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Drones fantômes sur l’Europe : et si c’était la Chine qui testait ses armes du futur ?
Credit: Adobe Stock

Pendant que tout le monde pointe du doigt Moscou, une autre puissance observe en silence. La Chine. Septembre-octobre 2025 : l’Europe suffoque sous une vague d’incursions de drones mystérieux qui paralysent ses aéroports, survolent ses bases militaires, cartographient ses infrastructures stratégiques. Munich fermé deux fois en 48 heures. Copenhague paralysé. Des dizaines de sites de l’OTAN scrutés méthodiquement. Et partout, la même question lancinante : qui est derrière tout ça ? La réponse facile, c’est la Russie. Le contexte de la guerre en Ukraine, l’historique de guerre hybride menée par Moscou, les accusations officielles des gouvernements européens — tout semble pointer vers Kremlin. Mais attendez un instant. Creusons plus profond. La Russie, pour ses opérations de drones en Ukraine, dépend massivement de l’Iran (drones Shahed) et surtout de composants chinois — 92% des pièces étrangères trouvées dans les drones russes proviennent de Chine selon Bloomberg. Moscou ne produit pas de technologie de drone révolutionnaire. Elle assemble, elle adapte, elle utilise ce que d’autres fabriquent. Alors pourquoi ces drones européens semblent-ils si sophistiqués, si insaisissables, si avancés qu’ils échappent à tous les systèmes de détection ? Pourquoi cette capacité d’essaimage coordonné, cette furtivité radar, cette précision opérationnelle qui dépasse tout ce qu’on a vu jusqu’ici ?

La Chine, elle, vient de dévoiler en septembre 2025 lors de son défilé militaire commémorant la victoire de la Seconde Guerre mondiale une panoplie terrifiante de technologies de drones qui laisse l’Occident bouche bée. Des essaims de 200 drones lancés simultanément. Des drones furtifs de la taille d’un chasseur. Des systèmes de lancement massifs capables de déployer des centaines d’appareils en quelques minutes. Des micro-drones de la taille d’un moustique équipés de capteurs de surveillance. Et surtout, une doctrine militaire explicite : utiliser les conflits actuels — notamment l’Ukraine — comme laboratoire vivant pour tester et affiner leurs technologies contre les défenses occidentales. Des experts chinois ont été confirmés comme visitant régulièrement des installations militaires russes depuis mi-2023, collaborant au développement de drones, collectant des données de combat en temps réel. Ce que je vais proposer ici, c’est une hypothèse que personne ne formule ouvertement mais qui s’impose avec une logique implacable quand on assemble tous les éléments : et si ces drones fantômes qui hantent l’Europe n’étaient pas une opération russe, mais une campagne de test chinoise visant à évaluer les capacités de réaction européennes, à cartographier les infrastructures critiques de l’OTAN, à préparer le terrain pour de futures opérations — possiblement en prévision d’un conflit autour de Taïwan où la Chine devrait affronter une coalition occidentale ? Et si tout ce chaos était, en réalité, une répétition générale orchestrée depuis Pékin ?

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