crise énergétique intérieure. Un pays qui interdit l’exportation de sa principale ressource économique admet implicitement qu’il ne contrôle plus sa propre production.
Cette restriction commerciale forcée dégrade également la réputation de la Russie comme fournisseur énergétique fiable sur les marchés internationaux. Les clients traditionnels de Moscou — Inde, Chine, pays africains — observent avec attention cette instabilité de l’offre russe et commencent à diversifier leurs approvisionnements vers d’autres fournisseurs moins vulnérables aux sabotages ukrainiens.
La guerre industrielle secrète révélée

17 attaques en 45 jours : cadence d’extermination
L’analyste militaire Igor Sushko révèle l’ampleur impressionnante de la campagne ukrainienne : 17 attaques menées contre les installations pétrolières russes au cours des 45 derniers jours seulement. Cette cadence opérationnelle soutenue témoigne d’une planification militaire de haute volée qui coordonne les frappes selon une logique d’usure systématique de l’appareil énergétique russe. Chaque semaine apporte son lot de raffineries endommagées, de terminaux pétroliers neutralisés, de pipelines sabotés.
Cette régularité dans les attaques révèle la transformation de la guerre ukrainienne en conflit industriel où la production de drones de sabotage rivalise avec celle des munitions conventionnelles. L’Ukraine a développé une véritable chaîne de montage de la destruction qui alimente quotidiennement le front énergétique par des frappes chirurgicales contre l’infrastructure russe. Cette industrialisation de la guerre économique bouleverse les paradigmes militaires traditionnels.
La raffinerie de Kirishi paralysée
Parallèlement aux frappes de Saratov et Kstovo, la raffinerie de Kirishi — l’une des plus importantes de Russie avec 355 000 barils traités quotidiennement — reste paralysée suite à l’attaque ukrainienne du 14 septembre. Cette installation stratégique, qui représente 6,4% de la capacité nationale de raffinage russe, a dû interrompre ses opérations principales après que des drones ukrainiens aient endommagé ses unités critiques de traitement.
L’arrêt prolongé de Kirishi illustre parfaitement l’efficacité de la stratégie ukrainienne qui privilégie la paralysie durable à la destruction spectaculaire. Plutôt que de raser complètement les installations — ce qui nécessiterait des moyens considérables — Kiev préfère endommager précisément les composants les plus difficiles à réparer, maximisant ainsi la durée d’indisponibilité de chaque raffinerie ciblée.
L’effet domino sur les terminaux portuaires
La campagne ukrainienne s’étend également aux terminaux portuaires d’exportation russe, notamment celui de Primorsk dans la Baltique qui a subi des dégâts significatifs selon les déclarations du président ukrainien Zelensky. Ces attaques contre les infrastructures portuaires complètent le tableau d’une stratégie globale d’étranglement de l’économie énergétique russe qui vise simultanément la production, le raffinage et l’exportation.
Cette approche systémique transforme chaque succès ukrainien en multiplicateur de difficultés pour l’économie russe. Endommager un terminal portuaire bloque l’exportation de plusieurs raffineries en même temps, créant des goulets d’étranglement qui paralysent l’ensemble de la chaîne logistique énergétique russe. L’Ukraine prouve ainsi qu’une stratégie bien conçue peut compenser largement l’infériorité numérique par l’intelligence tactique.
L'innovation tactique qui révolutionne la guerre moderne

