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Ukraine, Israël, Taïwan : trois fronts, une seule guerre que l’Occident doit gagner ou disparaître
Credit: Adobe Stock

Ce mercredi 1er octobre 2025, à 07h01 du matin, une réalité terrifiante s’impose aux chancelleries occidentales : l’Ukraine qui résiste à Poutine, Israël qui combat l’Iran et ses proxys, et Taïwan qui survit sous la menace chinoise ne sont pas trois conflits séparés mais trois fronts d’une même guerre mondiale que l’Occident mène contre l’axe des autocraties. Cette interconnexion révèle l’ampleur de la coordination entre Moscou, Téhéran et Pékin qui synchronisent leurs pressions pour forcer Washington à choisir quel allié sacrifier, comprenant qu’une superpuissance ne peut défendre simultanément l’Europe, le Moyen-Orient et l’Indo-Pacifique sans épuiser ses ressources. Comme l’a averti le National Post canadien, « si l’un d’eux tombe, le message envoyé au monde autoritaire sera : l’Occident cligne des yeux, l’Occident cède, et l’Occident peut être vaincu. »

Ce basculement révèle la transformation d’un ordre international post-1945 en confrontation globale entre deux visions irréconciliables du monde : les démocraties libérales qui défendent la souveraineté nationale contre les autocraties qui considèrent leurs voisins comme territoires à recoloniser. Joseph Wu, secrétaire général du Conseil de sécurité nationale taïwanais, l’a formulé sans détour : « Une victoire russe encouragerait la Chine à attaquer Taïwan ». Cette lucidité révèle que même les victimes potentielles comprennent qu’elles partagent un destin commun face à des prédateurs qui coordonnent leurs offensives. La Corée du Nord envoyant 12 000 soldats en Russie pendant que l’Iran fournit des drones aux deux et que la Chine livre discrètement des composants d’armes révèle l’émergence d’un « axe du bouleversement » qui mutualise ses ressources militaires pour submerger l’Occident. Cette guerre mondiale fragmentée — où chaque front semble régional mais obéit à une stratégie globale coordonnée — marque peut-être la fin de l’illusion que l’Amérique pouvait défendre ses alliés sans jamais avoir à choisir entre eux.

Trois démocraties assiégées : le même combat pour survivre

L’Ukraine résiste depuis 1318 jours à une invasion russe visant à détruire son existence en tant qu’État souverain, Israël combat depuis des décennies un encerclement iranien qui cherche à l’étouffer via le Hezbollah, le Hamas et les Houthis, tandis que Taïwan survit sous la pression militaire chinoise croissante qui pourrait se transformer en invasion à tout moment. Cette simultanéité révèle que ces trois nations incarnent le même refus de la soumission face à des empires qui considèrent leur indépendance comme intolérable.

Cette simultanéité révèle également la stratégie des autocraties qui exploitent la dispersion des forces occidentales en ouvrant plusieurs fronts simultanés. Cette saturation stratégique révèle que Moscou, Téhéran et Pékin ont compris que l’Occident ne peut défendre tous ses alliés en même temps et misent sur son épuisement progressif.

La coordination autoritaire : Russie, Iran, Chine, Corée du Nord

Les 12 000 soldats nord-coréens déployés dans le Kursk russe, les drones iraniens qui bombardent l’Ukraine et Israël, les composants chinois dans les missiles russes révèlent l’émergence d’un axe militaro-industriel autoritaire qui mutualise ses capacités. Cette coopération révèle que les dictatures ont compris qu’elles doivent s’entraider pour survivre face à un Occident qui pourrait les vaincre individuellement mais pas collectivement.

Cette coopération révèle également l’évolution de la géopolitique vers un retour aux blocs idéologiques comparable à la Guerre froide. Cette bipolarisation révèle que le monde post-1991 où les autocraties pouvaient commercer avec l’Occident tout en le défiant politiquement est révolu, remplacé par une confrontation totale où chaque camp doit choisir son camp.

L’objectif commun : prouver que les démocraties ne savent plus se battre

Au-delà de leurs objectifs territoriaux spécifiques, Russie, Iran et Chine partagent un objectif commun : démontrer au monde que les démocraties occidentales manquent de volonté pour défendre leurs alliés sur la durée. Cette intention révèle que ces régimes misent sur la lassitude démocratique plutôt que sur leur supériorité militaire pour vaincre l’Occident.

Cet objectif révèle également la stratégie de guerre psychologique des autocraties qui ciblent le moral occidental plutôt que ses capacités matérielles. Cette sophistication révèle que nos adversaires ont compris que notre talon d’Achille n’est pas notre armée mais notre opinion publique qui peut forcer les gouvernements à abandonner même des guerres gagnables.

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