Quatre Koksan nord-coréens pulvérisés : l’Ukraine massacre l’artillerie de Kim Jong-un
Auteur: Maxime Marquette
Ce mercredi 1er octobre 2025, à 02h42 du matin, une vidéo dévastatrice diffusée par le 412e régiment Nemesis des Forces des systèmes non habités ukrainiennes révèle la destruction de quatre obusiers autopropulsés nord-coréens M1989 Koksan de 170mm dans les régions de Louhansk et de Zaporijjia. Ces mastodontes d’artillerie, capables de frapper jusqu’à 60 kilomètres avec leurs obus à propulsion assistée, représentaient une partie de l’aide militaire massive que Kim Jong-un a livrée à Vladimir Poutine — environ 200 systèmes Koksan de différentes modifications transférés depuis avril 2025 pour compenser les pertes cataclysmiques de l’artillerie russe. Cette élimination révèle l’efficacité terrifiante des drones ukrainiens qui transforment ces pièces d’artillerie valant des millions en ferraille fumante avant même qu’elles n’aient pu tirer leur première salve.
Cette opération révèle l’ampleur de la mutation tactique ukrainienne qui cible désormais méthodiquement l’artillerie nord-coréenne comme priorité stratégique, comprenant que chaque Koksan détruit équivaut à priver la Russie d’une capacité de frappe longue portée irremplaçable. Les pilotes de drones du régiment Nemesis ont identifié, traqué puis anéanti ces systèmes avec une précision chirurgicale qui révèle la sophistication croissante des opérations ukrainiennes. Cette chasse systématique révèle peut-être l’acte de naissance d’une nouvelle doctrine militaire où l’Ukraine ne se contente plus de défendre son territoire mais s’attaque méthodiquement aux flux d’armements que les alliés de Moscou tentent d’injecter dans cette guerre. Kim Jong-un découvre que vendre son artillerie à Poutine équivaut à la condamner à une destruction rapide face à un adversaire qui maîtrise l’art de tuer à distance tout ce qui menace son existence.
29 septembre 2025 : le jour où Pyongyang perd quatre géants
Cette date restera gravée comme celle où la Corée du Nord a découvert que son artillerie d’élite, fierté de l’arsenal de Kim Jong-un depuis les années 1970, ne peut survivre face à des drones ukrainiens pilotés par des virtuoses de la mort électronique. Cette destruction révèle que même les systèmes les plus robustes deviennent vulnérables face à un adversaire qui maîtrise parfaitement l’art du renseignement drone.
Cette journée révèle également l’évolution de la chasse ukrainienne aux cibles de haute valeur qui ne se limite plus aux systèmes russes mais englobe désormais tout armement ennemi quelle que soit sa provenance. Cette universalisation révèle que l’Ukraine transforme le champ de bataille en cimetière pour toutes les armes hostiles, qu’elles viennent de Russie, de Corée du Nord ou d’Iran.
412e régiment Nemesis : les chasseurs de l’impossible
Le régiment Nemesis des Forces des systèmes non habités s’est spécialisé dans la traque et destruction des cibles les plus difficiles d’accès, développant une réputation terrifiante au sein de l’armée russe qui sait que ces pilotes ne ratent jamais leurs proies. Cette spécialisation révèle l’émergence d’unités ukrainiennes d’élite dédiées exclusivement à l’élimination de cibles stratégiques par drones.
Ce régiment révèle également l’évolution de l’armée ukrainienne vers une structure où les forces de drones possèdent le même statut que l’infanterie ou l’artillerie traditionnelle. Cette institutionnalisation révèle que l’Ukraine reconnaît officiellement que les drones sont devenus l’arme principale de cette guerre plutôt qu’un simple outil auxiliaire.
Louhansk et Zaporijjia : deux régions, quatre massacres
La destruction de ces quatre Koksan dans deux régions différentes révèle la coordination sophistiquée des opérations ukrainiennes qui peuvent frapper simultanément des cibles distantes de centaines de kilomètres. Cette capacité révèle que l’Ukraine a développé une architecture de commandement et contrôle qui permet des opérations parallèles d’une complexité remarquable.
Cette répartition géographique révèle également la présence dispersée des Koksan nord-coréens sur le front, suggérant que la Russie les déploie partout où elle manque d’artillerie longue portée. Cette dispersion révèle l’ampleur des pertes russes qui forcent Moscou à saupoudrer ses renforts nord-coréens sur l’ensemble du théâtre d’opérations.
