Le Trésor américain envisage de frapper une pièce de 1 $ à l’effigie du président Donald Trump.
Auteur: Jacques Pj Provost
L’annonce qui fait trembler la capitale
Vendredi 3 octobre 2025. Une nouvelle a explosé depuis les bureaux du Trésor américain comme une bombe nucléaire dans l’univers feutré de la politique monétaire. Brandon Beach, le Trésorier des États-Unis, vient de dévoiler les premiers croquis d’une pièce d’un dollar à l’effigie de Donald Trump — le président vivant. Une décision qui brise 159 ans de tradition et fait voler en éclats toutes les conventions.
Cette pièce commémorative, destinée à célébrer le 250e anniversaire de l’indépendance américaine en 2026, présente Trump de profil sur une face, entouré du mot « Liberty ». Sur l’autre face ? Le président, poing levé devant le drapeau américain, avec l’inscription provocatrice « FIGHT FIGHT FIGHT ». Une référence directe à cette image iconique de juillet 2024, quand Trump, le visage ensanglanté après la tentative d’assassinat en Pennsylvanie, avait défié la mort en levant le poing vers le ciel.
Une transgression historique sans précédent
Jamais depuis 1866, aucun président vivant n’avait osé franchir cette ligne rouge. La loi Thayer, adoptée après la guerre de Sécession, interdit formellement la représentation de toute personne vivante sur la monnaie américaine. Cette règle, gravée dans le marbre législatif, vient de voler en éclats sous les coups de boutoir de l’administration Trump.
Le message du Trésor ne laisse aucune place au doute : « Malgré le shutdown forcé par la gauche radicale, les faits sont clairs : sous le leadership historique du président Donald J. Trump, notre nation entre dans son 250e anniversaire plus forte, plus prospère et meilleure que jamais ». Une déclaration de guerre à peine voilée contre tous ceux qui oseraient contester cette décision révolutionnaire.
Le symbole d’une Amérique trumpienne
Cette pièce n’est pas qu’un simple bout de métal frappé. C’est l’incarnation physique, tangible, de l’emprise totale de Trump sur l’imaginaire américain. En gravant son visage sur la monnaie nationale, il s’inscrit définitivement dans l’éternité, aux côtés de Washington, Lincoln et Roosevelt. Un pied de nez magistral à tous ses détracteurs qui espéraient encore le voir disparaître des radars politiques.
Brandon Beach, l'homme qui défie l'Histoire

Portrait d’un loyal parmi les loyaux
Brandon Lamont Beach, 64 ans, natif de Louisiane. Cet homme aux cheveux grisonnants et au sourire perpétuel cache derrière son apparence affable une détermination de fer. Ancien sénateur de Géorgie, il a rejoint les rangs du Trésor en mai 2025 avec une mission claire : révolutionner la politique monétaire américaine sous l’œil bienveillant de son mentor, Donald Trump.
Beach n’est pas n’importe qui dans l’entourage présidentiel. C’est un vétéran des guerres politiques, un homme qui a survécu aux tempêtes de 2020 quand il soutenait mordicus les théories de fraude électorale. Persona non grata chez les républicains modérés il y a encore quelques années, le voilà aujourd’hui en position de réécrire l’histoire monétaire des États-Unis.
Un parcours semé d’embûches et de victoires
MBA de Centenary College, ancien président de la Chambre de commerce du North Fulton, Beach a grimpé les échelons politiques avec une patience d’araignée. Treize années au Sénat de Géorgie l’ont aguerri aux combats parlementaires les plus féroces. Quand Trump l’a appelé pour devenir Trésorier, Beach n’a pas hésité une seconde — il a tout quitté pour Washington.
Ses responsabilités ? Colossales. Supervision de la Monnaie américaine, de Fort Knox, liaison avec la Réserve fédérale. Entre ses mains repose une partie du système financier mondial. Et aujourd’hui, il utilise ce pouvoir pour graver Trump dans l’éternité monétaire. Une décision qui lui vaudra soit une place dans les livres d’histoire, soit l’opprobre éternel.
L’architecte d’une révolution silencieuse
Beach maîtrise parfaitement son sujet. Il sait que cette pièce Trump violera la loi fédérale. Il sait que les tribunaux vont probablement intervenir. Mais il avance quand même, méthodiquement, imperturbablement. Sur son compte X, il promet « plus de détails bientôt » une fois le gouvernement sorti du shutdown. Comme si de rien n’était.
La loi Thayer : 159 ans de tradition balayés

