Aller au contenu
Le Danemark hausse le ton : exige une « riposte très forte » contre l’agression russe
Credit: Adobe Stock

Ce mercredi 1er octobre 2025, à 07h24 du matin, la Première ministre danoise Mette Frederiksen a lancé un appel fracassant aux dirigeants européens réunis à Copenhague pour un sommet d’urgence : « Nous devons donner une réponse très forte » face à la « guerre hybride » menée par la Russie qui vient de paralyser le Danemark pendant une semaine entière. Cette déclaration intervient après des jours d’humiliation nationale où des drones non identifiés — mais manifestement russes — ont survolé impunément l’aéroport de Copenhague et plusieurs bases militaires danoises, forçant la fermeture temporaire d’installations stratégiques et révélant l’impuissance européenne face à des menaces low-cost qui terrorisent des nations entières. L’installation en catastrophe d’un système radar spécialisé à l’aéroport de la capitale et l’interdiction totale des vols de drones civils durant le sommet révèlent l’ampleur de la panique qui s’est emparée d’un royaume nordique découvrant qu’il est désormais en première ligne d’une confrontation avec Moscou.

Ce basculement révèle la transformation du Danemark de nation pacifiste prospère en cible prioritaire de la déstabilisation russe, marquant peut-être le moment où Vladimir Poutine a décidé d’étendre sa guerre hybride au-delà des pays baltes pour frapper au cœur de l’Europe scandinave. La vingtaine de drones russes qui ont violé l’espace aérien polonais le 10 septembre, les trois MiG-31 qui ont pénétré illégalement en Estonie le 19 septembre, et maintenant ces survols répétés au Danemark révèlent une stratégie coordonnée visant à tester systématiquement les défenses de chaque pays de l’OTAN pour identifier les failles où frapper lors de la prochaine escalation. Ursula von der Leyen a appelé mardi à une « réponse forte et unie » face aux « incursions de drones russes à nos frontières », révélant que même Bruxelles comprend enfin que l’Europe est déjà en guerre — une guerre invisible, asymétrique, où des drones à quelques milliers d’euros peuvent paralyser des économies valant des milliards et où aucune ligne rouge n’existe plus entre temps de paix et temps de guerre.

Semaine dernière : Copenhague sous drones, la nation en état de choc

Durant la semaine précédant le sommet européen, le Danemark a vécu un cauchemar sécuritaire sans précédent où des drones d’origine inconnue ont survolé l’aéroport de Copenhague et plusieurs bases militaires sensibles, forçant la fermeture temporaire d’installations stratégiques. Cette paralysie révèle la vulnérabilité terrifiante des infrastructures européennes face à des menaces que personne n’avait anticipées.

Cette semaine révèle également l’évolution de la menace russe qui ne se contente plus de provoquer les pays baltes mais ose désormais frapper le cœur de la Scandinavie. Cette extension géographique révèle que Poutine teste méthodiquement chaque membre de l’OTAN pour identifier qui réagit et qui reste paralysé par la peur.

Radar d’urgence installé : bricoler la défense sous la menace

Le ministère danois de la Défense a installé en catastrophe un système radar spécialisé à l’aéroport de Copenhague pour améliorer la surveillance, révélant que le pays ne possédait même pas les capacités basiques de détection des drones avant cette crise. Cette improvisation révèle l’impréparation catastrophique de l’Europe face à des menaces pourtant prévisibles.

Cette installation révèle également l’évolution forcée des priorités de défense européennes qui doivent désormais protéger leurs aéroports civils comme des bases militaires. Cette militarisation de l’espace civil révèle que la distinction entre cibles militaires et civiles s’efface face à un adversaire qui ne respecte aucune convention.

Interdiction totale des drones civils : la paranoïa sécuritaire s’installe

Les autorités danoises ont interdit tous les vols de drones civils durant la semaine du sommet pour « simplifier le travail de sécurité », révélant que l’État ne peut plus distinguer les menaces russes des activités civiles légitimes. Cette interdiction révèle l’ampleur de la paranoïa sécuritaire qui s’empare d’une nation terrorisée par des objets volants de quelques kilos.

Cette interdiction révèle également l’évolution de la vie quotidienne européenne qui doit désormais intégrer des restrictions de libertés au nom de la sécurité nationale. Cette régression révèle que même les démocraties les plus libérales peuvent basculer vers l’autoritarisme sécuritaire quand elles se sentent menacées.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

More Content