Les forces spéciales ukrainiennes transformées
Le communiqué officiel ukrainien attribue ces succès aux Forces d’opérations spéciales ukrainiennes, révélant la transformation radicale de ces unités d’élite qui sont passées des missions traditionnelles de commando aux opérations de sabotage technologique à très longue portée. Cette évolution doctrinale illustre l’adaptation remarquable de l’armée ukrainienne aux contraintes de ce conflit asymétrique où l’innovation compense la faiblesse numérique.
Ces forces spéciales nouvelle génération maîtrisent désormais des technologies de pointe — drones furtifs, systèmes de navigation autonome, charges explosives miniaturisées — qui leur permettent de projeter leur puissance destructrice à des centaines de kilomètres du territoire ukrainien. Cette révolution dans l’art militaire transforme des unités relativement restreintes en multiplicateurs de force capables d’infliger des dégâts stratégiques considérables à l’ennemi.
La coordination interarmes perfectionnée
Le succès de ces opérations simultanées révèle également la qualité exceptionnelle de la coordination interarmes ukrainienne qui synchronise parfaitement l’action des forces spéciales, du renseignement militaire, des unités de drones et des services de guerre électronique. Cette synergie opérationnelle, forgée dans trois années de combat intensif, dépasse désormais celle de nombreuses armées occidentales en termes d’efficacité pratique sur le terrain.
Cette coordination multidimensionnelle permet aux Ukrainiens de planifier et exécuter des opérations d’une complexité remarquable qui nécessitent une synchronisation temporelle parfaite entre différents vecteurs d’attaque. Frapper simultanément deux raffineries distantes nécessite une maîtrise logistique et technique qui place l’Ukraine parmi les nations les plus avancées dans l’art opérationnel contemporain.
Le renseignement tactique d’excellence
L’efficacité chirurgicale de ces frappes témoigne de la qualité exceptionnelle du renseignement ukrainien qui identifie avec précision les points névralgiques de chaque installation ciblée. Cette capacité d’analyse technique des infrastructures ennemies révèle une expertise qui rivalise avec celle des grandes puissances de renseignement mondiales. Savoir exactement où frapper pour paralyser une raffinerie nécessite des compétences techniques pointues et des sources d’information exceptionnelles.
Cette excellence du renseignement ukrainien s’explique en partie par la coopération avec les services occidentaux, mais aussi par le développement de capacités autonomes forjées dans l’urgence du conflit. L’Ukraine a développé en trois ans un écosystème de renseignement technique qui lui permet d’analyser les vulnérabilités de l’infrastructure russe avec une précision redoutable.
Les conséquences géopolitiques majeures

La remise en question de l’invulnérabilité russe
Ces attaques répétées contre le territoire russe remettent fondamentalement en question le mythe de l’invulnérabilité que cultive le régime de Poutine depuis des décennies. Voir des installations stratégiques situées à des centaines de kilomètres de la frontière ukrainienne frappées impunément révèle les failles béantes du système de défense russe et mine la crédibilité internationale de Moscou comme puissance militaire de premier plan.
Cette démonstration de vulnérabilité encourage tous les adversaires de la Russie — de la Géorgie à la Moldavie en passant par les pays baltes — à durcir leurs positions face aux pressions russes. Si l’Ukraine peut frapper le cœur du territoire russe avec autant de facilité, cela signifie que la menace militaire russe est moins crédible qu’elle ne le paraissait. Cette érosion de la dissuasion russe redistribue les cartes géopolitiques dans toute l’Europe orientale.
L’inspiration pour d’autres conflits
Le succès de la stratégie ukrainienne de guerre économique par drones inspire directement d’autres théâtres de conflit où des acteurs asymétriques affronten des puissances conventionnelles supérieures. De Taïwan face à la Chine aux pays du Golfe face à l’Iran, les enseignements tactiques ukrainiens sont étudiés et adaptés par de nombreux états-majors qui y voient un modèle d’efficacité militaire économique.
Cette diffusion des innovations ukrainiennes crée un effet domino géopolitique qui renforce partout la capacité de résistance des nations menacées par des puissances révisionnistes. L’Ukraine ne fait pas que se défendre : elle révolutionne l’art militaire moderne et exporte ses innovations vers tous ceux qui subissent des pressions similaires. Cette démocratisation des technologies de résistance bouleverse l’équilibre géopolitique mondial.
La transformation de l’industrie militaire occidentale
Le succès spectaculaire des drones ukrainiens accélère la transformation de l’industrie militaire occidentale qui intègre rapidement les enseignements tactiques de ce conflit. Les budgets de recherche et développement se réorientent massivement vers les technologies de drones longue portée, de guerre électronique et de sabotage économique que l’Ukraine a validées opérationnellement.
Cette fertilisation croisée entre innovation de guerre et industrie de défense occidentale crée un cercle vertueux technologique qui bénéficie à l’ensemble de l’écosystème militaro-industriel occidental. L’Ukraine devient le laboratoire grandeur nature où se testent les armes du futur, transformant ce conflit tragique en accélérateur d’innovation pour la défense démocratique mondiale.
La spirale destructrice qui s'amplifie

