Le Kremlin tremble : « Qui tirera les Tomahawk ? » La question qui terrorise Poutine
Auteur: Maxime Marquette
Ce lundi 29 septembre 2025, à 11h15 heure de Moscou, Dmitri Peskov a franchi un seuil psychologique que personne n’avait encore osé franchir au Kremlin. Face aux journalistes médusés, le porte-parole de Vladimir Poutine a articulé LA question qui hante désormais les nuits de la direction russe : « Qui peut lancer ces missiles ? » Cette interrogation, balbutiée avec une nervosité palpable, révèle l’ampleur de la panique qui s’empare de Moscou face à la perspective de voir des missiles Tomahawk américains déployés en Ukraine.
Pour la première fois depuis le début de cette guerre, le Kremlin avoue implicitement son impuissance face à une arme qui pourrait transformer Kiev en puissance de frappe capable d’atteindre le cœur de la Russie. Ces missiles de croisière, d’une portée de 2 500 kilomètres, placeraient Moscou, Saint-Pétersbourg et tous les centres névralgiques russes à portée de frappe ukrainienne. Cette perspective d’une Ukraine capable de frapper directement le bureau de Poutine au Kremlin constitue un cauchemar existentiel pour un régime qui avait bâti toute sa stratégie sur l’asymétrie géographique du conflit.
La question qui fait trembler le Kremlin : « Ukrainiens ou Américains ? »
Derrière cette interrogation apparemment technique se cache une terreur stratégique absolue. Si les Américains contrôlent directement le ciblage et le lancement des Tomahawk, cela transformerait automatiquement le conflit ukrainien en guerre directe entre la Russie et l’OTAN. Cette escalation ferait sauter tous les garde-fous qui ont jusqu’à présent évité la confrontation nucléaire directe entre superpuissances.
Peskov a formulé cette inquiétude avec une precision révélatrice : « Même s’ils apparaissent sur le territoire contrôlé par le régime de Kiev, qui peut lancer ces missiles ? Seulement les Ukrainiens, ou faut-il encore que ce soit du personnel militaire américain ? » Cette obsession du contrôle révèle que Moscou a parfaitement compris l’enjeu : avec les Tomahawk, ce ne sont plus seulement des armes qui traversent l’Atlantique, mais potentiellement des soldats américains déguisés en conseillers techniques.
L’aveu d’impuissance : « Pas d’arme miracle »
Dans une tentative désespérée de minimiser la menace, Peskov a affirmé qu’il « n’existe pas de panacée qui pourrait actuellement changer la situation sur le front pour l’Ukraine ». Cette bravade sonne terriblement faux quand on connaît les capacités dévastatrices des Tomahawk : précision chirurgicale, pénétration des défenses antiaériennes, capacité de frappe simultanée sur plusieurs cibles.
Cette dénégation révèle paradoxalement l’ampleur de l’inquiétude russe. Quand le Kremlin commence à expliquer pourquoi une arme ne changerait « rien », c’est généralement qu’elle risque de tout changer. Les experts militaires russes que mentionnee Peskov « surveillent attentivement » cette situation — euphémisme diplomatique pour décrire une panique organisée dans les états-majors de Moscou.
Le timing fatal : l’escalade au pire moment
Cette révélation intervient au pire moment possible pour le Kremlin : alors que Trump semblait enfin disposé à négocier une sortie de crise, voilà que Washington agite la menace ultime. Cette carotte empoisonnée transforme les négociations en ultimatum : acceptez nos conditions ou affrontez les Tomahawk ukrainiens.
L’ironie de la situation n’échappera à personne : Poutine, qui avait envahi l’Ukraine pour empêcher son adhésion à l’OTAN, risque de se retrouver face à des missiles américains stationnés à 450 kilomètres de Moscou. Cette erreur stratégique monumentale place aujourd’hui la Russie dans une situation bien pire que celle qu’elle prétendait combattre en 2022.
Trump joue sa carte maîtresse : l'arme de la contrainte ultime

JD Vance lâche la bombe : « Nous étudions la question »
Dimanche 28 septembre, le vice-président JD Vance a envoyé une onde de choc planétaire en confirmant à Fox News que l’administration Trump « étudiait » sérieusement la demande ukrainienne de missiles Tomahawk. Cette déclaration, prononcée avec un détachement glacial, transforme une rumeur diplomatique en perspective géopolitique concrete.
