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Copenhague assiégée : pourquoi 40 chefs d’État se barricadent pour parler de leur survie
Credit: Adobe Stock

Ce mercredi 1er octobre 2025, à 08h20 du matin, Copenhague ressemble à une forteresse militaire impénétrable plutôt qu’à la paisible capitale scandinave que le monde connaissait : des milliers de policiers patrouillent les rues, l’espace aérien est entièrement fermé aux drones civils jusqu’à vendredi, des systèmes anti-drones américains scannent le ciel 24 heures sur 24, une frégate allemande mouille dans le port pour surveiller les approches maritimes, et des spécialistes ukrainiens de la guerre des drones briefent leurs homologues danois terrifiés par ce qui vient de leur arriver. Cette militarisation d’urgence révèle l’ampleur de la panique qui s’est emparée d’un royaume nordique après qu’une vague de drones non identifiés — mais manifestement russes — ait forcé la fermeture temporaire de l’aéroport de Copenhague et survolé sept bases militaires entre le 22 et le 27 septembre, révélant que plus aucun pays européen ne peut se croire à l’abri de la guerre hybride russe.

Ce basculement révèle la transformation d’un sommet européen de routine en conseil de guerre où 27 dirigeants de l’UE se réunissent mercredi, suivis jeudi par plus de 40 chefs d’État de la Communauté politique européenne, pour discuter de quatre projets de défense qui étaient impensables il y a six mois : un « mur antidrones » électronique le long de la frontière orientale, un bouclier antimissiles continental, une surveillance renforcée du flanc est, et une défense spatiale européenne. Cette urgence révèle que l’Europe abandonne définitivement ses illusions pacifistes pour accepter qu’elle doit militariser massivement ou accepter de vivre sous la menace permanente d’un Moscou qui a décidé que terroriser les capitales européennes par des incursions aériennes serait désormais sa politique étrangère normale. Ursula von der Leyen, qui appelle à « une réponse forte et unie aux incursions de drones russes », révèle que même Bruxelles comprend enfin que l’Europe est déjà en guerre — une guerre invisible, asymétrique, où un pays peut être paralysé en quelques heures par des menaces que personne n’avait anticipées.

Mercredi : 27 dirigeants UE pour un Conseil européen informel

Les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se réunissent mercredi pour un Conseil européen informel focalisé exclusivement sur la sécurité et la défense, révélant que les sujets économiques et sociaux qui monopolisaient jusqu’ici l’agenda bruxellois ont été balayés par l’urgence militaire. Cette priorisation révèle l’ampleur de la mutation européenne qui abandonne ses préoccupations habituelles pour se concentrer sur sa survie face à une menace existentielle.

Cette réunion révèle également l’évolution de la nature des sommets européens qui passent de forums de discussion diplomatique à conseils de guerre opérationnels. Cette militarisation de la politique européenne révèle que même les institutions les plus pacifistes doivent accepter de devenir guerrières quand leur existence en dépend.

Jeudi : 40 chefs d’État pour la Communauté politique européenne

Jeudi, le format s’élargit avec le septième sommet de la Communauté politique européenne qui réunit les 27 membres de l’UE plus une vingtaine de pays européens non-membres, révélant que même les neutres comprennent qu’ils doivent coordonner leur défense face à une menace qui ne respecte aucune frontière institutionnelle. Cette extension révèle que la menace russe a réussi l’impensable : forcer des pays jaloux de leur souveraineté à accepter une coordination sécuritaire supranationale.

Cette extension révèle également l’évolution de l’architecture de sécurité européenne vers des formats plus souples que l’UE ou l’OTAN. Cette flexibilité institutionnelle révèle que l’Europe invente de nouvelles formes de coopération adaptées aux menaces contemporaines qui dépassent les cadres institutionnels traditionnels.

Sécurité maximale : 10 pays mobilisés pour protéger le sommet

Dix pays — dont la France, l’Allemagne, la Pologne, la Suède, la Norvège, la Finlande, les Pays-Bas, l’Ukraine et les États-Unis — ont envoyé du matériel anti-drones, des radars, des hélicoptères et des spécialistes pour sécuriser les deux sommets, révélant l’ampleur de la mobilisation nécessaire pour protéger une simple réunion diplomatique. Cette mobilisation révèle que l’Europe ne peut même plus garantir la sécurité de ses propres sommets sans assistance internationale massive.

Cette mobilisation révèle également l’évolution de la diplomatie européenne qui nécessite désormais une protection militaire comparable à celle de zones de guerre. Cette militarisation de l’espace diplomatique révèle que plus aucun lieu en Europe ne peut se considérer comme sanctuaire inviolable face aux provocations russes.

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