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Poutine tend la main nucléaire : l’offre empoisonnée qui divise l’Amérique
Credit: Adobe Stock

Le 22 septembre 2025, dans l’atmosphère feutrée du Kremlin moscovite, Vladimir Poutine a lancé l’une des propositions géopolitiques les plus retorses de son règne : prolonger d’un an les limites nucléaires russo-américaines après l’expiration du traité New START en février 2026. Cette offre, formulée devant le Conseil de sécurité russe avec un sourire d’apparente magnanimité, cache en réalité un piège diplomatique d’une sophistication diabolique, transformant Donald Trump en otage de ses propres promesses de désarmement nucléaire. Cette proposition révèle peut-être l’aboutissement tactique d’un maître-chanteur international qui utilise la menace de course aux armements pour contraindre l’Amérique trumpiste à des concessions géopolitiques majeures.

Cette manœuvre ne relève pas de la générosité pacifiste ou de l’inquiétude sincère pour la stabilité mondiale — elle constitue l’aboutissement d’une stratégie de chantage nucléaire méticuleusement orchestrée par un autocrate aux abois qui transforme sa faiblesse militaire en Ukraine en levier de pression atomique contre Washington. Poutine comprend parfaitement que Trump, obsédé par son héritage présidentiel et sa promesse de « faire des deals », ne peut se permettre d’être celui qui laisse expirer le dernier traité de contrôle des armements entre les deux principales puissances nucléaires mondiales. Cette instrumentalisation révèle peut-être l’émergence d’une nouvelle forme de diplomatie du chaos, où la menace de destruction mutuelle devient monnaie d’échange dans les négociations géopolitiques contemporaines.

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