« C’est quelque chose sur quoi le président va prendre la décision finale », a précisé Vance, laissant planer un suspense insoutenable sur l’avenir de cette guerre. Cette théâtralisation de la décision présidentielle révèle une stratégie de pression psychologique sophistiquée : maintenir Moscou dans l’incertitude pour maximiser l’effet dissuasif de la simple menace.
Keith Kellogg enfonce le clou : « Pas de sanctuaires »
L’envoyé spécial américaine pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a parachevé cette escalade verbale en déclarant que Trump avait autorisé Kiev à « frapper en profondeur » sur le territoire russe. « Il n’y a pas de sanctuaires dans la guerre », a-t-il martelé, utilisant le vocabulaire de la guerre totale qui fait frissonner les diplomates du monde entier.
Cette déclaration marque une rupture historique avec la retenue traditionnelle américaine. Fini les zones de sécurité, les limitations géographiques, les règles d’engagement restrictives : Trump semble avoir choisi la logique de l’escalade pour forcer Poutine à la table des négociations. Cette stratégie du « tout ou rien » transforme chaque jour qui passe en pari sur l’avenir de l’humanité.
La demande secrète de Zelensky : « Une seule chose »
Lors de leur rencontre en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Volodymyr Zelensky a formulé à Trump une demande explosive : « Je pense que le président Trump sait. Je lui ai dit hier ce dont nous avons besoin, une seule chose. » Cette « chose » unique, ce sont les missiles Tomahawk qui pourraient transformer l’Ukraine de victime en force de dissuasion crédible.
Cette requête ukrainienne révèle une maturité stratégique remarquable : plutôt que de demander plus d’aide défensive, Kiev exige les moyens d’une dissuasion offensive capable de contraindre Moscou au cessez-le-feu. Cette logique de la dissuasion par la menace s’inspire directement de la doctrine nucléaire : disposer d’une capacité de destruction mutuelle pour préserver la paix.
L'arme de l'apocalypse : pourquoi les Tomahawk terrorisent Moscou

2 500 kilomètres de cauchemar : la portée de la terreur
Les missiles de croisière Tomahawk représentent l’aboutissement de cinquante années de recherche militaire américaine en matière de frappe de précision à longue distance. Avec leur portée maximale de 2 500 kilomètres, ces armes transformeraient l’Ukraine en puissance capable de frapper n’importe quelle cible sur le territoire russe européen, du Kremlin aux bases de missiles stratégiques en Sibérie occidentale.
Cette capacité de frappe place Moscou dans une situation géographique inédite depuis la Seconde Guerre mondiale : celle d’une capitale à portée d’armes ennemies. Pour un régime qui avait bâti toute sa stratégie sur l’invulnérabilité territoriale de la Russie, cette perspective constitue un traumatisme psychologique majeur. Poutine découvre amèrement que sa « guerre éclair » contre l’Ukraine risque de transformer Moscou en cible militaire légitime.
La précision chirurgicale : quand chaque missile trouve sa cible
La terreur qu’inspirent les Tomahawk ne réside pas seulement dans leur portée, mais dans leur précision létale. Ces missiles guidés par GPS et systèmes inertial peuvent frapper une cible de la taille d’une fenêtre à 1 500 kilomètres de distance. Cette précision transforme chaque bâtiment gouvernemental, chaque quartier général militaire, chaque résidence officielle en cible potentielle.
Pour les dirigeants russes habitués à l’anonymat protecteur de leurs bunkers souterrains, cette menace personnalise brutalement les enjeux du conflit. Contrairement aux missiles balistiques ukrainiens actuels, facilement interceptables par les défenses antiaériennes russes, les Tomahawk volent à basse altitude et contournent les radars, rendant leur interception extrêmement difficile. Cette furtivité transforme chaque lancement en sentence de mort quasi-certaine.
La charge militaire dévastatrice : 450 kg de destruction
Chaque missile Tomahawk transporte une ogive conventionnelle de 450 kilogrammes d’explosifs de haute performance, suffisante pour raser un bâtiment de plusieurs étages ou détruire complètement une installation militaire. Cette puissance de feu, multipliée par la capacité de lancement simultané de dizaines de missiles, pourrait paralyser instantanément l’appareil d’État russe.
