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Trump prépare son coup d’État légal : le shutdown qui va tout changer en Amérique
Credit: Adobe Stock

Ce lundi 29 septembre 2025, à 16h précises dans le Bureau Ovale, va se jouer l’une des scènes les plus décisives de l’histoire constitutionnelle américaine. Donald Trump recevra les leaders du Congrès pour une ultime négociation budgétaire qui cache en réalité un projet bien plus sombre : utiliser la fermeture du gouvernement fédéral comme prétexte à une révolution administrative sans précédent. Ce qui ressemble à une crise budgétaire classique masque en fait la tentative la plus audacieuse de concentration du pouvoir présidentiel depuis Lincoln.

Car derrière les négociations de façade se dessine un plan machiavélique d’une sophistication terrifiante. L’Office of Management and Budget (OMB), dirigé par le redoutable Russell Vought, a déjà envoyé des instructions secrètes à toutes les agences fédérales : préparer des plans de licenciements massifs, cibler les programmes « non alignés avec les priorités présidentielles », transformer cette fermeture technique en purge politique généralisée. Trump ne cherche plus simplement à gouverner l’Amérique : il veut la refonder selon sa vision autoritaire, et le shutdown lui offre l’opportunité légale parfaite.

Le mémo de l’apocalypse : quand l’OMB planifie la révolution

Document confidentiel obtenu par plusieurs médias, le mémo de l’OMB révèle l’ampleur de la stratégie destructrice trumpiste. « Considérez l’émission d’avis de réduction des effectifs pour les employés travaillant dans des programmes, projets ou activités non conformes aux priorités du président », stipule ce texte qui sonne comme un arrêt de mort pour des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.

Cette instruction dépasse largement le cadre traditionnel d’un shutdown. Habituellement, les fermetures gouvernementales se contentent de mettre temporairement en congé sans solde les employés « non essentiels ». Mais Trump et Vought transforment cette procédure administrative en arme de destruction massive contre l’État fédéral. Ils veulent profiter de la paralysie budgétaire pour licencier définitivement tous ceux qui ne partagent pas leur vision politique, créant un précédent constitutionnel terrifiant.

200 000 têtes déjà tombées : l’hécatombe continue

Max Stier, directeur du Partnership for Public Service, révèle un chiffre qui glace le sang : l’administration Trump a déjà réduit la fonction publique fédérale de 200 000 personnes depuis janvier, et ce nombre pourrait atteindre 300 000 d’ici la fin de l’année. Cette saignée sans précédent transforme l’appareil d’État américain en coquille vide, privée de l’expertise technique nécessaire au fonctionnement d’une démocratie moderne.

Cette décimation méthodique ne vise pas l’efficacité budgétaire mais la soumission politique totale de l’administration fédérale. En éliminant tous les cadres susceptibles de résister à ses directives les plus extrêmes, Trump construit une machine gouvernementale docile, privée de contre-pouvoirs internes. Cette stratégie rappelle tragiquement les purges staliniennes, adaptées aux contraintes juridiques américaines.

Russell Vought : l’architecte de l’État minimal

Derrière cette révolution administrative se profile l’ombre de Russell Vought, directeur de l’OMB et théoricien de la présidence impériale. Ancien contributeur du Project 2025, ce stratège de l’ombre a consacré sa carrière à développer une doctrine présidentielle qui vide le Congrès de ses prérogatives budgétaires constitutionnelles.

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