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549 engins russes frappent, 20 villes saignent, l’Europe retient son souffle
Credit: Adobe Stock

La nuit du 4 au 5 octobre 2025 restera gravée dans la mémoire collective, comme la marque d’un orage de fer et de cauchemars. 549 engins de mort — drones, missiles, hypersoniques, kamikazes — se sont abattus sur l’Ukraine, balayant vingt villes, exterminant des civils, électrocutant le sommeil et saccageant le quotidien. Il ne s’agit pas d’un épisode ponctuel : c’est le nouveau visage d’une terreur rationnelle, industrielle, saturée par la science de la destruction. L’Occident ferme les yeux, murmurant quelques condamnations, tandis que le feu et la nuit consument la vie — et la foi dans le droit. J’affirme sans détour : cette nuit, l’Europe a vacillé, l’Ukraine a hurlé, et personne n’a bougé.

Ce vacarme n’est pas le bruit du progrès, c’est celui du naufrage. Des alarmes comme des oracles de mort. Des enfants qu’on traîne en urgence dans des caves aussi froides que le marbre d’un tombeau. Des familles dispersées, collées à leurs écrans, priant pour retrouver un nom, une voix. Le ciel s’est ouvert pour mieux avaler l’espérance. Il faut comprendre que c’est une guerre totale, pas une escarmouche, pas un incident — une déflagration qui vise à déchirer l’âme d’un peuple. Cette vérité, brutale, ne doit jamais être édulcorée.

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