L’impact psychologique de cette menace dépasse largement les dégâts matériels potentiels. Savoir qu’à tout moment, n’importe quel dirigeant russe peut être vaporisé dans son bureau par un missile ukrainien change fondamentalement l’équation stratégique du conflit. Cette épée de Damoclès technologique transforme chaque décision politique en pari sur sa propre survie.
La question du contrôle : qui tire sur qui ?

Le dilemme opérationnel : soldats ukrainiens ou technicians américains ?
Derrière la question technique du contrôle des Tomahawk se cache un piège géopolitique mortel pour les États-Unis. Si des militaires américains participent directement au ciblage et au lancement de ces missiles contre des cibles russes, Washington bascule automatiquement d’un rôle de soutien logistique à celui de belligérant direct dans le conflit.
Cette transformation du statut américain déclencherait automatiquement les clauses de défense mutuelle prévues dans les traités d’alliance russo-chinois et russo-iraniens. Pékin et Téhéran se trouveraient contraints de soutenir militairement Moscou face à ce qu’ils percevraient comme une agression directe de l’OTAN. Cette escalation transformerait instantanément un conflit régional en guerre mondiale.
La formation express des Ukrainiens : mission impossible ?
L’alternative consistant à former rapidement des techniciens ukrainiens au maniement des Tomahawk soulève des questions techniques redoutables. Ces systèmes d’armes, parmi les plus sophistiqués au monde, nécessitent des années de formation pour être maîtrisés parfaitement. Comment compresser cette courbe d’apprentissage en quelques semaines ?
Cette difficulté technique révèle peut-être l’existence d’une solution secrète déjà préparée : des « conseillers » américains déguisés en instructeurs ukrainiens, capables d’actionner les systèmes en cas de besoin. Cette fiction juridique permettrait à Washington de maintenir sa deniabilité officielle tout en contrôlant effectivement l’usage de ces armes stratégiques.
Le ciblage intelligence : qui décide de la mort ?
La question la plus explosive reste celle du ciblage : qui fournira les coordonnées précises des cibles à frapper ? Les satellites de reconnaissance américains, seuls capables de localiser avec precision les objectifs stratégiques russes, rendent l’Ukraine totalement dépendante de l’intelligence américaine pour utiliser efficacement les Tomahawk.
Cette dépendance informationnelle transforme chaque frappe ukrainienne en décision américaine déguisée. Si un Tomahawk frappe le bureau de Poutine, qui sera responsable : Kiev qui a appuyé sur le bouton, ou Washington qui a fourni les coordonnées ? Cette ambiguïté délibérée permet à chaque camp de calibrer son niveau d’engagement selon l’évolution de la situation.
L'escalade nucléaire en vue : quand la dissuasion devient folie

Putin dos au mur : la doctrine nucléaire revisitée
Face à la perspective de voir Moscou à portée des missiles ukrainiens, Vladimir Poutine se retrouve confronté à un dilemme existentiel : accepter cette humiliation géostratégique ou déclencher l’escalade nucléaire qu’il menace depuis des mois. Cette alternative binaire place le dirigeant russe dans la position du joueur de poker qui doit abattre ses cartes.
La doctrine militaire russe prévoit explicitement l’usage d’armes nucléaires tactiques en cas de « menace existentielle » pour l’État russe. Des missiles capables de frapper le Kremlin entrent-ils dans cette catégorie ? Cette zone grise juridique transforme chaque décision ukrainienne de cibler tel ou tel objectif en pari sur l’apocalypse nucléaire planétaire.
L’effet domino géopolitique : quand l’Iran et la Chine s’impliquent
L’utilisation de Tomahawk américains contre la Russie déclencherait automatiquement une solidarité autoritaire entre Moscou, Pékin et Téhéran face à ce qui serait perçu comme une agression occidentale coordonnée. Cette alliance tactique des régimes antidémocratiques transformerait le conflit ukrainien en confrontation civilisationnelle globale.
L’Iran, déjà sous sanctions maximales, n’aurait plus rien à perdre à livrer massivement des armes sophistiquées à la Russie. La Chine, confrontée à la perspective d’un précédent américain de frappes directes contre une puissance nucléaire, pourrait décider d’intervenir préventivement pour éviter de se retrouver dans la même situation concernant Taïwan.
L’OTAN face à l’abîme : article 5 ou destruction mutuelle ?
