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Mark Carney claque la porte de l’ONU : un silence qui ébranle la diplomatie mondiale
Credit: Adobe Stock

La diplomatie internationale vient de subir un choc sismique qui résonne encore dans les couloirs du siège des Nations Unies à New York. Mark Carney, le premier ministre canadien qui devait prononcer un discours historique à l’Assemblée générale de septembre 2025, a purement et simplement annulé sa participation. Cette décision, prise dans le plus grand secret, prive l’organisation mondiale d’une voix qui comptait — celle du dirigeant d’une nation qui s’apprêtait à reconnaître officiellement l’État palestinien devant la communauté internationale. Le lutrin onusien restera vide, témoin silencieux d’une rupture diplomatique aux conséquences incalculables.

Ce qui devait être un moment de courage politique se transforme en un mystère qui interroge. Pourquoi l’homme qui avait promis de faire entendre la voix du Canada sur la question palestinienne a-t-il choisi le silence ? Cette absence fracassante révèle les tensions souterraines qui agitent les chancelleries et expose les fissures profondes au sein de la diplomatie multilatérale. Le monde attendait des mots, il n’aura que le vide d’une promesse brisée.

Un engagement solennel qui vire au fiasco

Le 30 juillet 2025, Mark Carney avait créé l’événement en annonçant publiquement que le Canada reconnaîtrait l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre. Cette déclaration, faite depuis Ottawa, avait électrisé la communauté internationale et placé le Canada au centre d’un débat géopolitique majeur. L’engagement était clair, net, et portait l’espoir de millions de Palestiniens à travers le monde.

Mais voilà que trois semaines avant l’événement, le premier ministre canadien disparaît purement et simplement de l’agenda onusien. Aucune explication officielle, aucune justification, juste un silence assourdissant qui laisse la place à toutes les spéculations. Cette volte-face spectaculaire transforme ce qui devait être un acte de bravoure diplomatique en un camouflet retentissant pour l’institution onusienne.

La Palestine orpheline d’un défenseur

L’annonce de juillet avait pourtant été particulièrement solennelle. Carney avait justifié sa décision par « l’aggravation des souffrances des civils » qui « ne laisse aucune place au report d’une action internationale coordonnée ». Il avait même précisé que cette reconnaissance dépendrait de réformes essentielles de la part de l’Autorité palestinienne, notamment l’organisation d’élections générales en 2026 et l’écartement formel du Hamas.

Cette position, qui semblait équilibrée et réfléchie, devait faire du Canada un acteur majeur du processus de paix au Moyen-Orient. En renonçant à prendre la parole à l’ONU, Carney prive non seulement la Palestine d’un soutien de poids, mais il affaiblit également la crédibilité diplomatique de son propre pays sur la scène internationale. Un silence qui en dit long sur les pressions exercées en coulisses.

Les coulisses d’une décision mystérieuse

Les sources diplomatiques restent muettes sur les véritables raisons de ce revirement spectaculaire. Certains évoquent des pressions exercées par des alliés traditionnels du Canada, d’autres pointent du doigt les tensions internes au sein du gouvernement Carney. Il faut rappeler que l’ambassade d’Israël avait « furieusement réagi » à l’annonce de juillet, l’ambassadeur Iddo Moed déclarant qu’Israël « ne cédera pas à la campagne de pression internationale déformée ».

Cette absence programmée pourrait également s’expliquer par les bouleversements géopolitiques récents. Les frappes israéliennes à Doha, que Carney avait condamnées lors d’une réunion virtuelle le 15 septembre, ont considérablement compliqué le paysage diplomatique. Le premier ministre canadien se trouve désormais pris entre ses convictions affichées et les réalités d’une région en ébullition permanente.

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