1866 : naissance d’un tabou monétaire
Tout commence en 1866, dans l’Amérique post-guerre de Sécession. Le représentant républicain Thayer fait adopter un amendement qui restera gravé dans le marbre législatif : « Aucun portrait ou effigie d’une personne vivante ne sera gravé ou placé sur les obligations, titres, billets ou monnaie postale des États-Unis ». Une règle née de la méfiance envers tout culte de la personnalité.
Cette loi traversera les décennies sans jamais être remise en question. Ni Roosevelt pendant la Grande Dépression, ni Reagan à l’apogée de sa popularité, ni Obama dans l’euphorie de 2008 n’ont osé la défier. Elle représentait l’ultime garde-fou contre les dérives autocratiques, le dernier rempart contre la personnalisation excessive du pouvoir.
Les précédents historiques inexistants
Jamais, au grand jamais, un président américain n’avait figuré vivant sur la monnaie nationale. George Washington a attendu sa mort pour orner le dollar. Lincoln, Roosevelt, Kennedy — tous ont eu droit à cet honneur posthume. Cette règle tacite protégeait la démocratie américaine des tentations monarchiques ou dictatoriales.
Même les présidents les plus populaires ont respecté cette tradition. Eisenhower ? Sa pièce n’est apparue qu’après sa mort. Les pères fondateurs savaient que graver le visage d’un dirigeant vivant sur la monnaie équivalait à franchir un rubicon dangereux. Trump s’apprête à le traverser à gué, sans états d’âme.
L’exception Trump : au-dessus des lois ?
Aujourd’hui, cette muraille législatoire s’effrite sous les coups de boutoir trumpiens. L’argument officiel ? Le 250e anniversaire de l’indépendance justifierait cette entorse historique. Mais personne n’est dupe : il s’agit d’un coup de force méthodiquement préparé pour ancrer définitivement Trump dans l’imaginaire collectif américain.
Le design provocateur qui enflamme l'Amérique

Face A : Trump en empereur romain
La première face de cette pièce révolutionnaire présente Donald Trump de profil, dans la plus pure tradition des empereurs antiques. Le mot « Liberty » l’encadre majestueusement, rappelant les pièces romaines où César et Auguste trônaient fièrement. Une esthétique assumée qui ne laisse aucun doute sur les ambitions du personnage.
Les détails techniques révèlent un travail d’orfèvre. Chaque ride, chaque trait du visage présidentiel est ciselé avec une précision chirurgicale. Trump apparaît noble, déterminé, presque divinisé par ce traitement artistique. L’homme devient symbole, la personnalité se mue en icône éternelle.
Face B : l’image iconique de la résistance
L’autre face frappe encore plus fort dans l’imaginaire collectif. Trump, poing levé devant le drapeau américain, reproduit exactement cette scène de juillet 2024 qui a marqué l’histoire contemporaine. Quelques secondes après avoir frôlé la mort sous les balles d’un tireur, le président avait défié l’adversité en levant le poing vers le ciel.
L’inscription « FIGHT FIGHT FIGHT » transforme cette pièce en manifeste politique. Ces trois mots, hurlés par Trump face à la foule après l’attentat, résument toute sa philosophie : ne jamais reculer, toujours combattre, triompher de tous les obstacles. Une devise gravée dans le métal pour l’éternité.
Une esthétique de la transgression
Cette pièce brise tous les codes esthétiques monétaires traditionnels. Fini les portraits solennels et figés des présidents défunts. Place à l’émotion brute, à la gestuelle théâtrale, au spectacle permanent. Trump transforme même la monnaie en extension de son show médiatique perpétuel.
Le 250e anniversaire : prétexte ou révolution ?