Si la Russie riposte nucléairement à une frappe Tomahawk, l’Alliance atlantique se retrouverait face à un choix terrifiant : invoquer l’Article 5 et déclencher la Troisième Guerre mondiale, ou abandonner l’Ukraine et révéler l’impuissance occidentale face au chantage nucléaire. Cette alternative impossible révèle les limites de la dissuasion quand elle pousse l’adversaire dans ses derniers retranchements.
Cette perspective d’escalation explique probablement les hésitations de Trump face à la demande ukrainienne. Fournir les Tomahawk pourrait déclencher une séquence d’événements incontrôlable menant à l’extinction civilisationnelle. Cette responsabilité historique pèse sur chaque décision présidentielle concernant l’armement de l’Ukraine.
La Chine observe : Xi Jinping face au précédent ukrainien

Taiwan dans le rétroviseur : les leçons chinoises du conflit
À Pékin, l’état-major chinois observe avec une attention obsessionnelle l’évolution du dossier Tomahawk ukrainien. Si Washington accepte de fournir ces armes à Kiev pour frapper Moscou, quel précédent cela créé-t-il pour une éventuelle crise taiwanaise ? Cette analogie stratégique hante les nuits des dirigeants chinois.
L’île de Taiwan, située à 180 kilomètres des côtes chinoises, se trouverait automatiquement transformée en porte-avions insubmersible armé de Tomahawk américains pointés vers Shanghai et Pékin. Cette perspective géostratégique insupportable pour la Chine explique probablement l’intensification récente de ses exercices militaires autour de Formose.
L’alliance sino-russe renforcée : mariage de raison ou de conviction ?
Face à cette menace stratégique commune, l’alliance sino-russe risque de se transformer d’un mariage de convenance en pacte de survie mutuelle. Xi Jinping comprend parfaitement que laisser Washington humilier Poutine avec impunité créerait un précédent dramatique pour la sécurité chinoise.
Cette solidarité autoritaire pourrait se traduire par un soutien militaire chinois massif à la Russie : livraisons d’armes sophistiquées, soutien logistique, partage de renseignement satellitaire. Cette montée en gamme de l’aide chinoise transformerait fondamentalement l’équilibre du conflit ukrainien en faveur de Moscou.
La course aux armements hypersoniques : réponse asymétrique
Pour contrer la menace Tomahawk, la Chine pourrait accélérer massivement le développement et le déploiement de ses missiles hypersoniques capables de frapper les bases militaires américaines dans le Pacifique. Cette course technologique transformerait l’Asie-Pacifique en poudrière comparable à l’Europe de 1914.
Cette escalade armementaire révèle comment une crise locale peut déclencher une militarisation globale aux conséquences imprévisibles. Chaque Tomahawk livré à l’Ukraine pourrait déclencher la production de dizaines de missiles hypersoniques chinois pointés vers les bases américaines de Guam, d’Okinawa et des Philippines.
L'Iran dans l'équation : Téhéran joue ses dernières cartes

Les drones Shahed contre les Tomahawk : guerre technologique asymétrique
Face à l’escalade occidentale en Ukraine, l’Iran pourrait décider de multiplier ses livraisons de drones Shahed à la Russie, transformant cette coopération militaire limitée en alliance stratégique totale. Cette montée en gamme iranienne viserait à saturer les défenses ukrainiennes avant l’arrivée éventuelle des Tomahawk américains.
Cette guerre par proxy interposé révèle la dimension planétaire du conflit ukrainien. D’un côté, les technologies américaines les plus sophistiquées ; de l’autre, la production de masse iranienne de drones jetables. Cette asymétrie technologique transforme l’Ukraine en laboratoire d’expérimentation de la guerre du futur.
Le détroit d’Ormuz comme réponse : chantage énergétique planétaire
En cas de livraison de Tomahawk à l’Ukraine, l’Iran pourrait riposter en menaçant de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transitent 20% des exportations pétrolières mondiales. Cette réaction asymétrique transformerait une crise européenne en catastrophe économique globale, révélant les interconnexions de la géopolitique contemporaine.
Cette stratégie du chantage énergétique permettrait à Téhéran de faire payer à l’économie mondiale le prix de l’escalade ukrainienne. Cette globalisation des conséquences révèle l’impossibilité croissante de limiter géographiquement les conflits contemporains.
