Trump dévoile son « deal du siècle » : Gaza rasée, reconstruite, pacifiée en 48h
Auteur: Maxime Marquette
Le plan qui bouleverse tout au Moyen-Orient
En ce 27 septembre 2025, Donald Trump vient de lâcher sa bombe diplomatique la plus explosive depuis son retour au pouvoir. Dans les couloirs feutrés de l’ONU à New York, le président américain a dévoilé aux dirigeants arabes son « plan en 21 points » pour Gaza — un document révolutionnaire qui promet de transformer l’enfer palestinien en paradis méditerranéen en moins de 48 heures. Cette proposition, aussi audacieuse qu’irréaliste, ambitionne de réussir là où des décennies de diplomatie ont échoué : mettre fin définitivement au conflit le plus sanglant de notre époque.
« On dirait qu’il va y avoir un accord sur Gaza… Ce sera un accord qui ramènera les otages, qui fera cesser la guerre, qui apportera la paix », a déclaré Trump vendredi soir avec cette arrogance qui le caractérise. Cette promesse, lancée devant les caméras avant de partir jouer au golf, résonne comme un ultimatum au monde entier. Mais derrière cette déclaration tonitruante se cache un plan d’une complexité diabolique qui pourrait soit révolutionner le Moyen-Orient, soit l’embraser définitivement.
Le document secret qui fait trembler Jérusalem et Téhéran
Ce plan de 21 points, présenté dans le plus grand secret aux dirigeants de l’Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de la Jordanie, de la Turquie, de l’Indonésie et du Pakistan, constitue la révélation géopolitique la plus importante de 2025. Pour la première fois depuis octobre 2023, un document officiel américain ose imaginer un après-Hamas, un après-occupation, un après-massacre. Cette audace conceptuelle, impensable sous l’administration précédente, révèle l’ampleur de la mutation stratégique trumpienne.
Mais ce qui frappe dans ce plan, c’est sa brutalité assumée : libération immédiate de tous les otages en 48 heures, cessez-le-feu permanent, retrait israélien, afflux massif d’aide humanitaire, gouvernance internationale… Chaque point semble défier les réalités du terrain et la psychologie des belligérants. Cette approche du bulldozer diplomatique révèle que Trump mise tout sur sa capacité à imposer sa volonté par la force de sa personnalité présidentielle.
L’ultimatum qui terrorise Netanyahu
Ce plan intervient à un moment critique où Benjamin Netanyahu, isolé diplomatiquement après son discours va-t-en-guerre à l’ONU, découvre que son allié américain le plus fidèle pourrait bien devenir son fossoyeur politique. Les 21 points trumpiens constituent en réalité un piège redoutable pour le Premier ministre israélien : accepter, c’est abandonner son projet de destruction totale du Hamas ; refuser, c’est s’aliéner définitivement Washington et perdre son soutien militaire vital.
Cette mise sous pression révèle la sophistication de la stratégie trumpienne : utiliser l’alliance américano-israélienne comme levier de contrainte plutôt que comme soutien inconditionnel. Cette inversion des rôles, où l’Amérique dicte ses conditions à Israël plutôt que de subir ses caprices, marque peut-être un tournant historique dans les relations entre les deux pays et pourrait redéfinir l’équilibre géopolitique régional.
Les 21 commandements de Trump pour la paix

Libération express : 48 heures pour sauver les otages
Le cœur du plan trumpien repose sur un pari impossible : contraindre le Hamas à libérer la totalité des 101 otages israéliens encore détenus dans un délai de 48 heures suivant la signature de l’accord. Cette exigence, qui défie toute logique opérationnelle, révèle soit une méconnaissance abyssale des réalités gazaouies, soit une stratégie de pression psychologique d’une sophistication redoutable. Comment localiser, extraire et rapatrier plus de cent personnes dispersées dans les tunnels de Gaza en moins de deux jours ?
Cette contrainte temporelle extrême s’accompagne d’une contrepartie tout aussi drastique : le retrait immédiat et total des forces israéliennes de Gaza, sans calendrier précis mais selon un « échéancier phasé ». Cette réciprocité brutale — otages contre évacuation — transforme la négociation en ultimatum réciproque où chaque partie risque tout pour gagner tout. Cette logique du tout ou rien révèle l’ampleur du pari trumpien sur la lassitude des belligérants.
