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Trump poignarde l’Europe à l’ONU : « Vous détruisez votre héritage par gentillesse ! »
Credit: Adobe Stock

L’attaque frontale qui sidère New York

En ce 23 septembre 2025, Donald Trump vient de commettre l’irréparable devant l’Assemblée générale de l’ONU. Dans un discours d’une brutalité inouïe, le président américain a poignardé dans le dos ses alliés européens, les accusant de « détruire leur héritage » par « gentillesse » et « politiquement correct ». Cette trahison diplomatique, prononcée devant 193 dirigeants mondiaux médusés, marque peut-être la rupture définitive entre l’Amérique trumpienne et l’Europe démocratique. Jamais un président américain n’avait humilié si publiquement ses partenaires les plus fidèles.

« Vous le faites parce que vous voulez être gentils », a craché Trump avec un mépris glacial en s’adressant directement aux dirigeants européens présents dans la salle. Cette phrase, apparemment anodine, constitue en réalité l’une des attaques les plus venimeuses jamais proférées par un allié contre l’Europe. Transformer la compassion en faiblesse, la solidarité en stupidité, l’humanisme en suicide national : cette inversion des valeurs révèle l’ampleur de la révolution morale trumpienne qui balaie l’Occident.

Le « monstre à double queue » qui dévore l’Europe

Dans sa métaphore la plus saisissante, Trump a décrit l’immigration et les politiques climatiques européennes comme un « monstre à double queue » qui « détruit tout sur son passage ». Cette imagerie apocalyptique transforme les réfugiés en créatures monstrueuses et les énergies renouvelables en instruments de destruction civilisationnelle. Cette bestialisation de la politique européenne révèle l’ampleur de la dérive autoritaire trumpienne qui déshumanise systématiquement ses adversaires.

Plus glaçant encore, Trump a osé déclarer : « Si vous n’arrêtez pas des gens que vous n’avez jamais vus, avec qui vous n’avez rien en commun, votre pays va échouer. » Cette essentialisation de l’altérité, cette négation de l’humanité commune révèle une pensée racialiste qui ne dit pas son nom. Réduire des millions d’êtres humains à leur seule origine géographique pour justifier leur exclusion constitue peut-être la dérive la plus inquiétante du discours trumpien.

L’Europe dans le viseur de l’Amérique

Ce discours marque un tournant historique dans les relations transatlantiques. Pour la première fois depuis 1945, un président américain attaque frontalement le modèle européen devant l’assemblée mondiale, transformant l’allié de toujours en repoussoir civilisationnel. Cette rupture idéologique, plus profonde que les querelles commerciales ou militaires, révèle l’émergence de deux Occidents incompatibles : l’un trumpien et ethno-nationaliste, l’autre européen et universaliste.

L’ampleur de cette offensive révèle que Trump ne se contente plus de critiquer les politiques européennes : il s’attaque à l’âme même de l’Europe, à ses valeurs fondatrices, à son projet civilisationnel. Cette guerre culturelle transatlantique, longtemps latente, éclate désormais au grand jour avec une violence qui pourrait détruire définitivement l’alliance occidentale. Nous assistons peut-être aux derniers soubresauts de l’unité atlantique née dans le sang de la Seconde Guerre mondiale.

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