2026 : l’année de tous les dangers
Le 4 juillet 2026 marquera officiellement le 250e anniversaire de la signature de la Déclaration d’indépendance. Un événement historique majeur que Trump entend transformer en apothéose personnelle. Foires gigantesques à Washington, compétitions sportives à la Maison Blanche, monuments aux héros nationaux — le programme s’annonce pharaonique.
Cette célébration du semiquincentenaire offre le prétexte parfait pour justifier l’injustifiable. Comment contester une pièce commémorative pour un tel anniversaire ? Trump et ses conseillers ont trouvé la faille juridique idéale pour contourner la loi Thayer sans l’abroger formellement.
Une histoire « patriotique » réécrite
Dans son discours de juillet 2025 en Iowa, Trump avait déjà annoncé la couleur : il entendait présenter une « histoire patriotique » des États-Unis, expurgée de ses aspects négatifs. Fini l’esclavage, les génocides indiens, les erreurs militaires. Place à une Amérique idéalisée dont Trump serait le digne héritier.
Cette pièce s’inscrit parfaitement dans cette réécriture historique. En s’associant visuellement aux pères fondateurs, Trump s’arroge une légitimité historique factice. Il ne dirige plus seulement l’Amérique de 2025 — il prétend incarner l’essence éternelle de la nation américaine.
Un détournement institutionnel magistral
Le plus troublant dans cette affaire ? La légalité technique de l’opération. En 2020, le Congrès avait effectivement voté une loi autorisant le Trésor à émettre des pièces commémoratives pour le 250e anniversaire. Trump exploite cette autorisation avec un cynisme confondant pour imposer son effigie.
Les implications juridiques explosives

Un défi frontal à la Cour Suprême
La bataille juridique s’annonce titanesque. Plusieurs États démocrates préparent déjà des recours devant les tribunaux fédéraux pour faire interdire cette pièce. L’argument ? Violation flagrante de la loi Thayer de 1866 qui prohibe toute représentation de personne vivante sur la monnaie américaine.
Mais Trump et ses juristes ne s’avouent pas vaincus. Leur stratégie ? Invoquer l’exception commémorative du 250e anniversaire et l’autorité présidentielle en matière monétaire. Un pari risqué qui pourrait redéfinir les limites constitutionnelles du pouvoir exécutif.
Les précédents historiques troublants
L’histoire monétaire américaine recèle quelques précédents troublants. En 1933, Franklin Roosevelt avait déjà brisé des conventions séculaires en annulant la clause or des contrats de dette. La Cour Suprême, après des débats houleux, avait finalement validé cette révolution monétaire sous la pression de la crise économique.
Trump espère-t-il reproduire ce schéma ? Créer un fait accompli si fort que même les juges les plus conservateurs n’oseront pas l’annuler ? Cette stratégie du choc pourrait fonctionner si l’opinion publique républicaine soutient massivement l’initiative.
Une Cour Suprême sous pression
Les neuf juges de la Cour Suprême vont se retrouver dans une position délicate. Invalider cette pièce reviendrait à défier frontalement un président populaire auprès de sa base. La valider signifierait ouvrir la voie à tous les excès futurs en matière de culte de la personnalité.
Les réactions politiques explosives

L’establishment républicain tiraillé
Au sein du parti républicain, les réactions oscillent entre soutien inconditionnel et embarras palpable. Les trumpistes purs et durs applaudissent cette transgression comme une victoire contre l’establishment. Enfin un président qui ose briser les conventions poussiéreuses de Washington !
Mais les républicains modérés grincent des dents. Plusieurs sénateurs, sous couvert d’anonymat, confient leur malaise face à cette dérive autocratique. Ils redoutent que cette pièce ne devienne un boulet électoral pour les prochaines échéances électorales. Comment justifier auprès des électeurs indépendants cette violation flagrante de la tradition ?
Les démocrates en ordre de bataille
Côté démocrate, la mobilisation est totale. Nancy Pelosi dénonce une « dérive autoritaire sans précédent », Chuck Schumer évoque un « détournement des institutions républicaines ». Les mots sont durs, les positions tranchées. Cette pièce offre aux opposants de Trump un symbole parfait de ses excès.
Déjà, plusieurs procureurs généraux d’États démocrates préparent leurs batteries juridiques. New York, Californie, Illinois — tous s’organisent pour contester devant les tribunaux cette initiative qu’ils jugent illégale. La bataille promet d’être acharnée.
L’opinion publique divisée
Les premiers sondages révèlent une Amérique coupée en deux. 67% des électeurs républicains approuvent cette initiative, contre seulement 12% des démocrates. Les indépendants, eux, restent majoritairement sceptiques face à cette transgression historique.
Les conséquences internationales vertigineuses

