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Trump déchaîné : « D’autres têtes vont tomber, j’espère qu’il y en aura plus ! »
Credit: Adobe Stock

La promesse qui glace Washington

En ce 26 septembre 2025, Donald Trump vient de lâcher la déclaration la plus terrifiante de sa présidence revancharde. Au lendemain de l’inculpation de James Comey, l’ancien directeur du FBI, le président américain a promis avec une jubilation à peine contenue que d’autres « têtes allaient tomber ». « Ce n’est pas une liste, mais je pense qu’il y en aura d’autres. Je veux dire, ils sont corrompus », a-t-il déclaré avec cette froideur calculée qui fait frissonner l’establishment washingtonien. Cette menace explicite transforme la Justice américaine en instrument de vengeance personnelle au service des rancœurs trumpiennes.

« Il y en aura d’autres. C’est mon opinion », a craché Trump devant les journalistes, révélant l’ampleur de sa soif de revanche contre ceux qu’il considère comme les architectes de son « persecution » judiciaire. Cette déclaration, prononcée avec la désinvolture d’un parrain mafieux énumérant ses prochaines victimes, marque peut-être le point de non-retour vers l’autocratie judiciaire que redoutaient les opposants démocrates depuis son retour au pouvoir.

« Ils ont armé la Justice comme jamais dans l’Histoire ! »

L’acharnement présidentiel atteint son paroxysme quand Trump accuse ses adversaires d’avoir « armé le département de la Justice comme personne dans l’Histoire ». Cette inversion de la réalité, où la victime devient bourreau et le bourreau se pose en martyr, révèle l’ampleur de la manipulation psychologique trumpienne qui transforme sa propre « weaponisation » de la Justice en légitime défense contre un complot imaginaire.

« Ce qu’ils ont fait est terrible. Franchement, j’espère qu’il y en aura d’autres. On ne peut pas laisser ça arriver à un pays », a-t-il tonné avec cette indignation feinte qui masque mal sa jubilation devant l’humiliation infligée à ses ennemis politiques. Cette rhétorique victimaire transforme chaque représaille en acte patriotique, chaque vengeance en service rendu à la nation.

Comey : premier dominó de l’épuration

L’inculpation de James Comey pour faux témoignages et obstruction devant le Congrès constitue le premier acte de cette tragédie judiciaire orchestrée par un président qui transforme la Justice américaine en tribunal révolutionnaire au service de ses obsessions personnelles. Cette charge, portée malgré les réserves des procureurs de carrière sur la solidité des preuves, révèle l’ampleur de la pression politique exercée sur un système judiciaire désormais totalement assujetti aux caprices présidentiels.

Comey, qui dirigeait le FBI lors de l’enquête sur les liens entre la campagne trumpienne et la Russie, paie aujourd’hui le prix de son insoumission passée face aux pressions présidentielles. Cette inculpation marque l’aboutissement d’une vendetta de huit ans menée par un homme qui ne pardonne jamais et n’oublie rien, transformant la fonction présidentielle en machine à broyer ses ennemis politiques.

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