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Quand Poutine se moque de l’Occident pendant que l’Ukraine brûle sous les bombes
Credit: Adobe Stock

Dans la nuit du 4 au 5 octobre 2025, l’Ukraine a encore été frappée par une vague de violence démesurée, une pluie de fer et de feu qui a déchiré le ciel et arraché des vies. Plus de 50 missiles et près de 500 drones se sont abattus sur plusieurs régions du pays, tuant au moins cinq personnes et en blessant une dizaine d’autres. Lviv, Zaporizhzhia, Kharkiv, Odessa, Kherson — autant de noms qui résonnent désormais comme des champs de bataille permanents, des territoires meurtris par l’acharnement du Kremlin. Et pourtant, ce qui saisit le plus dans cette tragédie, ce n’est pas seulement l’ampleur des destructions, mais le silence assourdissant de ceux qui prétendent défendre la démocratie et les droits humains. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, dans un discours vibrant de colère et de désespoir, a dénoncé cette indifférence calculée de l’Occident face à l’escalade russe. Selon lui, Vladimir Poutine ne fait que se moquer de l’inaction des puissances occidentales, transformant leur silence en un encouragement tacite à poursuivre ses attaques contre les civils. À l’approche de l’hiver, alors que Moscou cible délibérément les infrastructures énergétiques ukrainiennes, le monde semble figé, incapable ou peu désireux de prendre des mesures fortes.

Cette attaque n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans une stratégie systématique de terreur orchestrée par Moscou, qui vise à briser la résistance ukrainienne en privant la population de chauffage, d’électricité et d’eau potable avant l’arrivée du froid glacial. Les missiles Kinzhal, les drones Shahed et les missiles de croisière pleuvent sans relâche, transformant les villes ukrainiennes en zones de destruction massive. Mais au-delà des chiffres et des statistiques, ce sont des familles entières qui sont décimées, des enfants qui grandissent sous les sirènes d’alerte, et des millions de personnes qui vivent dans l’angoisse permanente. Et pendant ce temps, les capitales occidentales restent étrangement muettes, se contentant de déclarations diplomatiques prudentes et de promesses d’aide militaire qui n’arrivent jamais assez vite. Zelenskyy, avec une franchise brutale, pose la question qui brûle les lèvres de tout observateur lucide : jusqu’où devra aller Poutine pour que le monde réagisse enfin ? Jusqu’à combien de morts, combien de villes détruites, combien d’hivers dans le noir avant que l’indignation ne se transforme en action concrète ?

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