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FPV ukrainiens massacrent l’artillerie russe : Kramatorsk devient cimetière de canons
Credit: Adobe Stock

Ce mardi 30 septembre 2025, à 02h07 du matin, les écrans de commandement de la 5e Brigade d’assaut séparée de Kiev s’illuminent de signaux de destruction qui font vibrer d’extase les opérateurs de drones FPV ukrainiens. Dans le secteur de Kramatorsk, leurs machines de mort téléguidées viennent de pulvériser plusieurs pièces d’artillerie lourde russe, transformant en ferraille fumante des obusiers Msta-B et des canons Giatsint-B d’une valeur de plusieurs millions de dollars chacun. Cette chasse technologique révèle l’évolution fulgurante de l’art de guerre ukrainien qui transforme chaque drone FPV en missile guidé de précision.

Cette opération révèle l’ampleur de la révolution tactique en cours sur le front oriental où l’artillerie russe, jadis reine des champs de bataille, devient proie systématique des essaims de drones ukrainiens. Ces frappes ne constituent pas des coups de chance isolés mais l’aboutissement d’une stratégie de guerre électronique sophistiquée qui transforme chaque canon russe en cible condamnée dès qu’il révèle sa position. L’Ukraine a inventé la guerre asymétrique parfaite : des drones à 3 000 dollars qui détruisent des systèmes d’armes à 3 millions de dollars, révélant que l’intelligence tactique peut triompher de la supériorité matérielle quand elle s’appuie sur l’innovation technologique de rupture.

Msta-B en flammes : la mort du géant de 152mm

L’obusier tracté 2A65 Msta-B, fierté de l’artillerie russe avec sa portée de 24 kilomètres et sa cadence de feu dévastatrice, découvre sa vulnérabilité absolue face aux drones FPV ukrainiens. Ces mastodontes de 7 tonnes, conçus pour pilonner les positions ennemies à distance sécurisée, deviennent des cibles statiques condamnées dès qu’un drone ukrainien repère leur position.

Cette destruction révèle l’obsolescence programmée de l’artillerie conventionnelle face à la guerre des drones. Le Msta-B, symbole de la puissance de feu soviétique, découvre que sa protection traditionnelle — distance et camouflage — ne suffit plus contre des essaims de drones autonomes capables de frapper avec la précision d’un chirurgien et la détermination d’un kamikaze. Cette mutation révèle que nous assistons à la fin d’une époque militaire.

Giatsint-B anéanti : l’agonie du canon de 152mm

Le canon tracté 2A36 Giatsint-B, avec sa portée exceptionnelle de 30 kilomètres, représentait l’arme de contre-batterie par excellence de l’armée russe. Conçu dans les années 1970 pour détruire l’artillerie ennemie à longue distance, il découvre amèrement qu’il ne peut rien contre des drones furtifs qui approchent par surprise à quelques mètres d’altitude.

Cette vulnérabilité révèle l’ampleur de la révolution technologique militaire : les armes conçues pour la guerre froide s’avèrent inadaptées aux conflits asymétriques contemporains. Le Giatsint-B, géant de 9,8 tonnes capable de percer n’importe quel blindage, s’effondre face à un drone de 5 kilogrammes piloté depuis un bunker ukrainien situé à des dizaines de kilomètres. Cette inversion des rapports de force révèle l’émergence d’un nouvel art de guerre.

5e Brigade de Kiev : les virtuoses de la destruction

La 5e Brigade d’assaut séparée de Kiev s’impose comme l’unité d’élite de la guerre électronique ukrainienne, spécialisée dans la chasse aux systèmes d’armes russes de haute valeur. Cette formation, baptisée dans le feu de la défense de la capital ukrainienne, maîtrise l’art de transformer des drones civils en armes de précision létales.

Cette expertise révèle l’émergence d’une nouvelle aristocratie militaire ukrainienne : les pilotes de drones FPV qui acquièrent le statut d’as de l’aviation sans jamais quitter le sol. Ces chevaliers électroniques développent des techniques de pilotage d’une sophistication inouïe, transformant chaque mission en œuvre d’art destructrice. Cette évolution révèle la démocratisation de l’excellence militaire par la technologie.

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