Gaza sans Hamas : l’utopie sécuritaire absolue
Le plan érige en principe non négociable l’exclusion définitive du Hamas de toute fonction gouvernementale future à Gaza. Cette exigence, qui hante Israël depuis octobre 2023, devient sous la plume trumpienne une conditio sine qua non de tout règlement. Mais comment éradiquer politiquement un mouvement qui s’enracine dans quarante ans de résistance armée ? Cette ambition révèle soit une naïveté stratégique confondante, soit une compréhension fine de la nécessité de briser psychologiquement la logique de résistance palestinienne.
Cette déshamasisation de Gaza s’accompagne d’un projet de gouvernance bicéphale associant « un organisme international » et « un comité palestinien », sans calendrier précis pour le transfert à l’Autorité palestinienne. Cette architecture institutionnelle complexe révèle la difficulté de concevoir une alternative crédible au Hamas tout en préservant la souveraineté palestinienne théorique. Cette quadrature du cercle politique illustre l’ampleur du défi trumpien.
La force arabe internationale : mercenaires de la paix
Pour garantir cette transition post-Hamas, le plan prévoit le déploiement d’une force de sécurité combinée associant des Palestiniens et des troupes issues de pays arabes et musulmans. Cette internationalisation armée de Gaza constitue peut-être l’innovation la plus audacieuse du document : transformer les voisins arabes d’Israël en gendarmes de la paix palestinienne. Cette inversion des rôles, où les « ennemis » d’hier deviennent les garants de la sécurité d’aujourd’hui, révèle le génie tactique de l’approche trumpienne.
Mais cette sous-traitance sécuritaire soulève des questions vertigineuses : quels pays accepteront de risquer leurs soldats dans l’enfer gazaoui ? Selon quels mandats, avec quelles règles d’engagement, pour quelle durée ? Cette militarisation internationale de Gaza pourrait transformer l’enclave en protectorat arabe sous supervision américaine, créant un précédent géopolitique majeur au Moyen-Orient. Cette innovation institutionnelle révèle l’ampleur de la révolution diplomatique trumpienne.
L'aide humanitaire : la reconstruction pharaonique

50 milliards pour ressusciter Gaza
Le volet économique du plan trumpien ambitionne de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient » grâce à un effort de reconstruction estimé entre 40 et 60 milliards de dollars sur cinq ans. Cette somme astronomique, équivalente au PIB de certains pays européens, révèle l’ampleur des ambitions présidentielles : non pas simplement réparer les dégâts de guerre, mais créer ex nihilo un territoire prospère capable de rivaliser avec les destinations touristiques méditerranéennes les plus prisées.
Cette vision pharaonique s’appuie sur un financement multilatéral associant les pétromonarchies du Golfe, l’Union européenne et les États-Unis dans un effort de reconstruction sans précédent dans l’Histoire moderne. Déblayer 50 millions de tonnes de gravats, déminer 365 kilomètres carrés, reconstruire les infrastructures, créer des emplois pour 2 millions d’habitants… Cette ambition dépasse largement les plans Marshall ou de reconstruction post-tsunamis. Cette hubris architecturale révèle que Trump conçoit Gaza non comme un territoire mais comme un laboratoire de l’urbanisme futuriste.
L’ONU transformée en entrepreneur général
Pour coordonner cet effort titanesque, le plan confie à l’ONU un rôle central dans la distribution de l’aide humanitaire et la supervision des travaux de reconstruction. Cette responsabilisation de l’organisation internationale, souvent critiquée pour son inefficacité, révèle paradoxalement une confiance trumpienne dans les institutions multilatérales quand elles servent ses objectifs. Cette instrumentalisation de l’ONU transforme l’organisation en sous-traitant de la politique américaine au Moyen-Orient.
Cette onusisation de la reconstruction gazaouie s’accompagne d’un refus explicite de financer le « Gaza Humanitarian Fund », mécanisme onusien traditionnel jugé trop bureaucratique et inefficace. Cette sélectivité révèle la volonté trumpienne de contrôler directement les flux financiers pour garantir leur efficacité politique. Cette gestion discrétionnaire de l’aide internationale transforme la solidarité en instrument de domination géopolitique.
Les Palestiniens payés pour partir ou rester
Le plan interdit explicitement tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, marquant une rupture nette avec les projets antérieurs de « relocalisation volontaire » vers l’Égypte ou la Jordanie. Cette garantie de résidence révèle l’évolution de la pensée trumpienne : plutôt que de vider Gaza de ses habitants, l’enrichir suffisamment pour qu’ils y restent volontairement. Cette approche de la « cage dorée » révèle une compréhension fine des enjeux démographiques du conflit.
