Netanyahu en agonie : pris entre Trump qui le lâche et l’extrême droite qui l’étrangle
Auteur: Maxime Marquette
Ce lundi 29 septembre 2025, à 16h30 dans le Bureau Ovale, Benjamin Netanyahu va vivre l’un des moments les plus cruciaux de sa longue carrière politique. Face à Donald Trump, son supposé allié indéfectible, le Premier ministre israélien découvre avec amertume que l’amitié géopolitique a ses limites quand les intérêts divergent. Trump, excédé par l’obstination israélienne, s’apprête à lancer un ultimatum glacial : accepte mon plan de paix en 21 points ou affronte seul l’isolement international total.
Mais cette pression américaine ne constitue qu’un versant de l’étau mortel qui broie progressivement Netanyahu. Derrière lui, à Jérusalem, l’extrême droite israélienne aiguise ses couteaux, prête à le poignarder politiquement au moindre signe de faiblesse face aux exigences américaines. Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, ses partenaires de coalition devenus ses bourreaux potentiels, ont déjà dégainé leurs menaces : tout accord mentionnant un État palestinien signera l’arrêt de mort de son gouvernement. Netanyahu découvre la solitude terrible du pouvoir quand on a transformé tous ses alliés en ennemis.
Trump perd patience : « Bibi sur son île déserte »
Les révélations publiées par Politico dessinent le portrait d’un Trump exaspéré par l’intransigeance de Netanyahu. « C’est de la merde. Tu ne peux pas faire des trucs comme ça », aurait lancé le président américain lors d’un appel tendu après l’attaque israélienne contre le bureau politique du Hamas au Qatar. Cette vulgarité présidentielle, inhabituelle dans les relations avec Israël, révèle l’ampleur du fossé qui se creuse entre Washington et Tel-Aviv.
Un haut responsable de l’administration Trump résume brutalement la situation : « Bibi est sur son île déserte. » Cette métaphore géopolitique révèle l’isolement croissant d’un Premier ministre qui pensait pouvoir indéfiniment instrumentaliser le soutien américain sans jamais rien concéder en retour. Trump découvre que Netanyahu l’a utilisé comme paravent diplomatique pour poursuivre ses objectifs expansionnistes sans jamais honorer ses promesses de modération.
Le plan Trump : 21 points pour sauver ou couler Netanyahu
Le plan de paix américain, déjà présenté aux dirigeants arabes lors de l’Assemblée générale de l’ONU la semaine dernière, constitue un piège machiavélique pour Netanyahu. Libération de tous les otages dans les 48 heures, amnistie pour les membres du Hamas abandonnant les armes, dialogue direct entre Israël et l’Autorité palestinienne : chaque point transforme les « lignes rouges » israéliennes en conditions non négociables.
Cette proposition révèle la sophistication cruelle de la diplomatie trumpiste. En apparence généreuse, elle place Netanyahu dans une situation impossible : refuser équivaut à perdre le soutien américain, accepter revient à signer sa condamnation à mort politique par l’extrême droite israélienne. Trump a conçu ce plan comme un test de survie pour son homologue israélien, sans se soucier des conséquences pour la stabilité du gouvernement de Jérusalem.
L’ONU humilie Netanyahu : l’exode des diplomates
Vendredi dernier, lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Netanyahu a subi l’une des humiliations diplomatiques les plus cinglantes de sa carrière. Des dizaines de délégués ont quitté ostensiblement la salle pendant son intervention, transformant la tribune onusienne en désert symbolique de l’isolement israélien.
Cette désertion collective révèle l’ampleur de l’érosion du soutien international à Israël sous la direction de Netanyahu. Même les alliés traditionnels — France, Royaume-Uni, Canada, Australie — ont récemment reconnu l’État palestinien, défiant ouvertement les positions israéliennes et américaines. Netanyahu découvre amèrement que sa stratégie de confrontation permanente a transformé Israël en paria diplomatique.
L'extrême droite israélienne : quand les alliés deviennent tortionnaires