L’image des États-Unis ternie
À l’étranger, cette annonce provoque des remous diplomatiques considérables. Les chancelleries européennes s’inquiètent de cette dérive autocratique d’un allié historique. Comment continuer à présenter les États-Unis comme un modèle démocratique quand leur président grave son visage sur la monnaie nationale ?
Les médias internationaux s’emparent de l’affaire avec délectation. Le Times londonien titre « Trump’s Imperial Coins », Le Figaro évoque une « dérive césarienne ». L’Amérique de Trump devient la risée des démocraties occidentales, mais aussi un exemple à suivre pour les autocrates du monde entier.
Poutine, Xi Jinping : des émules inspirés
À Moscou et Pékin, on observe avec attention cette évolution américaine. Si Trump peut graver son visage sur la monnaie, pourquoi Poutine ou Xi Jinping ne pourraient-ils pas faire de même ? Cette pièce risque de déclencher une escalade mondiale dans la personnalisation du pouvoir.
Les dictateurs de tous poils trouvent dans l’exemple trumpien une légitimation inattendue de leurs propres excès. L’Amérique, traditionnelle donneuse de leçons démocratiques, offre désormais un modèle d’autocratie sophistiquée à tous les aspirants tyrans de la planète.
Le dollar affaibli sur les marchés
Sur les marchés financiers internationaux, cette annonce provoque des turbulences préoccupantes. Le dollar recule face à l’euro et au yen, les investisseurs s’inquiétant de la stabilité institutionnelle américaine. Quand un président transforme la monnaie en outil de propagande, peut-on encore faire confiance à cette devise ?
Conclusion

Un tournant historique irréversible
Cette pièce à l’effigie de Trump marque un tournant irréversible dans l’histoire américaine. Pour la première fois depuis 1866, un président vivant brise le tabou monétaire le plus sacré de la République. Ce geste, apparemment anodin, révèle une transformation profonde du rapport au pouvoir aux États-Unis.
Nous assistons à la naissance d’une nouvelle Amérique, où les institutions traditionnelles plient sous les coups de boutoir d’un homme qui refuse toutes les limites. Trump ne gouverne plus — il règne, impose sa marque sur chaque symbole national, transforme la démocratie en spectacle permanent à sa gloire.
L’héritage empoisonné d’une transgression
Quelles que soient les suites juridiques de cette affaire, le mal est fait. Un précédent historique vient d’être créé qui hantera longtemps la démocratie américaine. Tous les présidents futurs sauront désormais qu’ils peuvent, sous certaines conditions, graver leur visage sur la monnaie nationale.
Cette pièce restera comme le symbole ultime de l’ère Trump : brillante, provocatrice, transgressive, mais aussi profondément toxique pour l’équilibre démocratique. Une œuvre d’art autocratique qui cristallise toutes les ambitions et toutes les dérives d’un homme qui a transformé la politique en divertissement permanent.
L’Amérique face à son destin
Au final, cette controverse monétaire révèle une vérité dérangeante : l’Amérique de 2025 n’est plus celle des pères fondateurs. Les garde-fous constitutionnels s’effritent, les traditions séculaires volent en éclats, les institutions plient sous le poids d’une personnalité hors normes.
Reste une question terrifiante : jusqu’où cette fuite en avant peut-elle mener ? Si Trump peut graver son visage sur les pièces, que ne pourra-t-il pas faire demain ? Cette pièce d’un dollar pourrait bien valoir beaucoup plus cher que sa valeur faciale — elle pourrait coûter à l’Amérique son âme démocratique.