Mais cette promesse de non-déplacement s’accompagne d’incitations financières massives pour ceux qui souhaiteraient « s’installer ailleurs dans de belles communautés sécurisées ». Cette émigration dorée révèle la duplicité du plan : interdire le déplacement forcé tout en encourager l’exode volontaire. Cette sophistication rhétorique masque peut-être le projet ultime de vidange démographique progressive de Gaza au profit de « citoyens du monde » plus malléables politiquement.
Netanyahu pris au piège de son allié

Le Premier ministre face à son Waterloo diplomatique
Benjamin Netanyahu découvre amèrement que son alliance privilégiée avec Trump se transforme en carcan diplomatique. Le plan américain place le Premier ministre israélien devant un dilemme cornélien : accepter un cessez-le-feu qui sauverait les otages mais préserverait la structure militaire du Hamas, ou refuser et perdre définitivement le soutien américain vital à la survie d’Israël. Cette instrumentalisation de l’amitié personnelle révèle le cynisme de la diplomatie trumpienne.
Plus perverse encore, cette contrainte amicale s’exerce au moment précis où Netanyahu joue sa survie politique sur la promesse de « finir le travail » contre le Hamas. Accepter le plan Trump, c’est avouer l’échec de sa stratégie militaire ; le refuser, c’est risquer l’effondrement de l’économie israélienne privée de soutien américain. Cette absence de porte de sortie honorable révèle la sophistication machiavélique de l’approche trumpienne : utiliser l’amitié comme arme de chantage.
L’isolement international qui s’accentue
Le discours belliqueux de Netanyahu à l’ONU, marqué par l’exode massif des diplomates pendant son intervention, révèle l’ampleur de son isolement croissant sur la scène internationale. Cette solitude diplomatique, orchestrée en partie par les pays arabes soucieux de montrer leur opposition à la poursuite de la guerre, transforme Israël en paria global au moment précis où Trump lui propose une porte de sortie honorable.
Cette synchronisation entre pression diplomatique internationale et offre de paix américaine révèle l’existence d’une coordination entre Washington et les capitales arabes pour contraindre Netanyahu aux négociations. Cette alliance objective entre Trump et ses interlocuteurs musulmans contre l’intransigeance israélienne marque peut-être un tournant historique dans l’approche américaine du conflit israélo-palestinien.
L’opinion israélienne fatiguée de la guerre
Parallèlement à cette pression diplomatique, Netanyahu fait face à une lassitude croissante de l’opinion israélienne après près de deux ans de guerre totale. Les familles d’otages multiplient les manifestations pour exiger un accord immédiat, les réservistes commencent à exprimer leur épuisement, l’économie souffre de la mobilisation prolongée. Cette fatigue sociétale transforme le plan Trump en bouée de sauvetage pour une société israélienne au bord de la rupture nerveuse.
Cette synchronisation entre offre diplomatique américaine et aspiration sociale israélienne révèle peut-être la dimension la plus perverse du plan trumpien : utiliser la souffrance des familles d’otages comme levier de pression sur leur propre gouvernement. Cette instrumentalisation de la douleur humaine à des fins géopolitiques révèle les ressources infinies du cynisme présidentiel américain quand il s’agit d’obtenir ses objectifs.
Le Hamas face à l'impossible choix

Accepter sa propre disparition politique
Pour le Hamas, le plan trumpien équivaut à un suicide politique assisté. Accepter de libérer tous les otages contre la promesse d’un cessez-le-feu, c’est abandonner sa seule monnaie d’échange ; renoncer à tout rôle futur dans la gouvernance de Gaza, c’est signer son arrêt de mort politique. Cette double exigence place le mouvement palestinien devant un choix impossible : disparaître dans l’honneur ou périr dans la résistance.
Cette mise à mort programmée du Hamas révèle l’ambition ultime du plan trumpien : non pas simplement arrêter la guerre, mais éliminer définitivement l’acteur qui l’a déclenchée. Cette approche de la « solution finale » politique dépasse largement les objectifs israéliens initiaux pour atteindre une ambition de remodelage complet du paysage politique palestinien. Cette radicalité conceptuelle révèle que Trump conçoit ce conflit comme une opportunité de révolution géopolitique régionale.