Smotrich brandit la menace : « Pas d’État palestinien ! »
Bezalel Smotrich, ministre des Finances et figure de proue du mouvement des colons, a déjà dégainé sa menace existentielle contre Netanyahu. « Son parti ne participera à aucun plan mentionnant un État palestinien ou impliquant l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré lundi matin, quelques heures avant la rencontre à Washington. Cette ligne rouge idéologique transforme toute concession palestinienne en suicide politique.
Cette intransigeance de Smotrich révèle l’ampleur du piège politique dans lequel Netanyahu s’est enfermé. En s’alliant avec l’extrême droite pour revenir au pouvoir, il a hypothéqué sa marge de manœuvre diplomatique. Désormais prisonnier de ses partenaires radicaux, il ne peut plus négocier sans risquer l’effondrement de sa coalition gouvernementale.
Ben-Gvir conteste la légitimité : « Pas de mandat pour la paix »
Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale et ancien militant d’extrême droite, va encore plus loin dans la contestation. Il dénie à Netanyahu le « mandat » de conclure la guerre sans une « victoire décisive sur le Hamas ». Cette remise en cause de l’autorité du Premier ministre révèle la fragilité institutionnelle du gouvernement israélien.
Cette insubordination ministerielle transforme le cabinet israélien en champ de bataille idéologique où chaque décision devient un rapport de force. Ben-Gvir ne se contente plus de critiquer : il conteste l’autorité même de Netanyahu, préparant peut-être sa propre ascension politique sur les ruines de son mentor devenu rival.
La coalition en lambeaux : 61 sièges contre 59
La majorité parlementaire de Netanyahu s’effrite dangereusement. Après le départ du parti ultra-orthodoxe United Torah Judaism en juillet, il ne dispose plus que de 61 sièges sur 120 à la Knesset. Cette majorité d’un seul siège transforme chaque vote en épreuve de survie politique.
Shas, l’autre parti ultra-orthodoxe, menace également de claquer la porte du gouvernement, ce qui plongerait Netanyahu dans une situation de gouvernement minoritaire. Cette précarité institutionnelle extrême le rend vulnérable au moindre chantage de ses partenaires, transformant chaque négociation interne en capitulation programmée.
La pression américaine : Trump change de braquet

L’interdiction de l’annexion : Trump dit non à la Cisjordanie
Mardi dernier, lors d’une rencontre avec des dirigeants arabes et musulmans à New York, Trump a prononcé des mots que Netanyahu n’avait jamais entendus de sa bouche : « Je n’autoriserai pas Israël à annexer la Cisjordanie. » Cette déclaration présidentielle fracassante brise l’un des derniers tabous de l’alliance américano-israélienne.
Cette position publique de Trump révèle l’ampleur de son revirement stratégique concernant Israël. L’homme qui avait déplacé l’ambassade américaine à Jérusalem et reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan fixe désormais des limites claires aux ambitions territoriales de Netanyahu. Cette évolution marque peut-être la fin de l’ère du soutien inconditionnel américain à Israël.
La colère présidentielle : « Très échauffé » contre Netanyahu
Selon les révélations de responsables américains, Trump était « très échauffé » lors de son appel téléphonique avec Netanyahu après l’attaque israélienne contre le Qatar. Cette rare explosion de colère présidentielle dirigée contre le dirigeant israélien révèle l’ampleur de la détérioration des relations entre les deux hommes.
Cette fureur trumpiste s’explique par l’impression d’avoir été trahi par Netanyahu. En frappant le Qatar pendant que Doha servait d’intermédiaire dans les négociations de paix orchestrées par Washington, Israël a saboté délibérément les efforts diplomatiques américains. Trump découvre que son « ami » Bibi n’hésite pas à lui planter un couteau dans le dos quand ses intérêts divergent.
L’ultimatum déguisé : accepter ou disparaître
Le message américain à Netanyahu est désormais limpide, même s’il reste non-dit officiellement : accepte le plan de paix ou affronte seul tes problèmes. Cette diplomatie du chantage transforme l’alliance historique en rapport de vassalité où Israël doit s’aligner ou périr.
Cette pression américaine s’accompagne de signaux économiques inquiétants pour Israël. Washington évoque discrètement la possibilité de réviser ses 3,8 milliards de dollars d’aide militaire annuelle si Netanyahu persiste dans son obstruction. Cette menace financière, encore jamais brandie, révèle que Trump est prêt à utiliser tous les leviers pour contraindre son allié récalcitrant.
L'opinion publique israélienne : la rue contre Netanyahu