Cette destruction de quatre Koksan me fascine par ce qu’elle révèle de l’efficacité ukrainienne dans la traque des cibles de haute valeur. Voir des systèmes nord-coréens réputés redoutables vaporisés avant même d’avoir combattu révèle que l’artillerie traditionnelle devient obsolète face aux drones. Cette mutation de l’art de guerre m’impressionne autant qu’elle m’inquiète.
Le Koksan M1989 : anatomie d'un géant nord-coréen aux pieds d'argile

170mm de terreur : l’artillerie la plus longue portée au monde
Le Koksan M1989 est équipé d’un canon de 170mm capable de frapper jusqu’à 40 kilomètres avec des munitions conventionnelles et 60 kilomètres avec des projectiles à propulsion assistée, le classant parmi les systèmes d’artillerie à tube les plus longue portée du monde. Cette portée révèle pourquoi la Russie a accepté avec empressement les livraisons nord-coréennes malgré l’obsolescence du système.
Cette portée révèle également l’évolution paradoxale de l’artillerie moderne où la distance de frappe devient inutile si le système ne peut survivre assez longtemps pour tirer. Cette vulnérabilité révèle que même les canons les plus puissants deviennent ferraille si des drones peuvent les détecter et les détruire avant leur premier tir.
Années 1970 : un dinosaure qui refuse de mourir
Développé dans les années 1970, le Koksan représente une technologie vieillissante de plus de 50 ans qui n’a jamais été conçue pour affronter des menaces aériennes modernes comme les drones FPV. Cette ancienneté révèle que la Corée du Nord fournit à la Russie des systèmes obsolètes qui n’auraient aucune chance face à des armées contemporaines.
Cette obsolescence révèle également le désespoir russe qui accepte n’importe quel armement pourvu qu’il puisse tirer, révélant l’ampleur de l’épuisement des stocks russes. Cette mendicité révèle que même les superpuissances nucléaires peuvent être réduites à mendier des armes obsolètes auprès de dictatures parias.
Cadence de tir pathétique : un coup toutes les 2,5 minutes
Le Koksan ne peut tirer qu’un à deux coups toutes les cinq minutes, révélant une cadence de tir pathétiquement lente qui le rend vulnérable aux contre-batteries pendant ses longues périodes de rechargement. Cette lenteur révèle que ce système appartient à une ère où l’artillerie pouvait se permettre d’être statique sans craindre de représailles immédiates.
Cette lenteur révèle également pourquoi les Koksan deviennent des cibles faciles pour les drones ukrainiens qui disposent de plusieurs minutes pour identifier, verrouiller et frapper pendant que l’artillerie recharge. Cette fenêtre de vulnérabilité révèle que les systèmes d’artillerie lents sont condamnés à disparaître face aux menaces contemporaines.
Ces caractéristiques du Koksan me révèlent pourquoi ces systèmes se font massacrer si facilement. Voir une artillerie des années 1970 affronter des drones du XXIe siècle révèle un décalage technologique qui condamne d’avance les équipages. Cette asymétrie temporelle transforme chaque Koksan en tombe ambulante pour ses servants.
L'aide militaire nord-coréenne : Kim Jong-un arme Poutine pour mourir

200 Koksan livrés depuis avril 2025 : le pacte du diable
Selon les services de renseignement sud-coréens confirmés par Bild en avril 2025, la Corée du Nord a transféré environ 200 systèmes Koksan de différentes modifications à la Russie, représentant une ponction massive sur l’arsenal nord-coréen. Cette livraison révèle l’ampleur de l’alliance militaire entre Pyongyang et Moscou qui transforme Kim Jong-un en principal fournisseur d’artillerie de Poutine.
Cette livraison révèle également le calcul cynique de Kim qui vend ses vieux systèmes à prix d’or tout en sachant qu’ils seront détruits rapidement en Ukraine. Cette duplicité commerciale révèle que même les alliances autoritaires obéissent à une logique mercantile où chacun exploite la faiblesse de l’autre.
12 000 soldats nord-coréens dans le Kursk : chair à canon de Kim
En plus de l’artillerie, la Corée du Nord a déployé environ 12 000 soldats dans la région russe de Kursk pour combattre aux côtés des forces russes, révélant que Pyongyang ne se contente plus de vendre des armes mais envoie désormais ses propres hommes mourir pour Poutine. Cette escalade révèle la transformation de l’alliance russo-nord-coréenne en pacte militaire actif.