La carotte qatarie et le bâton américain
Le plan s’appuie sur la médiation qatarie pour transmettre ses propositions au Hamas, reconnaissant implicitement Doha comme interlocuteur légitime du mouvement palestinien. Cette instrumentalisation du Qatar révèle la sophistication de l’approche trumpienne : utiliser l’allié du Hamas pour le contraindre à sa propre destruction. Cette perversité diplomatique transforme le protecteur en fossoyeur, l’ami en bourreau.
Mais cette médiation s’accompagne d’une promesse trumpienne explicite de ne plus attaquer le Qatar, révélant l’existence de menaces antérieures contre l’émirat gazier. Cette alternance entre menace et protection révèle les méthodes mafieuses de la diplomatie trumpienne : d’abord terroriser l’intermédiaire, puis l’utiliser pour terroriser la cible finale. Cette approche de protection racket transforme les relations internationales en rapport de forces brutaux.
L’Iran dans l’ombre du plan
Bien qu’absent officiellement du document, l’Iran constitue la cible implicite du plan trumpien. Couper le Hamas de son parrain régional, installer une force arabe hostile à Téhéran aux portes d’Israël, transformer Gaza en vitrine de la prospérité occidentale : chaque élément vise à affaiblir l’influence iranienne au Levant. Cette stratégie de containment indirect révèle la dimension géostratégique du plan qui dépasse largement la résolution du conflit gazaoui.
Cette iranophobie structurelle du plan explique peut-être l’accueil favorable des monarchies sunnites qui y voient une opportunité de marginaliser définitivement leur rival chiite. Cette instrumentalisation des clivages confessionnels régionaux révèle que Trump conçoit Gaza non comme un territoire palestinien mais comme un pion dans l’échiquier géopolitique de la confrontation avec l’Iran. Cette réduction du conflit palestinien à ses dimensions régionales révèle les limites de l’approche trumpienne.
Les alliés arabes : entre espoir et méfiance

L’Arabie saoudite calcule ses intérêts
Pour l’Arabie saoudite, le plan trumpien représente une opportunité historique de normaliser définitivement ses relations avec Israël tout en récupérant son leadership dans le monde arabe. Cette perspective de paix israélo-palestinienne, si elle se concrétisait, lèverait les derniers obstacles religieux et politiques à une alliance ouverte entre Ryad et Jérusalem. Cette transformation géopolitique majeure justifierait largement l’investissement financier saoudien dans la reconstruction gazaouie.
Mais cette opportunité s’accompagne de risques considérables : financer un projet qui pourrait échouer, s’exposer aux critiques de collaboration avec l’occupant, prendre le risque d’une déstabilisation régionale si le plan capote. Cette ambivalence saoudienne révèle les calculs complexes qui président aux décisions des monarchies pétrolières : maximiser les gains géopolitiques tout en minimisant les risques de déstabilisation interne.
Le Qatar joue sa survie diplomatique
Pour le Qatar, ce plan constitue un test existentiel de sa stratégie de médiation tous azimuts. Réussir à convaincre le Hamas d’accepter sa propre dissolution politique consacrerait définitivement Doha comme l’indispensable médiateur du Moyen-Orient ; échouer révélerait les limites de son influence sur ses protégés palestiniens et pourrait déclencher les foudres trumpiennes promises. Cette alternative binaire transforme le Qatar en otage de son propre succès diplomatique.
Cette instrumentalisation qatarie révèle la perversité de la méthode trumpienne : transformer l’allié du Hamas en complice de sa destruction. Cette trahison orchestrée de la confiance palestinienne pourrait détruire définitivement la crédibilité de Doha comme médiateur neutre, privant la région d’un interlocuteur précieux pour les futures crises. Cette myopie stratégique révèle que Trump privilégie les gains à court terme sur la stabilité institutionnelle régionale.
L’Égypte face au dilemme sécuritaire
L’Égypte observe ce plan avec une inquiétude mêlée d’intérêt : d’un côté, la pacification de Gaza soulagerait la pression migratoire sur sa frontière et réduirait les risques sécuritaires dans le Sinaï ; de l’autre, l’installation d’une force internationale à ses portes pourrait limiter sa liberté d’action régionale. Cette ambivalence égyptienne révèle les calculs complexes d’un régime qui aspire à la stabilité mais redoute la marginalisation.
Plus profondément, ce plan questionne le rôle traditionnel de l’Égypte comme grand frère arabe du monde palestinien. Accepter que d’autres nations arabes prennent en charge la sécurité gazaouie, c’est reconnaître implicitement l’affaiblissement du leadership cairote au Moyen-Orient. Cette humiliation géopolitique pourrait pousser l’Égypte vers une opposition sourde au plan, malgré ses avantages sécuritaires évidents.