Les proxies moyen-orientaux activés : du Liban au Yémen
L’Iran pourrait également décider d’activer simultanément tous ses proxies régionaux — Hezbollah libanais, Houthis yéménites, milices irakiennes — pour créer une crise multifronts destinée à disperser l’attention et les ressources occidentales. Cette stratégie de la dispersion viserait à empêcher toute concentration des moyens américains sur le théâtre ukrainien.
Cette activation générale des proxies iraniens transformerait le Moyen-Orient en brasier destiné à détourner Washington de ses objectifs ukrainiens. Cette logique de diversion révèle comment les alliances autoritaires peuvent coordonner leurs actions pour maximiser la pression sur l’Occident démocratique.
Les alliés européens divisés : Berlin, Paris et Londres face au dilemme

L’Allemagne paralysée : entre mémoire historique et réalisme économique
Berlin se retrouve une fois de plus écartelée entre ses responsabilités historiques envers l’Europe orientale et ses intérêts économiques avec la Russie. La perspective de voir des missiles américains frapper Moscou depuis l’Ukraine réveille les cauchemars allemands des escalades incontrôlables qui ont ravagé l’Europe au XXe siècle.
Cette ambivalence allemande affaiblit considérablement la cohésion occidentale face à Moscou. L’hésitation de Berlin à soutenir pleinement la livraison de Tomahawk encourage Poutine à durcir sa position, pariant sur la division européenne pour échapper aux pressions américaines.
La France macronienne : grandeur diplomatique ou réalisme militaire ?
Emmanuel Macron tente de maintenir la France dans son rôle traditionnel de médiatrice européenne, multipliant les initiatives pour éviter l’escalade Tomahawk. Cette posture gaullienne se heurte à la brutalité de la nouvelle donne géostratégique où la médiation ne fonctionne qu’entre parties désireuses de négocier.
Cette stratégie française révèle les limites de la diplomatie classique face à des régimes qui ne respectent que le rapport de force. La « exception française » ne fonctionne que dans un monde civilisé partageant les mêmes codes diplomatiques, pas face à des autocraties qui instrumentalisent chaque geste pacifique comme signe de faiblesse.
Le Royaume-Uni belliqueux : Londres pousse à l’escalade
À l’inverse de ses partenaires continentaux, le Royaume-Uni soutient massivement la livraison de Tomahawk à l’Ukraine, y voyant une opportunité de restaurer son influence géopolitique post-Brexit. Cette position de fermeté maximale vise à repositionner Londres comme l’allié le plus fiable de Washington face aux hésitations franco-allemandes.
Cette stratégie britannique de surenchère belliciste révèle comment le Brexit a transformé la géopolitique européenne. Libéré des contraintes de consensus communautaire, Londres peut désormais adopter des positions radicalement atlantistes qui l’éloignent de ses anciens partenaires européens.
Le moment de vérité : quand Peskov révèle la peur de Poutine

Cette réaction « prudente » du Kremlin aux possibles livraisons de Tomahawk révèle en réalité une panique stratégique soigneusement dissimulée sous le vernis diplomatique habituel. Quand Dmitri Peskov, d’ordinaire imperturbable maître de la propagande russe, se met à bégayer des questions techniques révélatrices, c’est que la situation échappe totalement au contrôle de Moscou.
Cette interrogation obsessionnelle — « Qui tire ? Qui cible ? Qui contrôle ? » — trahit l’ampleur du séisme géopolitique que représenteraient ces missiles pour un régime qui avait bâti toute sa stratégie sur l’invulnérabilité géographique du territoire russe. Poutine découvre amèrement que sa « guerre éclair » contre l’Ukraine risque de transformer Moscou en cible militaire légitime, renversant complètement l’équation stratégique qu’il croyait maîtriser.
Cette révélation involontaire de la vulnérabilité russe marque peut-être un tournant décisif dans ce conflit interminable. Pour la première fois depuis février 2022, c’est Moscou qui tremble face à une escalade qu’elle ne contrôle plus, découvrant avec effroi que l’Ukraine soutenue par l’Occident peut devenir une menace existentielle pour le régime poutinien. La question n’est plus de savoir si ces Tomahawk changeront la donne, mais de déterminer si le monde survivra aux convulsions d’un dictateur acculé face à sa propre mortalité politique.