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L’Ukraine prépare l’impossible : la contre-offensive qui défie toutes les lois de la guerre
Credit: Adobe Stock

Le 25 septembre 2025 restera gravé comme le jour où l’Ukraine a avoué l’inavouable : elle prépare une contre-offensive majeure dans des conditions que les experts militaires jugent impossibles. Mykhailo Zhmailo, analyste militaire ukrainien de référence, vient de lâcher une phrase qui glace le sang : « Nous explorons les options. » Derrière cette formule diplomatique se cache une réalité brutale : Kiev envisage sérieusement de lancer l’offensive la plus risquée de son histoire moderne, malgré l’infériorité numérique, le manque de munitions et la supériorité aérienne russe écrasante.

Cette révélation intervient dans un contexte militaire paradoxal où l’Ukraine enchaîne les succès tactiques locaux — notamment le « chaudron » géant de Pokrovsk qui piège des milliers de soldats russes — tout en étant confrontée à une réalité stratégique implacable. Les forces de Kiev, dirigées par le colonel Valentyn Manko, viennent de créer les « Troupes d’assaut », une force spécialisée destinée théoriquement à « stopper les avancées russes » mais qui pourrait, selon les experts, servir de fer de lance à une contre-offensive suicidaire. Trump affirme que l’Ukraine « peut récupérer tout son territoire » avec l’aide de l’OTAN, mais cette déclaration optimiste se heurte à une réalité de terrain où chaque kilomètre carré se paie en centaines de vies. Zhmailo ne cache pas les défis titanesques : « Les Russes atteignent plus facilement leurs objectifs de mobilisation, et le rapport des forces n’est pas favorable aux Ukrainiens. » Cette admission révèle l’ampleur du pari existentiel que s’apprête à tenter Kiev dans une guerre où l’audace pourrait se transformer en catastrophe militaire historique.

L’aveu d’impuissance déguisé en stratégie

La déclaration de Mykhailo Zhmailo révèle une Ukraine acculée à des choix impossibles. « Nous explorons les options » traduit en réalité l’épuisement des solutions conventionnelles face à une machine de guerre russe qui, malgré ses faiblesses, maintient une pression constante sur tous les fronts. Cette exploration désespérée des options révèle une armée ukrainienne contrainte d’envisager des scénarios tactiques qui relèvent davantage du coup de poker que de la stratégie militaire rationnelle.

L’expert ukrainien ne dissimule pas l’ampleur des défis : « Il s’agit de savoir si les partenaires fourniront le soutien approprié aux moments critiques. » Cette formulation euphémistique masque mal la dépendance absolue de Kiev vis-à-vis d’une aide occidentale qui tarde à se matérialiser dans les proportions nécessaires. L’Ukraine découvre brutalement que son destin militaire dépend moins de sa bravoure que des calculs géopolitiques de Washington et Berlin.

La création des Troupes d’assaut : préparation ou désespoir ?

L’annonce officielle de la création des « Troupes d’assaut » sous le commandement du colonel Valentyn Manko révèle une réorganisation militaire majeure qui ne vise officiellement qu’à « stopper les avancées russes ». Cette présentation défensive masque difficilement la nature offensive de ces unités spécialisées, conçues pour « percer les défenses et permettre aux forces principales d’entrer en combat ».

Cette restructuration révèle la préparation méthodique d’opérations de grande ampleur que Kiev n’ose pas encore avouer publiquement. La distinction établie entre Troupes d’assaut et Forces aéroportées illustre une sophistication tactique qui vise à optimiser chaque type d’engagement selon les conditions de terrain spécifiques. Cette spécialisation révèle une armée ukrainienne qui se professionnalise à vitesse accélérée.

Le paradoxe de Pokrovsk : victoire tactique, défaite stratégique

Le succès spectaculaire de l’encerclement russe près de Pokrovsk — le plus grand « chaudron » jamais créé par l’Ukraine — illustre parfaitement le paradoxe militaire ukrainien. Cette victoire tactique remarquable, qui piège plusieurs milliers de soldats russes, démontre l’excellence opérationnelle des forces de Kiev tout en exposant l’impossibilité de généraliser ces succès.

Cette réussite ponctuelle révèle les capacités réelles de l’armée ukrainienne quand elle dispose des moyens appropriés : coordination parfaite entre drones, artillerie et forces terrestres, exploitation optimale du renseignement, manoeuvre d’encerclement digne des grands classiques militaires. Mais cette exception confirme tragiquement la règle de l’infériorité générale ukrainienne face à un ennemi qui compense ses faiblesses tactiques par la masse.

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