L'Europe spectatrice de sa marginalisation

Bruxelles exclue des négociations décisives
L’Union européenne découvre amèrement son inexistence dans les négociations les plus cruciales pour la stabilité méditerranéenne. Malgré ses déclarations incessantes sur la nécessité d’une solution à deux États et ses financements massifs de l’aide palestinienne, Bruxelles se retrouve reléguée au rôle de payeur silencieux d’un plan conçu sans elle. Cette marginalisation révèle l’effacement géopolitique européen face aux enjeux stratégiques majeurs de son voisinage immédiat.
Cette exclusion européenne des pourparlers gazaouis révèle une vérité cruelle : l’Europe paie mais ne décide pas, finance mais n’influence pas, espère mais ne détermine pas. Cette relégation au rang de contributeur fiscale sans pouvoir politique transforme l’UE en banque géopolitique au service d’ambitions américaines qu’elle ne partage pas forcément. Cette vassalisation financière révèle l’ampleur de la dépendance européenne aux décisions washingtonniennes.
Macron tente une médiation de la dernière chance
Emmanuel Macron, dans un dernier sursaut de diplomatie française, tente de peser sur Trump pour qu’il « soit plus ferme avec Netanyahu ». Cette supplique révèle l’impuissance de la diplomatie hexagonale face à un président américain qui ne consulte que ses intérêts nationaux. Cette mendicité diplomatique française illustre l’effondrement de l’influence gaullienne au Moyen-Orient et la transformation de Paris en simple supplétif des ambitions américaines.
Cette supplication française révèle aussi l’illusion persistante d’une Europe qui croit encore pouvoir influencer une Amérique devenue sourde à ses conseils. Cette naïveté géopolitique transforme les chancelleries européennes en salons de discussion impuissants pendant que se décident ailleurs les équilibres régionaux. Cette marginalisation européenne constitue peut-être la conséquence la plus durable du plan Trump : consacrer définitivement l’irrelevance de l’Europe dans son propre voisinage.
L’aide humanitaire européenne instrumentalisée
Le plan Trump compte explicitement sur le financement européen de la reconstruction gazaouie sans offrir à l’Europe le moindre rôle dans sa conception ou sa supervision. Cette instrumentalisation des contribuables européens au service d’un projet géopolitique américain révèle le cynisme de Trump envers ses alliés atlantiques. Cette utilisation de l’argent européen pour servir la stratégie américaine transforme l’aide humanitaire en tribut géopolitique.
Cette exploitation de la générosité européenne révèle une évolution majeure des relations transatlantiques : l’Amérique trumpienne conçoit l’Europe non plus comme un partenaire égal mais comme un réservoir financier au service de ses ambitions mondiales. Cette réduction de l’alliance atlantique à un rapport colonial déguisé pourrait bien précipiter l’émancipation européenne que Washington prétend redouter.
Les risques d'une paix impossible

L’utopie des 48 heures fatales
La contrainte temporelle de 48 heures pour la libération des otages révèle soit une méconnaissance abyssale des réalités opérationnelles gazaouies, soit une provocation délibérée destinée à faire échouer les négociations. Comment localiser, sécuriser et extraire plus de cent personnes dispersées dans 365 kilomètres carrés de tunnels en moins de deux jours ? Cette impossibilité pratique transforme l’exigence humanitaire en piège diplomatique mortel.
Cette irréalisme temporel pourrait bien constituer l’alibi parfait pour l’échec du plan : quand Hamas ne pourra pas respecter ce délai impossible, Trump pourra rejeter la responsabilité de l’échec sur l’intransigeance palestinienne. Cette stratégie de l’échec programmé révèle peut-être la véritable intention trumpienne : non pas réussir la paix, mais organiser spectaculairement son sabotage par l’adversaire palestinien.
La reconstruction pharaonique ingérable
L’ambition de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient » se heurte à des obstacles logistiques considérables : comment déblayer 50 millions de tonnes de gravats quand les routes sont détruites ? Comment importer les matériaux de reconstruction quand les ports et aéroports sont inopérants ? Comment loger 2 millions d’habitants pendant les travaux titanesques ? Cette accumulation d’impossibilités pratiques transforme le rêve trumpien en cauchemar opérationnel.