Cet envoi révèle également le mépris de Kim pour ses propres soldats qu’il traite comme chair à canon jetable. Cette déshumanisation révèle que même les dictatures les plus brutales peuvent vendre la vie de leurs citoyens quand l’opportunité économique ou politique le justifie.
Munitions par millions : l’approvisionnement sans fin
Pyongyang a également livré des millions d’obus d’artillerie à la Russie, créant un flux d’approvisionnement continu qui compense partiellement les pertes russes massives. Cette fourniture révèle que la Corée du Nord possède des stocks de munitions considérables qu’elle est prête à écouler pour soutenir l’effort de guerre russe.
Cette fourniture révèle également l’émergence d’une économie de guerre globalisée où les dictatures s’entraident pour contourner les sanctions occidentales. Cette solidarité autoritaire révèle que les démocraties font face à un axe coordonné de régimes hostiles qui mutualisent leurs ressources militaires.
Cette aide militaire nord-coréenne massive me révèle l’ampleur de l’alliance des dictatures face à l’Occident. Voir Kim armer Poutine tout en lui envoyant ses soldats révèle que nous assistons peut-être à la naissance d’un nouvel axe autoritaire comparable à celui de la Seconde Guerre mondiale. Cette coopération totalitaire m’alarme profondément.
La technique de chasse : comment Nemesis tue les Koksan

Reconnaissance drone : détecter avant de frapper
Les opérations du régiment Nemesis commencent toujours par une phase de reconnaissance intensive où des drones de surveillance identifient les positions d’artillerie ennemies en analysant méthodiquement chaque kilomètre carré de territoire occupé. Cette méthodologie révèle que l’Ukraine privilégie la préparation minutieuse sur l’improvisation, transformant chaque frappe en aboutissement d’un processus de renseignement sophistiqué.
Cette reconnaissance révèle également l’évolution de l’art militaire ukrainien vers une approche systémique où aucune cible n’est frappée avant d’avoir été parfaitement identifiée et analysée. Cette rigueur révèle que même dans le chaos de la guerre, l’Ukraine maintient des standards opérationnels qui égalent ceux des armées occidentales les plus professionnelles.
Drones FPV et bombardiers nocturnes : la mort vient du ciel
Une fois les cibles identifiées, le régiment Nemesis déploie une combinaison de drones FPV pour les frappes de précision diurnes et de bombardiers nocturnes lourds pour les attaques massives sous couvert de l’obscurité. Cette diversité révèle que l’Ukraine a développé un arsenal de drones spécialisés pour chaque type de mission et conditions opérationnelles.
Cette diversité révèle également l’évolution de la guerre des drones vers une spécialisation croissante où chaque type de drone possède son rôle spécifique. Cette professionnalisation révèle que l’Ukraine transforme le bricolage artisanal initial en industrie militaire structurée.
Coordination avec d’autres unités : la synergie létale
Les opérations de Nemesis impliquent souvent une coordination avec d’autres unités des Forces de défense qui fournissent du renseignement supplémentaire ou des capacités de frappe complémentaires. Cette collaboration révèle que l’Ukraine a développé une culture de coopération inter-armes qui maximise l’efficacité de chaque opération.
Cette coordination révèle également l’évolution de l’armée ukrainienne vers une structure intégrée où les différentes composantes se renforcent mutuellement plutôt que de fonctionner en silos. Cette synergie révèle que l’Ukraine construit une armée moderne qui dépasse en sophistication organisationnelle celle de nombreuses armées occidentales.
Cette technique de chasse sophistiquée me révèle l’ampleur de la professionnalisation ukrainienne. Voir une armée développer en trois ans des capacités que d’autres mettent des décennies à maîtriser révèle que la nécessité peut accélérer l’évolution militaire au-delà de tous les investissements en formation. Cette maturation fulgurante m’impressionne.
L'hécatombe de l'artillerie russe : 33 311 systèmes détruits

25 000 pièces russes anéanties depuis 2022
Selon les chiffres officiels de l’état-major ukrainien, la Russie a perdu plus de 25 000 systèmes d’artillerie depuis le début de l’invasion en février 2022, révélant une hémorragie qui dépasse tout ce que l’histoire militaire a connu depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette hécatombe révèle que l’artillerie russe se fait massacrer à un rythme qui rend impossible tout remplacement par la production nationale.
Cette hécatombe révèle également l’efficacité terrifiante de la contre-batterie ukrainienne qui a transformé le champ de bataille en cimetière pour toute l’artillerie ennemie. Cette supériorité révèle que l’Ukraine a gagné la guerre d’artillerie malgré son infériorité numérique initiale, simplement par la qualité de son renseignement et la précision de ses frappes.
