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Belgorod en flammes : les HIMARS ukrainiens frappent le cœur énergétique de la Russie
Credit: Adobe Stock

Ce lundi 29 septembre 2025, à 7h32 du matin, la région de Belgorod se réveille dans l’obscurité totale. Pas une lampe, pas un feu de circulation, pas même la lueur d’un écran d’ordinateur. La nuit précédente, six missiles HIMARS ukrainiens ont pulvérisé la centrale thermique qui alimentait cette région de 1,5 million d’habitants, plongeant instantanément des centaines de milliers de Russes dans un black-out énergétique sans précédent depuis le début de cette guerre.

Cette frappe, d’une précision chirurgicale terrifiante, marque un tournant dans l’escalade entre l’Ukraine et la Russie. Pour la première fois, Kiev utilise massivement des armes américaines sophistiquées pour frapper directement les infrastructures civiles russes, transformant la population de Belgorod en otage collatéral de cette guerre totale. Cette attaque révèle l’ampleur de la mutation stratégique ukrainienne : fini la défense passive, place à l’offensive tous azimuts qui vise à faire payer à chaque citoyen russe le prix de l’agression de Poutine.

Six missiles pour plonger la Russie dans le noir

Les missiles HIMARS, ces armes de précision américaines d’une portée de 70 kilomètres, ont frappé la centrale thermique de Belgorod avec une efficacité épouvantable. Tirés depuis le territoire ukrainien dans la soirée du 28 septembre, ils ont atteint leur cible dans un délai de moins de trois minutes, ne laissant aucune chance aux systèmes de défense antiaérienne russes.

Cette attaque coordonnée révèle le niveau de sophistication atteint par l’armée ukrainienne dans l’usage des armements occidentaux. La synchronisation parfaite des six missiles, leur capacité à contourner les défenses russes, la précision du ciblage : tout témoigne d’une planification militaire de haut niveau qui transforme l’Ukraine d’armée défensive en force de frappe offensive redoutable.

Belgorod privée d’électricité : 1,5 million d’otages

Les conséquences humanitaires de cette frappe se révèlent dramatiques pour la population civile de Belgorod. Hôpitaux contraints de fonctionner sur générateurs de secours, transports publics paralysés, chauffage coupé alors que l’automne russe commence à mordre : la vie quotidienne de 1,5 million de Russes bascule instantanément dans la précarité énergétique.

Cette stratégie de guerre par la privation énergétique reproduit exactement les méthodes utilisées par la Russie contre l’Ukraine depuis près de deux ans. Kiev retourne l’arme énergétique contre son agresseur, démontrant que cette guerre totale n’épargne désormais plus aucun civil, qu’il soit ukrainien ou russe. La population de Belgorod découvre amèrement ce que vivent les Ukrainiens depuis le début du conflit.

Au moins trois blessés civils : le prix du sang

Les autorités russes confirment au moins trois blessés civils dans cette attaque contre la centrale thermique, révélant que même les frappes dites « de précision » n’épargnent pas les populations innocentes. Ces victimes, employés de la centrale ou habitants des quartiers avoisinants, paient de leur chair l’escalade militaire voulue par leurs dirigeants respectifs.

Ce bilan, probablement sous-évalué par les autorités russes pour minimiser l’impact psychologique de l’attaque, révèle l’ampleur de la brutalisation de ce conflit. Quand les infrastructures civiles deviennent des cibles militaires légitimes, c’est toute la frontière entre combattants and non-combattants qui s’effface dans la logique implacable de la guerre totale.

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