Les familles d’otages : pression émotionnelle maximale
Chaque samedi soir, devant la résidence officielle de Netanyahu à Jérusalem, les familles des 48 otages encore détenus par le Hamas maintiennent une vigile déchirante. Leurs témoignages bouleversants, relayés massivement par les médias israéliens, transforment le cœur de la capitale en tribunal moral permanent du Premier ministre.
Rachel Goldberg-Polin, mère d’un otage américano-israélien, a lancé dimanche un cri du cœur qui résume la détresse de ces familles : « Netanyahu préfère sauver sa coalition plutôt que nos enfants. » Cette accusation terrible révèle l’ampleur du discrédit moral qui frappe un dirigeant accusé de sacrifier des vies humaines pour sa survie politique personnelle.
Les sondages s’effondrent : 28% d’opinions favorables
Les derniers sondages d’opinion révèlent l’ampleur de l’effondrement de la popularité de Netanyahu. Avec seulement 28% d’opinions favorables, il atteint son plus bas niveau depuis le début de la guerre. Cette érosion constante révèle la lassitude croissante des Israéliens face à un conflit qui n’en finit pas.
Plus inquiétant encore pour Netanyahu, 67% des Israéliens estiment qu’il devrait accepter un accord de cessez-le-feu même si cela entraîne la chute de son gouvernement. Cette préférence claire de l’opinion pour la paix plutôt que pour sa survie politique révèle l’ampleur de son isolement domestique.
L’opposition sent le sang : Lapid tend ses filets
Yair Lapid, leader de l’opposition centriste, intensifie sa pression sur Netanyahu en offrant publiquement son « filet de sécurité » pour tout accord de paix. Cette proposition révèle la stratégie du leader centriste : pousser Netanyahu vers un accord qui provoquerait la chute de la coalition d’extrême droite.
Cette tactique de Lapid transforme chaque concession de Netanyahu en piège politique. En acceptant l’aide de l’opposition pour faire passer un accord de paix, le Premier ministre signerait automatiquement son arrêt de mort politique auprès de sa base électorale de droite. Cette quadrature du cercle révèle l’impasse totale dans laquelle Netanyahu s’est enfermé.
Le piège de Gaza : quand la victoire devient défaite

Deux ans de guerre pour quel résultat ?
Après près de deux années de guerre à Gaza, le bilan stratégique israélien révèle l’ampleur de l’échec de la stratégie Netanyahu. Le Hamas, bien qu’affaibli, n’est pas détruit. Les otages ne sont pas libérés. Gaza n’est pas pacifiée. Et Israël s’enfonce chaque jour davantage dans l’isolement international.
Cette guerre interminable transforme progressivement Israël d’État démocratique en paria international. Les images de destruction massive à Gaza, les 66 000 morts palestiniens, la famine organisée : autant d’éléments qui érodent progressivement le capital de sympathie internationale dont jouissait traditionnellement Israël.
L’enlisement militaire : l’objectif impossible
L’objectif affiché de Netanyahu — « destruction totale du Hamas » — s’avère militairement irréalisable. Comment détruire complètement une idéologie, un mouvement de résistance enraciné dans la population ? Cette mission impossible condamne Israël à une occupation permanente de Gaza, transformant l’État hébreu en puissance coloniale classique.
Cette dérive coloniale révèle l’ampleur de la régression historique israélienne sous Netanyahu. Le pays qui se targuait d’être « la seule démocratie du Moyen-Orient » devient progressivement un État d’apartheid gérant des populations sous occupation. Cette transformation identitaire majeure explique l’abandon progressif d’Israël par ses soutiens traditionnels.
Le coût économique : l’hémorragie budgétaire
Cette guerre coûte à Israël plus de 50 milliards de dollars par an, soit près de 15% de son PIB. Cette hémorragie budgétaire commence à affecter gravement l’économie israélienne, contraignant le gouvernement à des coupes drastiques dans les programmes sociaux.
Cette dégradation économique alimente le mécontentement populaire face à une guerre qui appauvrit le pays sans apporter de victoire décisive. Les classes moyennes israéliennes découvrent que l’aventurisme militaire de Netanyahu hypothèque l’avenir économique de leurs enfants. Cette révolte du porte-monnaie pourrait s’avérer plus décisive que toutes les pressions diplomatiques.
Les calculs géopolitiques : quand tous les camps changent

