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Trump dévoile son plan Gaza : 21 points pour écraser Hamas et redessiner le Moyen-Orient
Credit: Adobe Stock

Le 24 septembre 2025 marquera peut-être le tournant décisif de l’histoire contemporaine du Moyen-Orient. Dans les couloirs feutrés de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, Donald Trump a dévoilé ce qu’il appelle son « plan à 21 points » pour mettre fin à la guerre de Gaza. Cette initiative, présentée aux dirigeants arabes et musulmans lors d’une réunion secrète, bouleverse tous les paradigmes établis et redéfinit les règles du jeu géopolitique dans la région la plus explosive du monde.

Ce plan ne ressemble à aucun autre. Contrairement aux tentatives diplomatiques précédentes qui tournaient autour de compromis fragiles et de demi-mesures, l’approche trumpienne frappe par sa radicalité assumée. En une seule rencontre, le président américain a réussi à rassembler autour d’une même table les dirigeants de l’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie, de la Turquie, de l’Indonésie et du Pakistan. Cette coalition inédite, que Trump qualifie lui-même de « groupe qui peut le faire », détient entre ses mains les clés de la paix ou de l’embrasement total de la région.

La genèse d’un plan révolutionnaire

Les 21 points présentés par Trump ne sont pas nés du néant. Cette architecture diplomatique complexe puise ses racines dans les travaux de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et les réflexions de Jared Kushner, gendre et conseiller du président. Mais là où ces précédentes initiatives échouaient dans la complexité bureaucratique, le plan Trump frappe par sa simplicité brutale et son pragmatisme assumé.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff, présent lors de cette réunion historique, n’a pas caché son optimisme. « Nous sommes confiants, je dirais même certains, que nous pourrons annoncer une percée dans les jours qui viennent », a-t-il déclaré avec cette assurance qui caractérise l’administration Trump. Cette confiance n’est pas feinte : elle repose sur des mois de négociations secrètes et de préparation diplomatique intensive.

Les piliers fondamentaux du nouveau paradigme

Au cœur de ce plan révolutionnaire se trouvent sept principes fondamentaux non négociables. La libération immédiate de tous les otages restants constitue la première exigence, suivie par un cessez-le-feu permanent et le retrait graduel d’Israël de l’ensemble de la bande de Gaza. Mais c’est là que le plan Trump se distingue radicalement de ses prédécesseurs : il envisage la création d’un mécanisme de gouvernance post-Hamas impliquant une force de sécurité mixte.

Cette force de sécurité, composée de Palestiniens mais aussi de soldats issus de pays arabes et musulmans, représente une innovation géopolitique majeure. Pour la première fois depuis des décennies, des nations arabes seraient directement impliquées militairement dans la stabilisation de Gaza, assumant une responsabilité collective dans la reconstruction et la sécurisation du territoire palestinien.

L’engagement financier des pétromonarchies

Le financement de cette reconstruction pharaonique ne reposera pas sur les épaules américaines. Les pays arabes et musulmans participants devront contribuer massivement à la nouvelle administration de Gaza et à la reconstruction de l’enclave. Cette approche révolutionnaire transforme les pétromonarchies du Golfe en acteurs directs et responsables de la stabilité palestinienne, les forçant à investir concrètement dans la paix plutôt que de se contenter de déclarations diplomatiques.

L’Autorité palestinienne, longtemps marginalisée par Israël, retrouve un rôle dans ce nouveau schéma, même si ses prérogatives exactes restent à définir. Cette réintégration partielle de Mahmoud Abbas et de son administration dans l’équation gazaouie constitue un compromis intelligent qui permet de ménager les susceptibilités internationales tout en maintenant l’exclusion totale du Hamas.

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