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155 combats en 24h : Pokrovsk devient l’abattoir où Poutine sacrifie 920 soldats par jour
Credit: Adobe Stock

Ce mercredi 1er octobre 2025, à 10h16 du matin, l’État-major ukrainien a publié son rapport quotidien révélant une intensité de combats terrifiante : 155 affrontements ont eu lieu durant les dernières 24 heures, dont 51 assauts russes repoussés uniquement dans le secteur de Pokrovsk qui devient l’épicentre sanglant d’une guerre d’usure où Vladimir Poutine jette quotidiennement 920 soldats dans le broyeur pour gagner quelques centaines de mètres. Cette concentration révèle l’ampleur de l’obsession russe pour cette ville stratégique du Donbass : près d’un tiers de tous les combats du front ukrainien — qui s’étend sur plus de 1000 kilomètres — se déroulent désormais dans un seul secteur autour de Pokrovsk, Volodymyrivka, Nikanorivka, Rodynske et une quinzaine d’autres villages devenus synonymes de mort industrielle. Les chiffres de cette journée du 30 septembre révèlent l’ampleur de l’offensive russe : 2 frappes de missiles, 54 frappes aériennes larguant 112 bombes guidées, 3931 tirs d’artillerie dont 112 de lance-roquettes multiples, et 5246 drones kamikazes lancés contre les positions ukrainiennes.

Ce basculement révèle la transformation de Pokrovsk en Verdun contemporain où deux armées s’entre-tuent pour contrôler un nœud logistique critique qui conditionne toute la guerre dans le Donbass. Les pertes russes rapportées pour cette seule journée — 920 soldats tués ou blessés, 13 systèmes d’artillerie détruits, 249 drones abattus, 33 véhicules pulvérisés — révèlent le prix exorbitant que Moscou accepte de payer pour progresser de quelques centaines de mètres dans un paysage lunaire où chaque maison devient forteresse et chaque rue champ de bataille. Cette intensité révèle peut-être le moment où Poutine a décidé de concentrer l’essentiel de ses forces disponibles sur un seul objectif opérationnel plutôt que de disperser ses attaques sur l’ensemble du front, créant une bataille décisive qui pourrait déterminer l’issue de la guerre dans l’Est ukrainien. Les quatre autres secteurs les plus actifs — Novopavlivka, Lyman, Toretsk et Kupiansk — ont enregistré ensemble environ 70 combats supplémentaires, révélant que deux tiers des 155 affrontements totaux se concentrent désormais sur seulement cinq zones du front.

155 combats en 24 heures : le nouveau rythme de l’enfer

Le chiffre de 155 affrontements enregistrés durant les dernières 24 heures marque une intensité soutenue comparable aux journées les plus violentes de septembre 2025. Cette fréquence révèle que la guerre n’entre pas dans une phase de répit automnal mais s’intensifie au contraire alors que les deux camps cherchent à améliorer leurs positions avant l’hiver.

Cette intensité révèle également l’évolution de la guerre vers des combats rapprochés constants plutôt que des offensives massives ponctuelles. Cette permanence du combat révèle que les soldats ukrainiens ne connaissent plus de répit face à un ennemi qui attaque en vagues incessantes.

51 assauts à Pokrovsk : un tiers du front concentré sur une ville

Le secteur de Pokrovsk a absorbé à lui seul 51 des 155 affrontements quotidiens, révélant l’obsession russe pour cette ville qui contrôle les routes logistiques vers Dnipro et Zaporizhia. Cette concentration révèle que Moscou a décidé que Pokrovsk valait n’importe quel prix en vies humaines.

Cette concentration révèle également la stratégie ukrainienne de transformer chaque village en forteresse pour maximiser les pertes russes. Cette défense en profondeur révèle que Kiev accepte de reculer lentement plutôt que de défendre chaque mètre au prix d’un effondrement brutal.

Deux tiers des combats sur quatre fronts : Pokrovsk, Novopavlivka, Lyman, Toretsk

Les secteurs de Pokrovsk (51), Novopavlivka (environ 20), Lyman (15) et Toretsk (14) ont concentré environ 100 des 155 affrontements, révélant que la guerre se focalise sur quatre zones critiques du Donbass. Cette focalisation révèle l’abandon russe de toute tentative d’offensive sur le reste du front de 1000 kilomètres.

Cette focalisation révèle également l’évolution stratégique vers une guerre de positions où chaque camp concentre ses ressources limitées sur quelques objectifs plutôt que de se disperser. Cette concentration révèle que Poutine a peut-être compris qu’il ne peut gagner partout et doit choisir où investir ses dernières forces.

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