L’Arabie Saoudite lâche Israël : MBS dit non
Mohammed ben Salman, prince héritier saoudien, a clairement signifié à Washington qu’il conditionnait toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien viable. Cette position ferme prive Netanyahu de l’un de ses objectifs géopolitiques majeurs : l’intégration d’Israël dans l’architecture sécuritaire régionale.
Cette inflexibilité saoudienne révèle l’ampleur de l’erreur stratégique de Netanyahu. En refusant systématiquement toute concession palestinienne, il a fermé la voie à une paix régionale qui aurait considérablement renforcé la sécurité israélienne à long terme. Cette myopie politique transforme chaque victoire tactique en défaite stratégique.
L’Europe occidentale abandonne le navire
La reconnaissance de l’État palestinien par la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie marque un tournant historique dans les relations entre Israël et l’Occident. Ces alliés traditionnels d’Israël choisissent de défier ouvertement les positions de Netanyahu, révélant l’ampleur de son isolement diplomatique.
Cette sécession européenne transforme Israël d’allié stratégique de l’Occident en poids mort diplomatique. Netanyahu découvre amèrement que sa stratégie de confrontation permanente a transformé ses partenaires en adversaires, privant Israël de ses soutiens historiques les plus fiables.
La Chine et la Russie exploitent la faille
Pendant que Netanyahu s’aliène l’Occident, Pékin et Moscou exploitent habilement cette opportunité géopolitique pour renforcer leur influence au Moyen-Orient. La Chine propose ses services de médiation, la Russie accueille les dirigeants palestiniens : l’axe autoritaire capitalise sur l’échec de la diplomatie occidentale.
Cette redistribution des cartes géopolitiques révèle les conséquences planétaires de l’obstination de Netanyahu. En détruisant le consensus occidental sur le Moyen-Orient, il offre involontairement une opportunité historique aux rivaux de l’Amérique. Trump commence à comprendre que soutenir Netanyahu revient à saboter l’influence américaine dans la région.
Les scenarii de sortie : entre chute et survie

Le scénario de la capitulation : Netanyahu cède à Trump
Dans cette hypothèse, Netanyahu accepterait le plan Trump malgré l’opposition de l’extrême droite, provoquant automatiquement la chute de sa coalition. Smotrich et Ben-Gvir claquent la porte, mais Lapid offre son soutien parlementaire pour faire passer l’accord de paix.
Cette solution transformerait Netanyahu en Premier ministre de transition, dépendant de l’opposition pour gouverner. Cette cohabitation forcée le contraindrait à abandonner son agenda d’extrême droite au profit d’une politique plus modérée. Mais cette modération forcée signerait son arrêt de mort politique auprès de sa base électorale.
Le scénario de l’obstination : Netanyahu défie tout le monde
Netanyahu pourrait également choisir la fuite en avant, refusant simultanément les exigences américaines et les menaces de l’extrême droite. Cette stratégie suicidaire le condamnerait à un isolement total : abandonné par Trump, lâché par l’Europe, contesté par sa propre coalition.
Cette obstination révèlerait l’ampleur de sa déconnexion avec la réalité géopolitique. Un Netanyahu isolé de tous ses soutiens ne pourrait plus gouverner efficacement, transformant Israël en État paralysé au milieu d’une région en ébullition.
Le scénario des élections anticipées : le grand saut dans l’inconnu
Face à l’impasse politique, Netanyahu pourrait décider de dissoudre la Knesset et d’organiser des élections anticipées. Cette stratégie du va-tout lui permettrait de retrouver sa liberté de manœuvre, mais au risque de perdre définitivement le pouvoir.
Les sondages actuels prédisent une défaite écrasante de la droite israélienne, ouvrant la voie à un gouvernement d’union nationale dirigé par l’opposition centriste. Cette perspective électorale explique peut-être la paralysie actuelle de Netanyahu, coincé entre un présent impossible et un avenir catastrophique.
L'heure du jugement : quand l'Histoire rattrape les hommes

Ce lundi 29 septembre 2025, à 16h30, dans le silence feutré du Bureau Ovale, Benjamin Netanyahu va découvrir le prix réel de quinze années d’aventurisme politique. Face à Donald Trump, son ancien allié devenu juge impatient, il mesure amèrement l’ampleur de son isolement : abandonné par l’Amérique, lâché par l’Europe, trahi par ses propres partenaires, contesté par son peuple.
Cet étau mortel qui broie progressivement le Premier ministre israélien révèle les dangers mortels du populisme extrémiste. En radicalisant systématiquement sa politique pour satisfaire l’extrême droite, Netanyahu s’est enfermé dans une prison idéologique dont il ne peut plus s’échapper sans signer son arrêt de mort politique. Cette spirale autodestructrice illustre parfaitement comment l’extrémisme finit toujours par dévorer ceux qui le nourrissent.
L’Histoire retiendra peut-être cette journée comme celle où Israël a dû choisir entre Netanyahu et son avenir. Car derrière ce bras de fer diplomatique se joue bien plus que la carrière d’un homme : c’est l’identité même d’Israël qui est en jeu. Restera-t-il cette démocratie occidentale intégrée dans le concert des nations, ou basculera-t-il définitivement dans l’isolement d’un État-paria gouverné par l’extrême droite ? La réponse se trouve peut-être dans les mains tremblantes d’un Premier ministre qui découvre que même les hommes les plus puissants finissent par payer le prix de leurs compromissions avec l’extrémisme.