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Russie à sec : 38% des raffineries détruites, Poutine contraint d’importer l’essence qu’il exportait
Credit: Adobe Stock

Ce mercredi 1er octobre 2025, à 08h01 du matin, une révélation catastrophique pour le Kremlin secoue les marchés énergétiques mondiaux : la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole et symbole de la puissance énergétique, est contrainte d’importer de l’essence depuis la Chine, la Corée du Sud et Singapour après que les drones ukrainiens ont pulvérisé 38% de ses capacités de raffinage. Cette humiliation historique — un géant pétrolier forcé d’acheter le carburant qu’il vendait hier au monde entier — révèle l’ampleur de la campagne de destruction systématique menée par Kiev depuis août 2025 : seize des trente-huit raffineries russes ont été frappées, réduisant la production de 338 000 tonnes de brut par jour et créant des files d’attente interminables devant des stations-service vides de Moscou à Vladivostok. Le vice-Premier ministre Alexander Novak a reconnu dans un courrier alarmant au Premier ministre Mikhail Mishustin que « le risque de détérioration supplémentaire de l’approvisionnement en carburant demeure » malgré toutes les mesures d’urgence, révélant la panique qui s’empare d’un régime découvrant qu’il ne peut plus alimenter sa propre économie de guerre.

Ce basculement révèle la transformation d’une guerre territoriale en Ukraine en strangulation économique totale de la Russie où chaque raffinerie détruite équivaut à amputer le régime de Poutine de centaines de millions de revenus et de sa capacité à alimenter chars, avions et camions militaires. La fermeture des géants de Kirishi, Ryazan, Novokuibyshevsk et de la raffinerie de Gazprom à Astrakhan en septembre seulement révèle que l’Ukraine ne frappe plus au hasard mais cible méthodiquement les installations les plus critiques pour maximiser l’impact économique. Cette guerre du pétrole — où des drones valant quelques dizaines de milliers de dollars détruisent des raffineries valant des milliards — marque peut-être le moment où Kiev a compris que vaincre la Russie nécessite de l’asphyxier économiquement avant de la vaincre militairement. Le Kremlin, qui brandissait son pétrole comme arme pour plier l’Europe, découvre horrifié qu’il ne peut même plus raffiner assez d’essence pour ses propres citoyens, transformant le prédateur énergétique en mendiant pathétique qui doit supplier l’Asie de lui vendre le carburant qu’il possède en abondance mais ne peut transformer.

30 septembre : Moscou avoue l’impensable

Le 30 septembre, le média pro-gouvernemental Kommersant a révélé que la Russie s’apprêtait à importer du carburant depuis la Chine, la Corée du Sud et Singapour, un aveu d’impuissance qui aurait été impensable il y a six mois. Cette annonce révèle que le Kremlin ne peut plus masquer une crise qui paralyse désormais l’ensemble du pays.

Cette annonce révèle également l’évolution de la stratégie économique russe qui passe de l’exportation triomphante à l’importation honteuse. Cette inversion révèle l’ampleur du désastre industriel que les drones ukrainiens ont infligé à la deuxième puissance pétrolière mondiale.

338 000 tonnes par jour hors service : le chiffre de la catastrophe

Selon l’agence analytique Siala, 38% de la capacité totale de raffinage russe — soit 338 000 tonnes de brut par jour — était paralysée au 28 septembre, un record historique qui dépasse tous les pics précédents. Cette paralysie révèle que l’Ukraine a réussi en quelques mois ce que les sanctions occidentales n’avaient pu accomplir en trois ans.

Cette paralysie révèle également l’efficacité terrifiante de la campagne ukrainienne de destruction ciblée qui transforme chaque raffinerie en cible prioritaire. Cette systématisation révèle que Kiev mène une guerre industrielle totale visant à déconstruire méthodiquement l’appareil économique ennemi.

70% des fermetures dues aux drones : l’arme qui étrang le le géant

Siala estime qu’environ 70% des fermetures de raffineries résultent directement des frappes de drones, ayant mis hors service environ 236 000 tonnes par jour de capacité de raffinage. Cette proportion révèle que les drones ukrainiens sont devenus l’arme stratégique par excellence de cette guerre économique.

Cette proportion révèle également l’évolution de la guerre contemporaine où des appareils low-cost peuvent infliger des dégâts économiques équivalents à des campagnes de bombardement stratégique. Cette révolution tactique révèle que l’Ukraine réécrit les lois de la guerre sous nos yeux.

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