L’escalade programmée des frappes ukrainiennes
Forte de ces succès retentissants, l’Ukraine annonce clairement son intention d’intensifier ses attaques contre l’infrastructure énergétique russe. Le président Zelensky ne cache plus ses ambitions : « Les sanctions les plus efficaces — celles qui donnent les résultats les plus rapides — visent les installations pétrolières, terminaux et dépôts russes. » Cette stratégie assumée de guerre économique totale annonce une escalade continue dans les mois à venir.
Cette montée en puissance s’appuie sur l’augmentation constante des capacités de production ukrainiennes de drones militaires qui permettent de maintenir une pression constante sur l’ensemble du territoire russe. Chaque mois apporte son lot d’innovations technologiques — drones plus furtifs, charges plus destructrices, systèmes de guidage plus précis — qui repoussent constamment les limites de cette guerre de sabotage.
La riposte russe impuissante
Face à cette pression croissante, la défense antiaérienne russe révèle ses limites structurelles face à des essaims de drones ukrainiens de plus en plus nombreux et sophistiqués. Malgré les prétentions du ministère russe de la Défense qui revendique l’interception de 87 drones lors de la dernière attaque, la réalité des dégâts infligés démontre l’inefficacité relative de ces systèmes face aux nouvelles menaces ukrainiennes.
Cette course technologique entre drones offensifs ukrainiens et défenses russes tourne clairement à l’avantage de Kiev qui maîtrise mieux l’innovation tactique que Moscou les contre-mesures défensives. Chaque amélioration des systèmes ukrainiens contraint la Russie à des investissements considérables en défense antiaérienne qui détournent des ressources cruciales d’autres programmes militaires prioritaires.
L’effet cumulatif qui mine l’économie russe
L’accumulation des dégâts sur l’infrastructure énergétique russe crée un effet cumulatif qui dépasse largement la somme des dommages individuels. Chaque raffinerie endommagée surcharge les installations survivantes, créant des goulets d’étranglement qui paralysent l’ensemble du système. Cette surcharge systémique rend l’économie russe de plus en plus fragile face aux attaques ukrainiennes suivantes.
Cette vulnérabilité croissante transforme chaque nouveau sabotage ukrainien en catastrophe amplifiée pour l’économie russe. Plus le système énergétique russe s’affaiblit, plus chaque attaque supplémentaire produit des effets dévastateurs disproportionnés. L’Ukraine a trouvé la faille systémique de son ennemi et l’exploite méthodiquement pour maximiser les dégâts avec un minimum de moyens.
Conclusion : l'Ukraine réinvente la guerre économique

Les frappes simultanées contre les raffineries de Saratov et Kstovo marquent un tournant historique dans la conduite de cette guerre qui transcende désormais les affrontements militaires traditionnels pour devenir une bataille économique totale. En neutralisant méthodiquement 42% des capacités de raffinage russes, l’Ukraine prouve qu’une nation déterminée peut compenser son infériorité numérique par l’intelligence tactique et l’innovation technologique. Cette révolution dans l’art militaire transforme des drones relativement bon marché en armes stratégiques capables d’ébranler les fondements économiques d’une superpuissance.
Cette campagne de sabotage systématique révèle la maturité stratégique exceptionnelle atteinte par l’Ukraine après trois années de guerre totale. Loin de se contenter de résister héroïquement à l’agression russe, Kiev a développé une capacité offensive sophistiquée qui frappe l’ennemi là où cela fait le plus mal : dans son portefeuille énergétique. Les 17 attaques menées en 45 jours contre l’infrastructure pétrolière russe témoignent d’une planification militaire de haute volée qui coordonne une guerre industrielle secrète d’une efficacité redoutable.
L’impact géopolitique de ces succès ukrainiens dépasse largement le cadre de ce conflit pour inspirer tous les adversaires des puissances révisionnistes mondiales. De Taïwan à Israël en passant par les pays baltes, les enseignements tactiques ukrainiens sont étudiés et adaptés par des états-majors qui y voient un modèle d’efficacité militaire économique. L’Ukraine ne fait pas que défendre son territoire : elle révolutionne l’art de la résistance moderne et exporte ses innovations vers l’ensemble de l’écosystème sécuritaire occidental.
Alors que les flammes continuent de consumer les installations pétrolières russes et que les files d’attente s’allongent devant les stations-service de Moscou, une évidence s’impose : l’Ukraine a trouvé la faille systémique de son agresseur et l’exploite méthodiquement pour transformer sa guerre de survie en guerre de destruction économique. Ces deux raffineries en flammes dans la nuit du 16 septembre 2025 resteront dans l’Histoire comme le symbole d’une nation qui refuse de mourir et transforme chaque épreuve en opportunité de contre-attaque. L’Ukraine réinvente la guerre économique moderne, prouvant une fois de plus que l’ingéniosité peut triompher de la force brute quand elle est guidée par la détermination absolue de survivre et vaincre.