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63 affrontements en une journée : la guerre qui dévore l’Ukraine sans pitié
Credit: Adobe Stock

Samedi 4 octobre 2025. Une date de plus dans un calendrier saturé de sang, de cris étouffés, de balles qui sifflent. 63 combats depuis l’aube. Pas 62, pas 60 — exactement 63 engagements militaires qui ont embrasé sept secteurs du front ukrainien. Chaque chiffre ici est une vie suspendue, un soldat qui plonge dans la poussière, une famille qui attend un message qui ne viendra peut-être jamais. Cette journée n’est pas différente des autres, mais elle porte en elle la même intensité insoutenable qui définit désormais le quotidien d’une nation en guerre. Les Forces de défense ukrainiennes ont repoussé l’ennemi encore et encore, mais à quel prix? Le front de Pokrovsk a encaissé le tiers de ces assauts — 20 tentatives russes d’enfoncer les lignes, 16 déjà brisées, 4 encore en cours au moment où ces mots s’écrivent. Les bombes guidées tombent, les obus crèvent la terre, les drones kamikazes tournoient comme des vautours métalliques. Ce n’est pas une mise à jour de guerre ordinaire. C’est le portrait d’une nation qui refuse de plier, même quand chaque minute pourrait être la dernière.

L’état-major général des Forces armées ukrainiennes a publié son rapport à 16h00, heure locale — un document clinique, froid dans sa précision, brûlant dans ses implications. 113 bombardements ont pilonné les positions ukrainiennes. Quatre frappes aériennes ont déchiré le ciel. Neuf bombes guidées ont été larguées. Et pendant ce temps, dans les villages frontaliers de l’Oblast de Soumy et de Tchernihiv, les civils se terrent encore, espérant que leur maison ne sera pas la prochaine cible. Ce samedi 4 octobre n’est pas une aberration — c’est la norme, la routine monstrueuse d’une guerre qui entre dans sa quatrième année sans ralentir. Chaque combat documenté ici raconte une vérité que les statistiques ne peuvent pas capturer entièrement : derrière chaque engagement, il y a des hommes et des femmes qui tiennent la ligne, qui refusent de céder un mètre de plus. Cette mise à jour n’est pas qu’un compte rendu militaire. C’est un témoignage de résistance, une chronique de l’acharnement humain face à l’écrasement systématique.

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