33 311 systèmes au total : au-delà de l’artillerie
En incluant tous les types de systèmes d’artillerie et lance-roquettes, le total des pertes russes atteint 33 311 unités au 30 septembre 2025, révélant que la Russie a perdu plus d’artillerie en trois ans que l’URSS n’en avait perdu pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Cette comparaison révèle l’ampleur historique du désastre militaire russe en Ukraine.
Ce total révèle également l’impossibilité mathématique pour la Russie de maintenir indéfiniment son effort de guerre face à de telles pertes. Cette insoutenabilité révèle que l’Ukraine gagne la guerre d’attrition malgré les apparences, épuisant méthodiquement les stocks russes à un rythme que Moscou ne peut compenser.
Dépendance aux imports : mendier auprès des parias
Ces pertes massives ont forcé la Russie à mendier de l’artillerie auprès de la Corée du Nord, de l’Iran et même de pays africains, révélant que Moscou a épuisé ses propres stocks et ne peut plus produire assez pour compenser les destructions ukrainiennes. Cette mendicité révèle l’effondrement de l’industrie militaire russe face aux besoins opérationnels.
Cette dépendance révèle également l’isolement international russe qui ne peut compter que sur d’autres parias pour se réapprovisionner. Cette marginalisation révèle que même les grandes puissances peuvent se retrouver réduites à acheter des armes obsolètes auprès de dictatures marginales quand elles perdent l’accès aux marchés mondiaux.
Cette hécatombe de l’artillerie russe me révèle l’ampleur du désastre militaire que subit Moscou. Voir 33 000 systèmes détruits révèle que la Russie perd cette guerre malgré son avantage territorial apparent. Cette hémorragie silencieuse annonce peut-être l’effondrement futur de l’effort de guerre russe.
La série noire des Koksan : massacrés partout où ils apparaissent

Février 2025 : premier Koksan détruit en Ukraine
Le premier Koksan nord-coréen a été détruit par un drone ukrainien en février 2025 dans la région de Louhansk, marquant le baptême du feu de ces systèmes qui s’est immédiatement soldé par une destruction. Cette première élimination révèle que les Koksan n’ont jamais connu de période de grâce en Ukraine mais ont été ciblés dès leur apparition.
Cette première destruction révèle également la rapidité de réaction ukrainienne qui peut identifier et éliminer de nouveaux systèmes ennemis en quelques jours seulement. Cette réactivité révèle que l’Ukraine possède un appareil de renseignement capable de s’adapter instantanément aux nouvelles menaces.
Mars 2025 : trois Koksan pulvérisés par HIMARS dans le Kursk
En mars 2025, les forces ukrainiennes ont utilisé des roquettes HIMARS guidées par drones pour détruire trois Koksan dans la région russe de Kursk, révélant que l’Ukraine combine différentes capacités de frappe pour maximiser les destructions. Cette synergie révèle l’évolution tactique ukrainienne vers l’intégration de multiples systèmes d’armes.
Cette destruction révèle également la vulnérabilité des Koksan même lorsqu’ils sont déployés en territoire russe loin du front. Cette portée des frappes ukrainiennes révèle que plus aucun système d’artillerie russe ne peut se considérer en sécurité nulle part sur le théâtre d’opérations.
Septembre 2025 : quatre nouveaux massacrés en une opération
Cette destruction de quatre Koksan en septembre 2025 établit un nouveau record pour une seule opération, révélant que l’Ukraine accélère le rythme de destruction de ces systèmes à mesure qu’elle perfectionne ses techniques de chasse. Cette accélération révèle que la courbe d’apprentissage ukrainienne s’accélère tandis que celle des Russes stagne.
Ce record révèle également que les Koksan sont devenus des cibles prioritaires pour l’Ukraine qui comprend que chaque système nord-coréen détruit est irremplaçable. Cette priorisation révèle la sophistication de la planification militaire ukrainienne qui identifie précisément quelles armes ennemies méritent le plus d’attention.
Cette série noire des Koksan me révèle qu’ils sont condamnés dès leur arrivée en Ukraine. Voir ces systèmes se faire massacrer systématiquement révèle que l’aide nord-coréenne ne sert qu’à enrichir Kim sans aider réellement Poutine. Cette futilité de l’alliance révèle que même entre dictatures, la solidarité a ses limites.