Plus fondamentalement, cette hubris architecturale ignore totalement la psychologie des populations concernées. Les Gazaouis accepteront-ils de vivre dans un décor de carte postale construit sur les ruines de leurs maisons familiales ? Cette indifférence à la dimension mémorielle du territoire révèle l’américano-centrisme de Trump qui conçoit la reconstruction comme un simple problème technique ignorant sa dimension émotionnelle et politique.
L’explosion reportée de la violence
L’exclusion totale du Hamas de la gouvernance future pourrait bien transformer l’organisation en mouvement clandestin encore plus dangereux qu’aujourd’hui. Privé de responsabilités gouvernementales mais conservant ses capacités militaires et son enracinement populaire, le Hamas pourrait devenir une guérilla urbaine incontrôlable dans la Gaza reconstruite. Cette clandestinisation forcée risque de retarder le problème plutôt que de le résoudre.
Cette refoulement de la violence plutôt que sa résolution révèle les limites de l’approche trumpienne qui privilégie l’apparence de la paix sur sa réalité profonde. Interdire l’expression politique de la résistance palestinienne ne la supprime pas mais la radicalise, créant les conditions d’une explosion future encore plus dévastatrice. Cette myopie stratégique pourrait transformer la paix trumpienne en simple trêve avant une guerre plus terrible encore.
Conclusion

Le pari fou d’un président mégalomane
Au terme de cette plongée dans les arcanes du plan trumpien pour Gaza, une vérité glaçante s’impose : nous assistons peut-être à la plus grande manipulation géopolitique du XXIe siècle, orchestrée par un président qui transforme la tragédie palestinienne en spectacle de sa propre grandeur. Ce plan de 21 points, aussi séduisant dans ses ambitions qu’irréaliste dans ses modalités, révèle moins une stratégie de paix qu’une opération de prestige destinée à consacrer Trump en faiseur de miracles diplomatiques.
Cette mégalomanie présidentielle transforme Gaza en laboratoire de l’ego trumpien, où 2 millions de Palestiniens et 7 millions d’Israéliens deviennent les cobayes d’une expérimentation diplomatique dont l’échec probable importerait moins que le bénéfice immédiat en termes d’image présidentielle. Cette instrumentalisation de la souffrance humaine à des fins de glorification personnelle révèle peut-être la dimension la plus obscène du pouvoir trumpien.
L’impossible équation entre utopie et réalpolitik
Ce plan révèle aussi l’impossibilité structurelle de résoudre par la force ou l’argent un conflit qui plonge ses racines dans des siècles d’histoire et de souffrance. Croire qu’on peut effacer d’un trait de plume quarante ans de résistance armée, soixante ans d’occupation, cent ans de revendications nationales rivales relève d’une naïveté qui confine à l’aveuglement volontaire. Cette méconnaissance des profondeurs psychologiques du conflit condamne probablement le plan à l’échec avant même sa mise en œuvre.
Plus profondément, cette approche révèle les limites de la diplomatie du bulldozer chère à Trump : on ne construit pas la paix comme on érige un gratte-ciel, on ne négocie pas un cessez-le-feu comme on conclut un contrat immobilier. Cette réduction du politique au commercial, du diplomatique au transactionnel explique peut-être pourquoi ce plan, malgré ses bonnes intentions apparentes, sonne si faux aux oreilles de ceux qui connaissent intimement les réalités du terrain.
L’héritage empoisonné d’une paix impossible
Quoi qu’il advienne de ce plan — succès improbable ou échec prévisible — il aura marqué un tournant historique dans l’approche américaine du conflit israélo-palestinien. Pour la première fois depuis des décennies, un président américain ose imaginer une solution qui ne soit pas entièrement favorable à Israël, qui reconnaisse les droits palestiniens, qui associe les pays arabes à la résolution du conflit. Cette évolution, si elle se confirmait, pourrait ouvrir la voie à des approches plus équilibrées à l’avenir.
Mais cette évolution s’accompagne aussi d’une américanisation totale du processus de paix qui exclut toute autre médiation internationale et transforme le Moyen-Orient en chasse gardée diplomatique de Washington. Cette monopolisation de la résolution du conflit par l’Amérique trumpienne pourrait bien condamner toute solution future à épouser les contours des intérêts américains plutôt que ceux des peuples concernés. Cette colonisation diplomatique constitue peut-être le legs le plus durable et le plus toxique du plan Trump : avoir définitivement américanisé la question palestinienne au détriment de son universalité humanitaire.