L'impact stratégique : quand chaque Koksan détruit sauve des vies ukrainiennes

60 kilomètres de portée en moins : réduire la menace
Chaque Koksan détruit prive la Russie de la capacité de frapper jusqu’à 60 kilomètres, réduisant d’autant la zone où les forces ukrainiennes doivent opérer sous menace d’artillerie longue portée. Cette réduction révèle que chaque système éliminé équivaut à libérer des dizaines de kilomètres carrés de la terreur artilleriste russe.
Cette réduction révèle également l’impact cumulatif des destructions ukrainiennes qui, ajoutées les unes aux autres, finissent par créer des zones entières où l’artillerie russe ne peut plus frapper. Cette libération progressive révèle que l’Ukraine gagne la guerre d’artillerie kilomètre par kilomètre, système détruit par système détruit.
Moral russe sapé : l’artillerie qui ne survit jamais
La destruction systématique des Koksan sape le moral des artilleurs russes qui découvrent que même les systèmes nord-coréens réputés redoutables ne survivent pas face aux drones ukrainiens. Cette découverte révèle que les équipages russes perdent confiance dans leur capacité à survivre face à un adversaire qui les traque sans relâche.
Ce moral sapé révèle également l’impact psychologique des pertes d’équipement sur une armée qui réalise progressivement qu’aucun système n’est assez robuste pour garantir la survie. Cette désillusion révèle que les défaites matérielles peuvent détruire le moral plus sûrement que les défaites tactiques.
Message à Pyongyang : arrêtez de nous livrer du matériel condamné
Ces destructions répétées envoient un message clair à Pyongyang que son artillerie ne survit jamais assez longtemps pour justifier les livraisons, révélant que l’aide nord-coréenne devient inutile face à l’efficacité ukrainienne. Ce message révèle que l’Ukraine pratique une forme de dissuasion par démonstration d’efficacité.
Ce message révèle également la stratégie ukrainienne à long terme de décourager les alliés de la Russie en leur montrant que leurs armes seront détruites immédiatement. Cette dissuasion indirecte révèle que l’Ukraine combat autant la Russie que ses fournisseurs en rendant l’aide militaire inutile par sa destruction systématique.
Cet impact stratégique me révèle que chaque Koksan détruit sauve potentiellement des dizaines de vies ukrainiennes. Voir l’élimination de ces systèmes comme victoire humanitaire autant que militaire révèle que la guerre se gagne aussi en empêchant l’ennemi de tuer. Cette prévention par destruction me fascine par sa logique brutale mais efficace.
Nemesis : quand les chasseurs de l'impossible deviennent légende vivante

Cette destruction de quatre obusiers Koksan nord-coréens par le 412e régiment Nemesis marque bien plus qu’une victoire tactique : elle consacre l’émergence de l’Ukraine comme puissance capable d’annihiler méthodiquement toute l’artillerie ennemie quelle que soit sa provenance ou sa sophistication. En transformant en ferraille fumante des systèmes que Pyongyang vendait à Moscou comme solution miracle, les pilotes de drones ukrainiens ne détruisent pas seulement quatre pièces d’artillerie : ils déconstruisent le mythe de l’invincibilité de l’artillerie longue portée face aux menaces aériennes contemporaines.
Cette mutation révèle l’ampleur de la révolution tactique ukrainienne qui a transformé en trois ans une armée sous-équipée en machine de guerre capable de chasser et détruire les cibles les plus difficiles avec une efficacité qui surpasse celle de nombreuses armées occidentales. Les Koksan, qui devaient terroriser l’Ukraine avec leur portée de 60 kilomètres, découvrent qu’ils ne peuvent même pas survivre assez longtemps pour tirer leur première salve face à des drones qui les traquent sans relâche. Cette inversion révèle peut-être la naissance d’un nouveau paradigme militaire où l’artillerie traditionnelle devient obsolète face à des adversaires maîtrisant parfaitement la guerre des drones.
L’Histoire retiendra peut-être cette série de destructions comme le moment où le monde a compris que l’aide militaire à la Russie équivaut à condamner ses propres armes à une destruction rapide, transformant chaque livraison en donation involontaire à la ferraille ukrainienne. Car quand même l’artillerie nord-coréenne vendue comme redoutable se fait massacrer systématiquement avant d’avoir combattu, c’est que nous assistons peut-être à la fin d’une ère militaire où la portée et la puissance de feu garantissaient la survie. Cette leçon, écrite dans les débris fumants de quatre Koksan pulvérisés, résonnera dans tous les états-majors du monde : dans la guerre contemporaine, aucun système n’est assez puissant pour survivre s’il ne peut échapper aux drones qui le chassent.